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personnalité politique japonaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michiko Ishii (石井道子, Ishii Michiko), née le , est une femme politique japonaise, représentant le Parti libéral-démocrate à la Chambre des conseillers du Japon. Elle est également nommée au poste de directrice de l'Agence pour l'Environnement, ancêtre de l'actuel Ministère de l'Envrionnement japonais, au sein du deuxième gouvernement Hashimoto.
| Michiko Ishii | |
 Michiko Ishii en 1996. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Directrice de l'agence pour l'Environnement | |
| – (10 mois et 4 jours) |
|
| Premier ministre | Ryūtarō Hashimoto |
| Gouvernement | Gouvernement Hashimoto II |
| Prédécesseur | Sukio Iwadare (ja) |
| Successeur | Hiroshi Ōki |
| Conseillère du Japon | |
| – (16 ans, 11 mois et 8 jours) |
|
| Élection | 21 août 1984 |
| Réélection | 23 juillet 1989 (en) 23 juillet 1995 (en) |
| Circonscription | Représentation proportionnelle |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Tokorozawa, Préfecture de Saitama,  Japon
|
| Date de décès | (à 79 ans) |
| Lieu de décès | Tokyo, Japon
|
| Nature du décès | Pneumonie aiguë |
| Nationalité | Japonaise |
| Parti politique | Parti libéral-démocrate |
| Diplômée de | Faculté de pharmacie de l'Université de Tokyo |
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Ishii naît le à Tokorozawa. Elle obtient son diplôme en pharmacie de l'Université de Tokyo en 1956[1], et devient pharmacienne dans la ville de Hanno[2]. À la suite du décès de son mari, elle le remplace à l'assemblée préfectorale de Saitama en 1973[2].
Elle se présente à sa réélection en 1975 et en 1979, et est réélue aux deux occasions[2].
À la suite de l'introduction d'une représentation proportionnelle à la Chambre des conseillers, elle se présente aux Élections à la Chambre des conseillers du Japon de 1983 (en) sous l'investiture du Parti libéral-démocrate[2]. Elle échoue à se faire élire, mais à la suite du décès de Kiyoshi Takeuchi (ja), conseiller du PLD lui aussi présent sur la liste proportionnelle, elle accède à la Chambre des conseillers en août 1984[2].
Elle est réélue lors des élections à la Chambre des conseillers du Japon en 1989 (en) et en 1995 (en), toujours à la relance proportionnelle[2].
Elle est nommée en 1996 au sein du deuxième gouvernement Hashimoto au poste de directrice de l'Agence de l'Environnement, équivalent de l'époque du Ministère de l'Environnement[3].
Elle annonce prendre sa retraite politique en 2001, et ne se représente pas aux élections de la Chambre des conseillers[2], souhaitant laisser place aux générations futures[1].
Elle reçoit en 2008 le Grand Cordon de l'ordre du Soleil levant[3].
Elle meurt le d'une pneumonie, alors qu'elle suivait un traitement contre une pneumonie[1].
De par sa formation de pharmacien, elle s'implique fortement dans les mesures de protection sociale lors de son activité parlementaire[2]. Elle contribue notamment à faire reconnaître les pharmaciens comme personnel médical, les plaçant au cœur du processus de soin en 1992, lors de la réforme du système médical japonais de 1992[1]. Prenant les intérêts des pharmaciens à cœur, il s'agit de la dernière pharmacienne à accéder à la Chambre des conseillers jusque l'élection de Akiko Honda en 2019[4].
Elle s'implique également fortement dans les mesures visant à alerter sur les problèmes environnementaux, qu'elle juge intergénérationnels[2],[3]. Elle est l'une des principales actrices de la ratification du protocole de Kyoto[5].
Elle épouse Yasuhiko Ishii, membre de l'assemblée préfectorale de Saitama[2]. Ce dernier meurt en 1973[2].
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