Megève
commune française du département de la Haute-Savoie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Megève ([məʒɛv]), parfois sous la forme ancienne de Mégève[Note 1], est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village est un véritable centre urbain situé en altitude, il comptait 2 961 habitants en 2021, ce qui en fait la trente-deuxième ville haut-savoyarde.
La commune se situe au carrefour entre les massifs préalpins du massif du Giffre au nord, et de la chaîne des Aravis à l'ouest et du massif alpin du Beaufortain au sud-est. Le bourg est bâti sur un col qui sépare les bassins versants de l'Arly au sud-ouest de celui de l'Arbon au nord-est.
Située dans le canton de Sallanches en Haute-Savoie, son important essor touristique remonte aux années 1910 lorsque la famille Rothschild décida d'en faire un de ses lieux de villégiature. Il s'agissait pour elle de bâtir une concurrente française à la station suisse de Saint-Moritz. La volonté était de créer une station de sports d'hiver portant le symbole de l'art de vivre à la française. Megève a été très convoitée dès ses débuts, les plus grandes têtes couronnées y ayant fait des séjours. Au XXIe siècle, Megève est une station de sports d'hiver de renommée internationale.
Megève surplombe la vallée de l'Arve, située sur un col qui sépare les bassins versants de l'Arly (Val d'Arly) au sud-ouest de celui de l'Arbon au nord-est. Elle est dominée par les hauteurs du Christomet, du sommet des Salles, du mont d'Arbois — un belvédère sur le mont Blanc —, du mont Joly et de Rochebrune. La commune se situe dans le canton de Sallanches, en Haute-Savoie.
La Giettaz (Savoie) | Sallanches, Combloux, Demi-Quartier | |||
Praz-sur-Arly | N | Saint-Gervais-les-Bains | ||
O Megève E | ||||
S | ||||
Hauteluce (Savoie) | Les Contamines-Montjoie |
La situation de Megève la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[3]. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Bourg-Saint-Maurice, dans la vallée de la Tarentaise, relevées sur la période 1981-2010[4].
La commune est traversée par la route départementale 1212, reliant Albertville à Sallanches. Depuis Albertville (31 km), on peut se connecter à l'A430, et depuis Sallanches (13 km), on peut rejoindre l'autoroute A40, dite « autoroute blanche »[M 1].
La commune possède son propre réseau transport avec des navettes gratuites, les meg-bus[M 2]. Durant la saison de ski (décembre à mars), la station met à disposition également des ski-bus gratuits qui sillonnent la station. Ils relient la gare routière, située au centre-ville, aux massifs du mont d'Arbois, de Rochebrune, de la Côte 2000 et du Jaillet. Durant la période estivale, les bus deviennent payants. De nombreuses calèches et de nombreux taxis sont situés au centre-ville.
L'autogare de Megève constitue également un arrêt de bus pour les liaisons SNCF[M 1]. La communauté de communes Pays du Mont-Blanc a mis en place depuis l'automne 2013 un réseau de transport en commun à la demande sur son territoire, le FACILIBUS[M 2]. La commune appartient également au réseau Cars Région Haute-Savoie en partenariat avec la compagnie SAT (Société Alpes Transports), permettant de relier le reste du département par des lignes régulières : 82 (Chamonix> Praz-sur-Arly), 83 (Sallanches> Praz- sur-Arly)[M 2]. Deux compagnies privées se trouvent dans l'autogare (Autocars Borini, Cars Megève-Genève)[M 1]. Le village est ainsi relié aux gares de Sallanches - Megève (12 km)[M 1] ou de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (15 km).
On peut également prendre l'une des compagnies aériennes de l'aéroport international de Genève Cointrin en Suisse (le plus proche, à 70 km) ou l'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc (75 km), situé sur la commune de Meythet, voire également Lyon-Saint-Exupéry (208 km)[M 1]. La station dispose d'un altiport[M 1].
Au , Megève est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sallanches[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[6],[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,8 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (11,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nombre total de logements dans la commune est de 9 138[11]. Parmi ces logements, 21,6 % sont des résidences principales, 76,6 % sont des résidences secondaires et 1,8 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 21,2 % des maisons individuelles, 73,4 % sont des appartements et enfin seulement 5,4 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 50,9 %[11]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. Le nombre de locataires est de 35,6 % sur l'ensemble des logements qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[11]. Les habitants de la commune sont 13,5 % à être logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage n'est que de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 8,8 % sont des studios, 22 % sont des logements de deux pièces, 26,7 % en ont trois, 22,8 % des logements disposent de quatre pièces, et 19,7 % des logements ont cinq pièces ou plus[11].
Le prix de l'immobilier, pour l'année 2007, s'élève en moyenne à 7 827 €/m2 au Mont-d'Arbois, et environ 15 000 €/m2 en centre-ville.
Le toponyme de Mégève devient officiellement par décret du 27 février 1961 (paru au JO du ), « Megève »[12],[13],[2].
Le nom Mégève, proprement Medzève en savoyard, Media aquarum[12] signifie au milieu (*medz < latin medium) des eaux (ève < latin acqua)[14], se référant à sa position géographique au milieu de l'Arbon et de l'Arly, ou peut-être entre les deux torrents qui forment l'Arly, le ruisseau du Glapet et le ruisseau du Planay[12]. On estime que le nom pourrait également provenir de meg, « montagne » associé au suffixe -ève, signifiant « entre les montagnes »[14].
On trouve la mention Megève, Megeva en 1212, Prior de Megeva vers 1344, Mégêve en 1791[14]. Si l'on a utilisé les graphies Mégève ou Megève indifféremment au cours des siècles suivants, l'orthographe actuelle a été fixée par décret le [12],[2].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Mezdiva (graphie de Conflans) ou Megéva (ORB)[15].
Ses habitants sont appelés les Mégevannes et Mégevans[2].
La mythique fondation de ce village fait intervenir le sire Faulignac de Gibertain qui tua un dragon, dont le sang forma la vallée où se trouve l'actuelle commune[réf. nécessaire].
Une légende[16][source insuffisante] transmise oralement par les familles de Megève encore aujourd'hui attribue la création de Megève à Muffat et Grosset, qui auraient tué une vipère volante qui empêchait que l'on vive en ce lieu. Cette légende expliquerait également le nom du lieu-dit Tirecorde. Cette légende orale a été mise à l'écrit le par Jean Baptiste Berthet dans son Histoire de Megève et s'étale sur deux parties de son œuvre en six parties.
François Capré (1620 - 1705), dont la famille serait présente dans la vallée depuis le XIIIe siècle, président de la Chambre des comptes du duché de Savoie, achète les seigneuries de Megève et de Demi-Quartier, le [17],[18].
En 1792, le duché de Savoie est annexé par la France. Megève devient le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Demi-Quartier et de Praz-de-Megève, au sein du district de Cluses, dans le département du Mont-Blanc. Lors de la création du département du Léman, le , le canton de Megève est maintenu avec d'autres — Sallanches, Flumet, Saint-Gervais et Chamonix — dans le Mont-Blanc afin de garder une certaine légitimité à l'appellation Mont-Blanc, puis par la loi du 28 pluviose de l'An VIII (), il en est détaché[19].
Lors de la nouvelle annexion de la Savoie par la France en 1860 du duché, Megève devient une commune du nouveau département de la Haute-Savoie.
En 1869 une partie de la commune en est séparée pour former la nouvelle commune du Pratz[20].
Pour ce qui est de l'eau de Megève, la source Saint-Michel fut exploitée au début des années 1900 et vendue comme eau minérale de table[réf. souhaitée].
La Tanneries, au XIXe siècle, jusqu'à cinq tanneries artisanales ont existé sur la commune. La dernière a fermé ses portes lors de la Première Guerre mondiale[réf. souhaitée].
Les Mégevans sont surnommés en savoyard lu piláte(e), en lien avec de la présence de Ponce Pilate sur la croix du Calvaire[21].
La station de sports d'hiver de Megève a été créée dans l'entre-deux-guerres par une branche des Rothschild. En effet, Noémie de Rothschild, épouse du baron Maurice de Rothschild, pendant la Première Guerre mondiale, est choquée de fréquenter les Allemands dans les stations suisses, notamment Saint-Moritz, et s'engage donc à trouver un lieu en France pouvant accueillir l'aristocratie européenne sans avoir à fréquenter les ennemis d'hier[22]. Aidée par des techniciens suédois, elle hésite entre le bourg et celui de Tignes. En 1921, elle fait le choix de Megève. Il semble que la pratique du ski existait déjà aux alentours du bourg en 1916, voire peut-être même 1910 ou 1913[23],[24]. La baronne fait l'acquisition de terrain et fait construire le Palace des Neiges, un hôtel de luxe au Mont d'Arbois, dès 1921[25]. Durant les hivers 1922-23, puis 1923-24, Albert Ier de Belgique se rend dans le bourg savoyard apportant un certain prestige au lieu[25].
En 1926, la baronne commande un chalet à l'architecte Henry Jacques Le Même qui devra cependant être : « Un chalet qui ressemble aux fermes du pays mais avec un intérieur très confortable, avec de grandes fenêtres ouvertes sur les paysages, une vraie cheminée, un porche abrité des tempêtes et un ski-room pour farter les skis. »[26]. Celui-ci réalise un chalet moderne, avec un sous-sol réservé aux domestiques avec un ski-room, un rez-de-chaussée accueillant les pièces de service, un 1er étage avec les pièces à vivre, souvent accessible depuis l'extérieur, et dans les combles, les chambres. C'est un succès. En 1927, la princesse Angèle de Bourbon commande le sien[27].
Par ailleurs, si en 1920, il y avait 5 hôtels, ils sont 25 neuf ans plus tard[réf. souhaitée].
La station se développe et dès 1933, on inaugure le téléphérique de Rochebrune. Trois ans plus tard, c'est celui permettant de relier la station au mont d'Arbois qui est ouvert[26].
Anciennement rattachée au syndicat mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement 14 communes), elle est depuis 2013 membre de la communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avec Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon, Demi-Quartier, Domancy, Passy, Praz-sur-Arly, Saint-Gervais-les-Bains et Sallanches (les 4 autres communes ont formé la communauté de communes de la vallée de Chamonix Mont-Blanc).
Megève relève de l'arrondissement de Bonneville et de la sixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Charles Feige | ||||
1944 | 1949 | Paul Caillet[28] | Haut fonctionnaire et préfet honoraire | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
(décès) |
Charles Feige | DVD | Conseiller général du canton de Sallanches (1951 → 1955) | |
André Mollard | DVD | Négociant en spiritueux Conseiller général du canton de Sallanches (1955 → 1974) | ||
Gilbert Le Bescond (1926-2010) | RI puis app. RPR | Hôtelier Conseiller général du canton de Sallanches (1974 → 1982) | ||
Gérard Morand | UDF puis UMP | Commerçant, suppléant du député Claude Birraux (1981-1988) | ||
Sylviane Grosset-Janin | UMP | Agricultrice | ||
En cours | Catherine Jullien-Brèches | DVD puis LR | Commerçante 1re vice-présidente de la CC Pays du Mont-Blanc (2014 → ) Conseillère départementale depuis 2021 | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Elle est très appréciée de l'élite française par sa discrétion, son art de vivre et sa qualité de vie.[réf. nécessaire]
Les habitants de la commune sont appelés les Mégevans[2],[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2021, la commune comptait 2 961 habitants[Note 5], en évolution de −7,76 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2021 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 255 | 4 750 | 4 509 | 3 960 | 3 878 | 3 326 | 3 036 | 2 961 | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,6 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 449 hommes pour 1 594 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,80 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 3,1 | |
11,5 | 16,9 | |
18,7 | 21,7 | |
25,6 | 23,6 | |
14,2 | 13,0 | |
16,1 | 9,8 | |
13,1 | 11,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,4 | |
5,9 | 7,9 | |
14,2 | 15,3 | |
20,7 | 20,3 | |
21,8 | 21,4 | |
17,4 | 15,6 | |
19,5 | 18 |
Le nombre total de ménages à Megève est de 1 974. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Ménages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
---|---|---|---|---|---|---|
Megève | 34,4 % | 31,8 % | 15,1 % | 13,4 % | 4,1 % | 1,2 % |
Moyenne nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
Sources des données : INSEE[36] |
Megève possède deux écoles maternelles, deux écoles primaires et deux collèges.
La Maison de Santé regroupe 7 médecins généralistes, un laboratoire de biologie médicale, 7 infirmiers, 1 pédicure / podologue, 1 psychologue clinicienne et 1 orthophoniste.
Megève (Le Mont d'Arbois, La Princesse, Le Jaillet, Rochebrune, La cote 2000), Saint-Gervais-les-Bains, Combloux, La Giettaz, Cordon et Saint-Nicolas-de-Véroce forment à eux tous un domaine de 162 pistes : le domaine « évasion Mont Blanc ». Ce domaine compte plus de 450 km de piste avec des panoramas exceptionnels ainsi qu'une vue permanente sur le Mont-Blanc.
Le domaine offre une grande diversité de pistes : pistes vertes comme la « Mandarine », mais aussi pistes noires comme la « Rosay » ou « La Princesse Noire ». L'avantage de la faible altitude de la station est que les sapins bordent les pistes et que de nombreuses coursives à travers eux sont possibles.
Megève accueille des courses cyclistes. Elle fut au départ de la dernière grande étape de montagne du Tour de France 2016 et de même de l'Etape du Tour-Mondovélo entre Megève et Morzine quelques jours plus tôt. L'ascension vers l'altiport de Megève, classée en 2e catégorie, est au programme du final de la 4e étape puis de la 5e étape du critérium du Dauphiné 2020. La quatrième étape fut remportée par Lennard Kämna. La cinquième et dernière étape fut gagnée par Sepp Kuss alors que Daniel Martínez remportait pour sa part le classement final, devançant Thibaut Pinot et profitant également du forfait de Primož Roglič, leader avant le départ de l'étape. La montée de Megève est au programme de la 15e étape du Tour de France 2023.
Par ailleurs, Megève accueille chaque année au mois de juin la cyclosportive Time Megève Mont-Blanc.
Toutes les disciplines peuvent être pratiquées sur la commune de Megève, telles que :
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Mont-Blanc, La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, ou l'édition locale Le Faucigny.
Megève a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » en 2012 et 2013 par @@[Note 6].
Le revenu moyen par ménage mégevan est de 21 258 €/an, ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui s'élève à près de 15 027 €/an[44].
Le taux de chômage, en 1999, pour la commune s'élève à 3,7 %[44], avec un nombre total de 82 chômeurs. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 86 % ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 48,5 % d'actifs contre 19,2 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 21,2 % de jeunes scolarisés et 11,1 % de personnes sans activité[44].
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Megève | 2 % | 18,1 % | 5,2 % | 15,8 % | 37,3 % | 21,5 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[45] |
Le nombre d'entreprises et d'établissements total au était de 971. Megève a atteint un nombre de 97 créations d'entreprises pour l'année 2004. Elle se situe ainsi au 490e rang national. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[46]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 2,2 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de vingt et un, les industries des biens de consommation représentent 0,7 % avec sept établissements, les industries des biens d'équipement une part de 0,2 % avec deux entreprises, l'industrie des biens intermédiaires comporte six entreprises soit 0,6 %, l'énergie s'élève à 0,2 % avec ses deux entreprises, la construction avec ses quatre-vingt-douze entreprises représente 9,5 %, le commerce représente pas moins de 22 % du nombre total d'entreprises avec deux cent quatorze établissements, le transport comprend vingt deux établissements soit 2,3 %, les activités immobilières totalisent cent cinquante deux entreprises soit 5,4 %, les services aux entreprises représentent 7,7 % avec soixante quinze établissements, les services aux particuliers comprennent quatre cent trente deux entreprises soit 44,5 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre quarante six entreprises soit 4,7 % du nombre d'établissements total.
En 2018, la capacité d'accueil de la station de tourisme, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 41 353 lits touristiques répartis dans 7 298 établissements[Note 7] (40 694 lits et 7 217 établissements en 2014)[48]. Les hébergements se répartissent comme suit : 344 meublés ; 5 résidences de tourisme ; 32 hôtels (27 selon l'INSEE) ; 2 hôtelleries de plein air ; 7 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse/maisons familiales ; 1 Chambre d'hôtes[47].
Les établissements hôteliers se répartissent ainsi, sept possèdent un label 5 étoiles, quatre à 4 étoiles, neuf à trois étoiles et six à 2 étoiles, en 2018, selon l'INSEE[insee 1].
Megève a quatre restaurants étoilés[49] au guide Michelin.
La station a obtenu plusieurs labels. Ainsi en 2016, elle est classée « Famille Plus Montagne », « Station village de charme », « Stations grands domaines » et « Montagne douce »[50]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[50].
Elle fait également partie du réseau Best of the Alps[51] qui regroupe les plus prestigieuses stations des Alpes.
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[52], mais aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[53]. Par ailleurs, elle compte six objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[54] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[55].
Megève possède également un riche patrimoine issu de son développement touristique et de son rôle de « station climatique » dès le début du XXe siècle. Ce ne sont pas moins de 82 édifices (maisons, chalets, lotissements) qui ont ainsi retenu l'attention[56].
En 2014, la commune obtient le niveau « 4 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[63].
La commune abrite le Musée du Haut Val d’Arly. Il s'agit d'une ferme du XIXe siècle qui fut transformée en un lieu de mémoire de la vie paysanne d'antan[64].
De nombreuses personnalités séjournèrent à Megève. D'ailleurs la commune fut qualifiée de « 21e arrondissement de Paris » par Jean Cocteau[65]. Parmi ces personnalités, on peut citer :
Blason | D’azur à une tête et col de chèvre coupés d’argent, au chef d’or
D'azur à la tête de chamois d'argent, au chef d'or[67].
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Détails |
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Le logotype officiel de la commune est une version stylisée du blason de la ville.
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