Miguelanxo Prado est issu d'un milieu littéraire[1]. Prado découvre la bande dessinée à l'âge de 19 ans. En 1975, il commence des études d'architecture mais les délaisse et ses premières planches sont publiées dans un fanzine; il explore des genres très variés[1]. En 1988, Chienne de vie contribue à sa notoriété en Espagne et, l'année suivante, les Humanoïdes associés publient en France Demain les Dauphins, suivi d'autres albums[2]. En 1992, son roman graphiqueTrait de craie reçoit le fauve de la meilleure bande dessinée étrangère[1]. À partir de 1996, et pendant quatre ans, il réalise des épisodes du dessin animé Men in Black, avant de réaliser son propre long-métrage d'animation: De profundis[1]. En 2013, il livre Ardalén, une «fiction fantastique»[1].
Manuel Montano (dessin), avec Fernando Luna (scénario), Casterman, coll. «Studio (À suivre)», 1990
Y a plus de justice, Les Humanoïdes associés, 1991
Trait de craie, Casterman, coll. «Studio (À suivre)», 1992.
Une île munie d'une jetée blanche forme un trait de craie perdu au beau milieu de l'océan comme les âmes mélancoliques qui s'y croisent parfois. Il reçoit le Prix des libraires BD 93, l'Alph-art du meilleur album étranger d'Angoulême 94 et le Prix spécial du jury du Festival de Sierre 94.
Le contenu de cet album, des histoires courtes, est intégralement reparu en 2006 chez Casterman sous le titre Après l'amour. Les histoires sont toutefois présentées dans un ordre différent et avec un titre différent pour chacune.
Jean-François Douvray, Michel Jans et J. Kaps, Prado: Une monographie, Mosquito, .
Miguelanxo Prado (interviewé) et Thierry Wagner, «Prado pique une crise», Casemate, no99, , p.58-59.
Paul Gravett (dir.), «De 1970 à 1989: Quotidien délirant, de Miguelanxo Prado», dans Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie, Flammarion, (ISBN2081277735), p.511.
Henri Filippini, «La Demeure des Gomez: héritage infernal», dBD, no16, , p.17.