Le modernisme est un courant spécifique à l'art du XXesiècle qui trouverait son apogée au moment de la Première Guerre mondiale ou dans les années suivantes et qui prendrait fin dans les années 1930 ou dans les années 1950 et même plus tard. On passerait alors du modernisme au postmodernisme. Le mot «modernisme» utilisé surtout dans les années 1960 désigne rétrospectivement cette période.
Le modernisme est pris alors dans un sens restreint[2], mais la notion de modernisme recouvre un ensemble de mouvements culturels ayant animé les sociétés occidentales de la fin du XIXesiècle au milieu du XXesiècle, dans les domaines de l'art, de la photographie, de l'architecture, de la musique, de la littérature et du catholicisme (voir la crise moderniste et la Nouvelle Théologie)[3].
L'adjectif «moderniste» est parfois utilisé au lieu de «moderne» pour distinguer la physique de Planck et Einstein de la fin du XIXesiècle ainsi que certaines innovations mathématiques et philosophiques de la même période telles que l'axiomatisation de l'arithmétique de Peano et Hilbert, la phénoménologie de Husserl et l'analyse logique de Frege et Russell.
Voir aussi
Bibliographie
Anne Faure, Le modernisme, La Clé des Langues (Lyon: ENS LSH/DGESCO), 2007, (Consulté le ).
Asmara Klein, Extension du domaine de la vie, L'intermède, 2012, (Consulté le ) [Article sur le courant californien du modernisme (design).
Everdell, William R., The First Moderns: Profiles in the Origins of Twentieth Century Thought, Chicago, University of Chicago Press, 1997.