Milon-la-Chapelle
commune française du département des Yvelines De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Milon-la-Chapelle est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Milon-la-Chapelle | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse | ||||
Maire Mandat |
Pascal Hamon 2020-2026 |
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Code postal | 78470 | ||||
Code commune | 78406 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Milonais Milonaises |
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Population municipale |
292 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 43′ 37″ nord, 2° 03′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 164 m |
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Superficie | 3,06 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maurepas | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | milon-la-chapelle.fr | ||||
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Géographie
Résumé
Contexte
Situation
Milon-la-Chapelle est située à 22 km au sud-ouest de Paris, à 10 km au sud-ouest de Versailles et à 18 km au nord-est de Rambouillet[1].
Hydrographie
Elle est traversée par le Rhodon.
Communes voisines
Transports et voies de communications
Desserte ferroviaire
La gare la plus proche est la Gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse qui est le terminus sud du RER B.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisel à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1 | 3,1 | 5 | 8,4 | 11,4 | 13,2 | 13 | 10,1 | 7,4 | 4,1 | 1,6 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,4 | 7,5 | 10,1 | 13,8 | 17 | 19,2 | 19 | 15,4 | 11,6 | 7,2 | 4,2 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 7,7 | 11,9 | 15,3 | 19,2 | 22,6 | 25,1 | 25 | 20,8 | 15,8 | 10,4 | 6,9 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,2 14.01.1979 |
−13,5 07.02.1991 |
−10,4 13.03.13 |
−4,5 15.04.19 |
−1 07.05.1997 |
2,2 04.06.1991 |
4,9 19.07.1974 |
4,3 21.08.14 |
1,8 30.09.12 |
−4 30.10.1997 |
−9,5 24.11.1998 |
−10,6 29.12.1996 |
−14,2 1979 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 27.01.03 |
18,5 24.02.1990 |
24 29.03.1989 |
28 21.04.18 |
31,6 28.05.17 |
36,4 27.06.11 |
37,5 01.07.15 |
39,5 06.08.03 |
33 05.09.13 |
28,5 03.10.11 |
21 08.11.15 |
16,5 07.12.00 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 61,4 | 51,7 | 51,5 | 48,9 | 67,8 | 61,5 | 52,4 | 56,3 | 51,6 | 65,8 | 64,7 | 75,5 | 709,1 |
Source : « Fiche 78162001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Résumé
Contexte
Typologie
Au , Milon-la-Chapelle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 78,99 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 15,73 % d'espaces ouverts artificialisés et 5,28 % d'espaces construits artificialisés[12].
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 5,8 % | 18 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 14,2 % | 44 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 19,1 % | 59 |
Forêts de feuillus | 60,9 % | 188 |
Source : Corine Land Cover[13] |
Toponymie
La commune actuelle est issue de la réunion de deux communes en 1791. L'une, le Château de Milon, l'autre, La Chapelle, sur la rive gauche du Rhodon.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Capella Milonis au XIIIe siècle, « La Chapelle de Milon »[14].
Albert Dauzat et Ernest Nègre, qui ne connaissent pas de formes anciennes, expliquent l'élément Milon par le nom de personne germanique Milo pris absolument[15],[16] et que l'on retrouve dans la Ferté-Milon[17].
Histoire
Milon-La-Chapelle était vers le XVIe siècle divisé en deux communes. L'une, La Chapelle, était sur la rive gauche du Rhodon, l'autre, le Château de Milon, était sur la rive droite de cette même rivière. L'origine de l'union des deux bourgs se situe au niveau de l'hiver 1672 où le froid rendit inaccessible le chemin menant à la messe pour les Milonais. Le bourg de La Chapelle accepta par conséquent d'accueillir les habitants du bourg du Château de Milon dans leur propre église. L'union officielle fut célébrée lors de la Révolution au XVIIIe siècle.
Le château de Milon a été construit par le baron Jean de Kalb, d'origine bavaroise qui a servi la France dans la guerre de Sept Ans et a été l'envoyé secret de Louis XVI auprès des insurgents des colonies anglaises d'Amérique, puis le mentor de La Fayette dans la guerre d'Indépendance de l'Amérique où il est mort des suites de ses blessures au combat de Camden (cf. Jean de Kalb in Google et le film documentaire de F. Ferrand sur France 2, "Secrets d'Histoire", 2011).
Politique et administration
Résumé
Contexte
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[18], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chevreuse[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Maurepas
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Yvelines.
Intercommunalité
Milon-la-Chapelle est membre de la communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2012 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | François Prieur[20] | Architecte urbaniste Cofondateur du parc naturel de la vallée de Chevreuse | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Jacques Pelletier | DVD | Président de la CC de la Haute Vallée de Chevreuse (2013 → 2020) |
mai 2020[21] | En cours (au 2 décembre 2020) |
Pascal Hamon | Ingénieur |
Population et société
Résumé
Contexte
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2022, la commune comptait 292 habitants[Note 2], en évolution de +4,29 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
2007 | 2012 | 2017 | 2022 | - | - | - | - | - |
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319 | 279 | 289 | 292 | - | - | - | - | - |
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 120 hommes pour 166 femmes, soit un taux de 58,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,7 | 0,6 | |
8,4 | 13,4 | |
29,0 | 27,2 | |
22,2 | 29,9 | |
15,5 | 10,7 | |
10,4 | 9,4 | |
12,8 | 8,8 |
Économie
Culture locale et patrimoine
Résumé
Contexte


Lieux et monuments
- L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge. Une première chapelle est construite au XIIe siècle par Milon de Chevreuse, puis remplacée par cet édifice, au XVIIIe siècle.
Avant le regroupement des deux hameaux de Milon et de la Chapelle, les habitants de la Chapelle s'y rendaient pour les offices, alors que ceux de Milon allaient à Chevreuse.
- Le chemin de Jean-Racine : C'est à l'occasion du tricentenaire de la naissance du poète, en 1939, que le tracé de ce chemin, long de d'un peu plus de 5 km, fut officiellement inauguré par Albert Lebrun.
- Les cloches de Milon : Les deux cloches de la chapelle datent d'avant la Révolution. À la suite de leur restauration, elles ont été classées comme monuments historiques. La petite, la plus ancienne des deux, date de 1613. La grande cloche, date de 1762.
- Le château de Milon : Ce château, également appelé château d'Abzac, a vraisemblablement été construit au début du XVIIe siècle pour la famille Besset, seigneurs de Milon. Il est vendu en 1764 au baron de Kalb, officier qui participe à la guerre d'Indépendance aux côtés de La Fayette, puis passe par mariage à son gendre, le comte Raymond d'Abzac, maire du village pendant de nombreuses années. Ancien écuyer de Charles X, le comte installe un haras à Milon après la révolution de 1830.
- Le château de Vert-Cœur, siège de la fondation Anne-de-Gaulle. Construit pour René Philippon, ce château est caractéristique des constructions bourgeoises de la fin du XIXe siècle. René Philippon est spécialiste des sciences occultes, collectionneur, entomologiste et mécène. Son château est le rendez-vous du tout-Paris pendant une quinzaine d'années, et constitue alors le lieu le plus en vue de la vallée de Chevreuse. En 1946, Charles de Gaulle achète la propriété pour y établir la Fondation Anne-de-Gaulle, établissement d'accueil pour jeunes filles handicapées mentales.
- La croix de cimetière (classée Monument historique en 1969), dont le socle est daté du XIIIe siècle, date elle-même du XIVe siècle. Probablement originaire de Bretagne, elle est dépourvue de Christ et représente un arbre de vie abstrait. Ses extrémités sont dentelées, et une rosace se trouve à la jonction des deux bras.
- La plaque commémorative du général de Kalb : brigadier des armées, Jean de Kalb est envoyé en mission en Amérique après la paix de 1763, par le traité de Paris qui laisse les colonies américaines aux Anglais. Rentré en France, il se lie avec Benjamin Franklin venu solliciter l'aide française, et réussit à convaincre d'autres officiers de la nécessité d'une intervention, comme le marquis de La Fayette.
- La tombe du baron Frédéric de Reiffenberg : le baron Frédéric de Reiffenberg (1830-1895), historiographe militaire belge, habita le presbytère de Milon-la-Chapelle au XIXe siècle et y mourut. Un de ses livres "Le presbytère de Milon-La-Chapelle", publié en 1876, raconte l'histoire de la chapelle qui remonte au XIIe siècle.
Tableaux
Le peintre Henri Rivière a dessiné un paysage de Milon-la-Chapelle en 1923 :
- Milon-la-Chaoelle (1923).
Personnalités liées à la commune
- Sauvegrain, nom d'un laboureur qui, au printemps 1652, avec les paysans de Milon, fait preuve d'un courage exemplaire et fait fuir les troupes de pillards de Louis XIV, campés à Palaiseau, malgré les ravages et massacres qui se perpétuent autour d’eux, mettant en déroute les soldats du roi, allant même jusqu’à protéger les villages voisins.
- Henri de Bessé de la Chapelle (vers 1625-1694), seigneur de Millon et de La Chapelle.
- Baron Johann de Kalb (1721–1780), major-général dans l'armée continentale pendant la guerre d'indépendance des États-Unis.
- Pierre Lorin (1910-1970), joueur professionnel français de hockey sur glace, est mort à Milon-la-Chapelle.
- Colette Renard (1924-2010), actrice et chanteuse française, a résidé dans la commune et y est inhumée.
Notes et références
Voir aussi
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