Le terme mini Linux, ou mini-distribution Linux, se rapporte à toutes les distributions Linux qui fonctionnent sur des cartes mémoire, sur un petit nombre de disquettes (généralement une ou deux) ou sur une clé USB.
Ces distributions peuvent être utilisées pour effectuer des opérations de récupération de données (après un plantage par exemple), mettre en place un pare-feu ou un routeur, ou d'autres tâches spécifiques.
Durant les années 2000, l'usage de l'expression a perduré en français, tandis que l'anglais a préféré "Distribution Linux poids plume", tandis que la croissance de la taille de stockage rendait les "mini linux" de plus en plus proches des capacités d'ordinateurs de bureau polyvalents.
Du fait de leur spécialisation donc faible audience, beaucoup de ces mini-distributions ne sont pas disponibles en français.
Feather Linux(en) (†): distribution basée sur Knoppix, tenant dans un espace de 128 MB
Linutop OS: dérivée de la version LTS d'Ubuntu avec l'environnement graphique 'XFCE' et qui pèse moins de 850 MB
Lubuntu: dérivée d'Ubuntu utilisant LXDE comme environnement de bureau, puis LXQt depuis 2020
LXLE Linux(en): inspirée de Lubuntu, et elle aussi basée sur Ubuntu
Mini-Linux.fr (†): adaptation française du MiniLinux de M. Valente basée sur Slackware (Linux 1.2.0) tenant sur 5 disquettes, créée en 1993 et démarrant sous MSDOS, comprenant elm, tin, Lynx et XMosaic
Tiny SliTaz: Destinée à être utilisée comme visualiseur VNC, console SSH, proxy PXE, serveur de fichier FTP, serveur NTP et interface réseau d'imprimante[3]. Nécessite un processeur de type 386 ou plus récent, avec un minimum de 4 Mo de RAM pour s'exécuter en mémoire. Une centaine de paquets supplémentaires est disponible.
tomsrtbt: C'est en fait une "disquette de secours" contenant environ 100 outils de récupération.
Trinux: Sécurité du réseau. Elle contient des outils de recherche de sécurité, d'analyse de trafic du réseau et exécute des tests de vulnérabilité.