Mercure historique et politique
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Le Mercure historique et politique est une revue française publiée aux Pays-Bas entre 1686 et 1782, faisant chaque mois la relation de nouvelles provenant de France et de différents pays d’Europe[1].
Titre
Le titre complet de la revue était habituellement :
"MERCURE HISTORIQUE ET POLITIQUE,
Contenant l'état présent de l'Europe & ce qui se passe dans toutes les Cours;l'interét des Princes, leurs brigues & généralement tout ce qu'il y a de curieux pour le
Mois de [nom du Mois & année 16.. / 17..].
Le tout accompagné de Réflexions Politiques sur chaque Etat.
M [orné, en logotype]
(...)."
Quelques autres titres sont apparus parfois[2] :
- "Mémoire de ce qui se passe de plus considérable dans toutes les Cours de l'Europe, le tout accompagné de réflexions".
- "Lettres historiques, contenant ce qui se passe de plus important en Europe, et les Réflexions nécessaires sur ce sujet".
- Début 1781, le titre est changé en "Mercure historique, politique et littéraire", avant de revenir au titre initial.
Localisation
La revue, destinée en premier à un public francophone, est installée en dehors des frontières françaises pour éviter la censure royale[3].
De 1686 à 1688, elle mentionne une édition à Parme mais il semble qu’elle soit installée dès l’origine à La Haye. Le privilège des États de Hollande et de Frise-Occidentale est ajouté en 1688.
L’éditeur Henri Van Bulderen est indiqué à partir de juillet 1689, puis de 1716 pour la mention d’autres noms de libraires hollandais.
Histoire de la revue
Le Mercure historique et politique a été fondé par Gatien de Courtilz de Sandras , militaire puis polygraphe (1644-1712), qui l’anime jusqu’en avril 1693[4].
Parmi ses successeurs, on trouve les noms de La Brune, Saint-Hélier, Saint-Bonnet, Guyot, et le plus marquant : Rousset, qui dirige la revue de 1724 à 1750.
En octobre 1759, Maubert de Gouvest, journaliste à Bruxelles, obtient de Malesherbes, avec la protection de Choiseul, l'autorisation de circulation de la revue en France, malgré l'hostilité du Parlement de Paris[5].
Le dernier directeur est Le Fébure de Saint-Ildephont, qui rajoute la mention « et littéraire » au titre. Cette nouvelle orientation est mal perçue des lecteurs. La veuve Staatman, dernière éditrice, décide de la suppression de la revue après la livraison d’avril 1782.
Contenu
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