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évêque de Wallis-et-Futuna De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Darmancier, né le à Izieux, dans l’actuelle commune de Saint-Chamond (Loire), mort à 66 ans le , a été vicaire apostolique puis le premier évêque des îles Wallis-et-Futuna entre et .
Michel Darmancier | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Michel Maurice Augustin Marie Darmancier | |||||||
Naissance | Izieux |
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Ordre religieux | Société de Marie (Maristes) | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | 15e arrondissement de Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Pierre-Paul-Émile Martin (pl) |
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Dernier titre ou fonction | Évêque émérite de Wallis-et-Futuna | |||||||
Évêque de Wallis-et-Futuna | ||||||||
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Vicaire apostolique de Wallis-et-Futuna | ||||||||
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Évêque titulaire d'Augurus (de) | ||||||||
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« Stella duce » | ||||||||
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Il est ordonné prêtre pour la société de Marie le . Prêtre à Lyon, il part pour l’Océanie en [1]. Arrivé à la fin de cette année-là en Nouvelle-Calédonie, il y est missionnaire. Plusieurs responsabilités lui sont confiées : directeur du séminaire de Païta, et curé de la cathédrale de Nouméa. Il s’occupe aussi du Semeur calédonien, hebdomadaire catholique[2].
Le , il est nommé vicaire apostolique de Wallis-et-Futuna, en recevant le titre d’évêque titulaire d’Augurus (de). Il est consacré le par Pierre-Paul-Émile Martin (pl), vicaire apostolique de Nouvelle-Calédonie, à Nouméa même avant d’arriver le à Wallis où il prend aussitôt possession de son siège[3].
Il participe aux quatre sessions du concile Vatican II[4],[5]. Le , il intervient pour plus de tolérance dans l’Église et le suivant, pour défendre la prière commune comme voie privilégiée de l'œcuménisme[5],[6].
Le , le vicariat apostolique de Wallis-et-Futuna est élevé au rang de diocèse et Michel Darmancier devient alors son premier évêque. Dans une lettre pastorale de , il met en garde contre l’alcoolisme[7] :
« Des hommes, des jeunes, principalement le jour de la paie, achètent de la bière par cartons et boivent dans leur api ou dans la brousse jusqu’à la dernière bouteille. La même chose avec le whisky ou le rhum (…) On voit même des enfants de l’école (moins de 15 ans) ivres d’avoir bu de la bière. »
Il assiste aux Jeux du Pacifique, lors de l’édition de 1971 (en), à Papeete, sur l’île de Tahiti dont il estime qu’ils ont « une importance considérable pour l’avenir de la jeunesse en Océanie »[8]. Lolesio Fuahea, nommé évêque auxiliaire le , lui succède le . Il meurt le .
En , le service des Postes et des Télécommunications de Wallis-et-Futuna émet un timbre, d’une valeur de 500 francs Pacifique, reproduisant son blason[9],[10].
Il a publié une nécrologie de son prédécesseur Alexandre Poncet[11].
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