Michel Denieul
haut fonctionnaire français (1926-2013) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Denieul (1926-2013) est un haut fonctionnaire français.
Michel Denieul
Préfet du Doubs | |
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- | |
Pierre Béziau (d) Jean Busnel (d) | |
Préfet du Lot | |
- | |
Gilbert Masson (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Michel Yves Pierre Denieul |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Conjoint | |
Enfant |
Jean-Marie Denieul (d) |
Distinctions |
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Biographie
Résumé
Contexte
Origines et formation
Fils d'un artisan d'art[1], Michel Denieul naît le à Rennes, en Ille-et-Vilaine[2]. Il entre à l'École nationale des chartes après avoir préparé son concours au collège Sévigné[3].
Il est archiviste paléographe (promotion 1949)[4] et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Albert-Thomas, 1953-1955)[1]. Il sera plus tard considéré comme un haut fonctionnaire « pas comme les autres » du fait de sa formation atypique[5].
Carrière
Après son service militaire en Afrique du Nord puis en Martinique[3], il fait ses débuts comme archiviste départemental de la Loire-Atlantique[3] (1949)[1].
À sa sortie de l'ENA en 1955, il choisit le corps des administrateurs civils[3]. Devenu chef de cabinet du préfet délégué à Tizi-Ouzou, il passe l'année suivante au service du préfet du Morbihan[3].
En 1957, il est directeur du cabinet du préfet des Basses-Pyrénées, avec rang de sous-préfet, puis occupe les mêmes fonctions dans les Bouches-du-Rhône (1960)[3]. Il suit en 1963 Raymond Haas-Picard à la préfecture de la Seine, dont il devient cette fois le directeur adjoint de cabinet[3].
En 1966, il est chef de cabinet du ministre de l'Intérieur, Roger Frey, avant de devenir son conseiller technique au ministère des Relations avec le Parlement, l'année suivante[3].
En 1968, il est quelques mois à la tête du service de liaison interministérielle pour l'Information[3]. Il rejoint ensuite la direction de l'Architecture au ministère des Affaires culturelles[1].
Son premier poste de préfet est dans le Lot, en 1971[1].
En 1973, puis 1974, il dirige le cabinet d'Alain Peyrefitte aux ministères des Réformes administratives, puis des Affaires culturelles et de l'Environnement[1]. Cette dernière année, il passe auprès du ministre de l'Éducation nationale, René Haby[1].
Il revient dans la préfectorale à la tête du Doubs et de la région Franche-Comté en 1977[1].
Nommé directeur général de la Marine marchande en [1], il est candidat en juin suivant sous les couleurs du Rassemblement pour la République aux élections législatives dans la 3e circonscription des Côtes-du-Nord[6].
En 1982, il est détaché comme directeur général des services du département de Seine-et-Marne[1]. Son dernier poste, en 1986, est celui de président des Autoroutes du sud de la France et de la Société de l'autoroute basque[1].
Il a présidé[Quand ?] l'Association des hauts fonctionnaires de l'État en service détaché[3].
Retraite et mort
Il est admis à la retraite fin 1991[1].
Il meurt le [7].
Vie personnelle
Époux d'Anne Denieul-Cormier, il a trois enfants, dont l'avocat Jean-Marie Denieul[1].
Récompenses et distinctions
Décorations
- Commandeur des Arts et Lettres[3].
- Commandeur des Palmes académiques[3].
- Officier de la Légion d'honneur (1986)[1].
- Officier de l'ordre national du Mérite[3].
- Chevalier du Mérite civil[3].
Notes et références
Voir aussi
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