Michel Roux-Spitz

architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Michel Roux-Spitz

Michel Roux-Spitz, né le à Lyon et mort le à Dinard[1], est un architecte français.

Faits en bref Présentation, Nom de naissance ...
Michel Roux-Spitz
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Signature de Michel Roux-Spitz sur l'immeuble du 89, quai d'Orsay à Paris.
Présentation
Nom de naissance Michel Roux
Naissance
Lyon 6e
Décès (à 69 ans)
Dinard
Nationalité France
Mouvement Architecture moderne
Activités Architecte des bâtiments civils et palais nationaux
Architecte en chef de la reconstruction du canton de Nantes
Formation École des beaux-arts de Lyon, atelier Tony Garnier
École nationale supérieure des beaux-arts, ateliers Redon et Recoura
Œuvre
Distinctions Prix de Rome (1920)
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Biographie

Résumé
Contexte

Fils de l'architecte lyonnais François Roux-Spitz, Michel Roux-Spitz entre à l’école régionale d’architecture de Lyon et s'inscrit à l'atelier Huguet le [2]. Il passe en 1re classe en . À partir d', il fréquente l'atelier de Gaston Redon et d'Alfred-Henri Recoura à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il est lauréat du prix de Rome en 1920.

Il s'installe à Paris à son retour de Rome en 1924. Influencé par Auguste Perret, il réalise un immeuble caractéristique de son style  avec bow-windows à trois pans sur la façade  au no 14 de la rue Guynemer à Paris. Il répète cette forme dans plusieurs réalisations, comme au quai d'Orsay, connues sous le nom de la « Série blanche ».

Il est nommé rédacteur en chef de la revue L'Architecte entre 1925 et 1932, puis entre au comité de patronage de la revue L’Architecture d'aujourd'hui en 1930[3] et devient à nouveau rédacteur en chef de la revue L'Architecture française entre 1943 et 1950. Il utilise ces différentes tribunes pour défendre la position des architectes modernes mais s'oppose aux principes radicaux de Le Corbusier. Il est par ailleurs professeur de théorie à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1940.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est chargé de la résorption de l'îlot insalubre no 16 (dans les quartiers Saint-Gervais et Saint-Paul, dans le 4e arrondissement de Paris, Le Marais), avec Albert Laprade et Robert Danis[4].

Entre autres fonctions officielles, comme architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il devient architecte des Postes mais aussi architecte en chef de la Bibliothèque nationale en 1932 et ce jusqu'en 1953. Il réalise ainsi un réaménagement intérieur de l'actuel site Richelieu et la construction d'une annexe à Versailles. Le , il est nommé architecte en chef de la reconstruction du canton de Nantes. Son plan de reconstruction est définitivement approuvé en 1947[5]. Il mène à bien le chantier de reconstruction de la ville pendant les dix années qui suivent. Son décès en 1957 ralentit un temps les travaux qui prennent fin dans le courant des années 1960 sous la direction de son collaborateur l'architecte et urbaniste nantais Yves Liberge[6], ainsi que de son fils Jean Roux-Spitz.

Il est inhumé au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine.

Principales réalisations

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No 22, rue Cognacq-Jay, Paris (1929).
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Nos 45-47, boulevard d'Inkermann, Neuilly-sur-Seine (1930).
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No 115, avenue Henri-Martin, Paris (1931)[7].

Publications

  • Michel Roux-Spitz, « Contre le nouveau formalisme », L'Architecture d'aujourd'hui, no 3, , p. 61-63 ; réédité sous le titre Contre le nouveau formalisme, suivi de Vers un nouvel ordre…, éd. Altamira, 1994.

Notes et références

Annexes

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