Loading AI tools
graphiste belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Olyff est un graphiste belge[1],[2] né le à Anvers et mort le [3].
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 96 ans) |
Nationalité | |
Activités |
Graphiste, typographe, dessinateur de timbres |
Fils de l'ingénieur et caricaturiste Hubert Olyff, alias Bizuth, et descendant par sa mère Claire de la lignée d'artistes De Vigne[4], Michel Olyff déménage avec ses parents en 1937 dans le quartier ucclois du Kammerdelle, où il est voisin des familles d'artistes Dasnoy, Strebelle, Moeschal et Leplae[5].
Après une scolarité chahutée par la guerre, il entre en 1947 à l'Institut des arts décoratifs de La Cambre à Bruxelles, dont il sortira diplômé en illustration du livre après avoir suivi l'enseignement de Joris Minne et Lucien De Roeck[6]. En même temps, il se rapproche du groupe CoBrA en formation, et participe en 1948 à la création des Ateliers du Marais à Bruxelles avec Pierre Alechinsky. Y emménagent également leurs contemporains et condisciples Olivier Strebelle et Reinhoud, rejoints par Luc de Heusch, André Jacqmain et Christian Dotremont[7]. Trois numéros de la revue Cobra ont été illustrés de ses gravures et lithographies[8].
En 1975, Michel Olyff devient titulaire du cours de gravure à l'école d'arts plastiques Le 75 ; il dispensera aussi les cours de technique de la lettre à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts décoratifs de La Cambre[8], et sera maître de conférence invité à l'Université catholique de Louvain (cours de graphisme en journalisme et édition).
Avec ses professeurs de typographie et amis, Fernand Baudin et Lucien De Roeck, il fait partie des « piliers » des Rencontres internationales de Lure, depuis les premières éditions jusqu'au début du XXIe siècle[9].
Engagé dans la défense d'un métier qui, à ses débuts, n'avait pas encore vraiment de nom, il devient membre de l'Alliance graphique internationale en 1966. De 1972 à 1974, il a présidé la Chambre belge de graphistes[10].
Il est membre de la Classe des Arts de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique depuis 1993. Il en est président en 2001[11],[12].
Image externe | |
Portrait de Michel Olyff en novembre 2008 lors d’une expo de ses œuvres à Ittre. | |
Parallèlement à des recherches créatives personnelles – grands dessins à l'encre de Chine, gravures sur bois, lino ou lithographies, lettrages –, Michel Olyff applique son art dans de nombreuses disciplines graphiques[13] :
« Quand j’ai créé cet emblème [celui de la RTB], je me suis fixé une espèce de scénario. Qu’est-ce que la radio ? Qu’est-ce qu’on utilise dans les studios ? Tout ce qui est enregistré tourne pour être émis : un disque sur une platine, les bandes magnétiques, les bobines de cinéma, etc. J’ai donc créé un disque (le “disque” blanc dans l’emblème) et une spirale (en noir) qui part de ce disque et qui va de plus en plus loin. Cette spirale s’interrompt lorsqu’on arrive à obtenir la forme du pavillon d’un phonographe, d’un instrument à vent. Ce n’est donc ni une oreille, ni un œil, symboles de récepteur, mais bien un pavillon ou un cornet, symbole de l’émetteur. »— dans « Interview de Michel Olyff, créateur de l'emblème de la RTB(F) : un procès emblématique ! », Comment télez-vous ?, no 37, , p. 10-14 (lire en ligne)
« Pour celui-là [le logo de la Loterie nationale], je me suis inspiré de l’ancien signe, une sorte de corne d’abondance, qui était un peu croquignolet, trop compliqué ... Mon bigorneau, c’est une refonte de cette corne d’abondance, schématisée, simplifiée. J’ai essayé que ce soit compact. Un bon logo, c’est quelque chose de simple et de marquant. De mémorisable rapidement aussi. Mais la panique du graphiste, c’est de se dire : c’est très simple, est-ce que cela n’existe pas déjà ? »— dans Sophie Devillers, « Olyff, dans l’inconscient collectif », La Libre Belgique,
Après avoir habité Nieuport-Bains, de 1953 à 1963, où Michel Olyff a fondé sa famille, il s’établit à Haut-Ittre en Brabant wallon, depuis 1970[1],[10]. Sa fille Clothilde, née en 1962, pratique et enseigne également la création typographique à l’école de La Cambre et au 75[24],[25].
Michel Olyff est décoré du Grand cordon de l'ordre de Léopold.
Michel Olyff meurt le 17 novembre 2023 à l'âge de 96 ans[26].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.