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prêtre catholique français (né en 1944) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Viot, né le dans le XVIIe arrondissement de Paris, est un prêtre catholique français.
Aumônier national (d) Ancien combattant | |
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Inspecteur ecclésiastique | |
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Vicaire épiscopal Diocèse de Blois |
Naissance | |
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Nationalité | |
Activités |
Prêtre catholique, animateur de radio, conférencier |
Père |
Henry-Gérard Viot (d) |
Site web | |
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Distinctions |
Dignitaire franc-maçon et pasteur puis inspecteur ecclésiastique de l’Église évangélique luthérienne de France entre 1968 et 2001, il quitte ses fonctions pour rejoindre l'Église catholique. Ordonné prêtre en 2003, il est incardiné dans le diocèse de Blois.
Fils de l'instituteur et romancier catholique, socialiste et franc-maçon Henry-Gérard Viot (1906-1973) et de la danseuse de ballet classique Eugénie Mathieu (1909-1990), il est baptisé dans la religion catholique, comme ses deux sœurs, quelques mois après sa naissance. À l'âge de dix ans, lors d'un voyage à Lourdes, il est marqué par la piété mariale et décide d'aller au catéchisme. Cependant, durant son adolescence, il rencontre des luthériens alsaciens qui l'amènent à se convertir au protestantisme. Après le lycée, il entre à la Faculté de théologie protestante de Paris[1]. Il rencontre Michel Riquet et Daniel Pézeril[2].
Il devient le pasteur de l'Église évangélique luthérienne de France et se voit chargé en 1969 de l'église des Billettes dans Le Marais[3]. Il préside aux obsèques de Gabrielle Russier en septembre 1969[4].
Il est initié en franc-maçonnerie le 18 dans la loge l'Alliance, rattachée au Grand Orient de France[5]. Entre 1975 et 1976, il est vénérable de la loge James Anderson de la Grande Loge de France dans laquelle il initie Robert Boulin au grade d'apprenti[6]. Il est élu en 1981 président du consistoire luthérien de Paris[3]. Il rejoint en 1987 la Grande Loge nationale française[5].
En 1996, il est élu inspecteur ecclésiastique de Paris au sein de l'Église évangélique luthérienne de France. Il œuvre au rapprochement entre luthériens et catholiques. En adhésion avec les dogmes mariaux, il se rapproche du catholicisme et se montre critique vis-à-vis du luthéranisme libéral qu'il accuse d'être influencé par le socinianisme et le zwinglisme ou encore de ne plus croire en la Trinité[7].
En 1997, il est présenté au pape Jean-Paul II qui lui fait part de son espoir de voir aboutir le projet de déclaration commune sur la justification par la foi, finalement signée deux ans plus tard à Augsbourg[2].
En 2000, il quitte la Grande Loge nationale française au sein de laquelle il avait atteint un grade élevé - 31e degré du Rite écossais ancien et accepté - et le rang d'assistant grand-maître[5].
En 2001, il s'oppose à l'Église réformée de France qui dans son dernier synode permet à un laïc de célébrer la Cène et à un non-baptisé de recevoir la communion[7]. Il rejoint l’Église catholique dans laquelle il est formellement reçu en tant que laïc le au cours d'une cérémonie présidée par Bernard-Nicolas Aubertin, évêque de Chartres[3]. Il devient le premier pasteur protestant, parvenu à un niveau hiérarchique élevé, à entrer dans l'Église catholique depuis le schisme de 1517[8],[9].
Il est ordonné diacre le , puis prêtre le par Maurice de Germiny, évêque de Blois. Il est vicaire de la paroisse de Romorantin-Lanthenay, puis nommé en 2004 aumônier de la Maison d’arrêt de Blois. En 2005, il est curé à Blois, puis, en 2006, administrateur de la paroisse d'Herbault[10].
Il fonde en 2008 avec Dominique Le Tourneau, prêtre de l’Opus Dei[11], l'association « Écouter avec l’Église », dont l’objectif est « de faire connaître et diffuser la pensée et les enseignements du Magistère de l'Église catholique ». À ce titre, il rencontre le 28 mai 2008 le pape Benoît XVI[10]. Il célèbre régulièrement selon la forme extraordinaire du rite romain[1].
En 2014, il est nommé aumônier national des anciens combattants[12]. Il quitte cette fonction en [13][source insuffisante].
Détaché du diocèse de Blois, il est aumônier adjoint à la pastorale des funérailles[14],[11].
Michel Viot intervient régulièrement dans les médias de droite et d'extrême droite pour alerter sur la diffusion de l'islam radical dans les prisons[15].
À partir d', il dirige l'émission Lumière de l'espérance sur Radio Courtoisie. En , il devient aussi l'un des chroniqueurs réguliers de l'émission Le Club des hommes en noir, animée mensuellement par Philippe Maxence sur le site de L'Homme nouveau[13].
Après la parution en octobre 2021 du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Église catholique, Michel Viot dénonce publiquement la méthodologie utilisée pour recenser le nombre de victimes et des « arrière-fonds idéologiques très orientés ». Ses prises de position sur différents sujets d'actualité, notamment sur le rapport Sauvé et la guerre en Ukraine, lui valent en avril 2022 son éviction d'une émission à laquelle il participait sur Radio Notre-Dame[11].
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