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Fritz Winkelstroeter, dit Medhananda (Pforzheim, - Pondichéry, Inde, ), est un penseur, philosophe et égyptologue allemand du XXe siècle. Après avoir été disciple de Sri Aurobindo, il entreprend des recherches sur l'Égypte antique et sa symbologie ainsi que sur la psychologie humaine, en particulier la conscience de soi.
Medhananda | |
Égyptologue | |
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Pays de naissance | Allemagne |
Naissance | Pforzheim |
Décès | (à 86 ans) Pondichéry |
Conjoint | Jeanne Winkelstroeter puis Yvonne Artaud |
Autres activités | Écrivain, philosophe |
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Medhananda (né Fritz Winkelstroeter) est né à Pforzheim en Allemagne. Il apprend le latin et le grec et parle couramment le français et l'anglais. En dépit de son intérêt précoce pour les cultures anciennes, leur symbolique et leur spiritualité, il se plie au souhait de son père et étudie le droit à Munich et Paris. Durant cette période, il a le privilège d'étudier en parallèle le chinois sous la direction du professeur émérite Richard Wilhelm, auteur des traductions du I Ching, du Tao Te Ching et de nombreux autres textes anciens.
En 1934, bien qu'engagé sur une carrière juridique prometteuse, il quitte l'Allemagne accompagné de Jeanne, sa femme française pour fuir la montée du nazisme. Ils gagnent Tahiti en Polynésie française et s'installent sur son île sœur Moorea où ils achètent 200 hectares de forêt vierge, construisent une petite maison et s'établissent en tant que fermiers, cultivant la vanille et le café. Leurs trois enfants grandissent à Moorea et s'intègrent à la communauté polynésienne. C'est dans le silence pénétrant de cette forêt que Medhananda commence à explorer les niveaux de conscience accessibles à sa conscience de soi. Il poursuivra ensuite ses méditations sur l'île de Mehetia. Il a également de nombreuses occasions d'explorer et d'étudier la culture préchrétienne, ancienne gnose de la Polynésie. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est emprisonné près de Tahiti comme ressortissant d'un pays ennemi. Après sa libération en 1946, il découvre et s'imprègne des écrits du philosophe indien Sri Aurobindo, et en 1952 rejoint l'Ashram de Sri Aurobindo à Pondichéry (Inde) où il est chargé de la gestion de la bibliothèque dudit Ashram. Pendant plusieurs années, il enseigne l'histoire des religions au Centre International d'Éducation Sri Aurobindo, une fonction pour laquelle il était qualifié par son intérêt et ses études de toute une vie sur les cultures spirituelles des différents âges et parties du monde.
En 1965 il devient l'éditeur de la revue trimestrielle « Equals One » pour laquelle il rédigera de nombreux articles. En 1978, il fonde avec Yvonne Artaud, sa collaboratrice, le Identity Research Institute (Institut de Recherche sur l'Identité), une fondation à but non lucratif pour la recherche psychologique. C'est à cette période qu'il commence une recherche intérieure sur l'exploration de la symbologie des hiéroglyphes et pictographes de l'Égypte antique en utilisant l'approche psychologique que son maître Sri Aurobindo avait initiée pour l'interprétation des Vedas indiens (les anciens textes spirituels indiens). Medhananda écrit : « Notre travail ne peut être dissocié des enseignements de Sri Aurobindo et de ce que nous avons appris d'eux, non plus que de sa recherche sur la signification profonde des symboles védiques ».
Le nom Medhananda est un programme, un exercice, un processus de transformation : pour atteindre l'ananda (la félicité, la béatitude) vogue dans le medha, l'esprit.
L'institut de Recherche sur l'Identité (IRISI) fut fondé en 1978 à Pondichéry par Medhananda et Yvonne Artaud comme un centre à but non lucratif ayant pour objet la recherche sur la psychologie fondamentale et la conscience de soi.
Les études et recherches de l'Institut comprennent :
Les recherches de Medhananda et Yvonne Artaud sont basées sur les travaux sur la conscience de Sri Aurobindo, selon lequel la conscience est composée de plusieurs structures, dimensions et niveaux d'intensité différents, et se présente donc de manière différente au cours de l'évolution humaine. Dans la structure mentale de la conscience qui prédomine à l'heure actuelle, nous exprimons notre savoir intellectuel au travers de pensées et de mots; à une époque plus ancienne de l'histoire humaine, les rêves, les sensations intérieures et le savoir mystiques étaient exprimés au travers d'images et de symboles.
Medhananda et Yvonne Artaud ont démontré que les mythes, rêves, contes et dieux des anciens peuples sont l'expression de mouvements intérieurs de l'âme et de la conscience. Ils ont découvert que les anciens textes, en particulier ceux des anciens égyptiens contiennent une compréhension profonde de la psychologie[1], des archétypeq et des mouvements de conscience qu'ils expriment au travers d'images et de symboles.
Le jeu de l'Éternité (également appelé Jeu du Ballon d'Or) est composé de 64 cartes et d'un livret contenant les différentes règles du jeu ainsi que les interprétations détaillées de chaque carte. Le but du jeu est de nous faire prendre conscience des différents aspects de notre Moi intérieur.
Medhananda dit à propos du jeu de l'Éternité :
« Le jeu de l'Éternité est ontologique et cosmologique, un jeu mythique et psychologique dans laquelle les mystères et les archétypes, les pouvoirs et les forces, les royaumes et les dominions, les chakras et les avatars, les trônes et les méditations, les samadhis et les illuminations sont tous portés à notre connaissance à travers leurs symboles, afin que nous puissions nous familiariser avec eux, les connaître, jouer avec eux, sans manque de respect, mais aussi sans craintes superstitieuses. Lentement, nous sommes amenés à les reconnaître comme une partie de nous-mêmes dans cette unité de la conscience et de la vie et de bonheur que nous sommes tous. »
Medhananda dédie ce jeu à son professeur Sri Aurobindo La philosophie et la psychologie du jeu sont inspirés de leurs enseignements éclairés.
Ces cinq livres écrits par Medhananda avec la proche collaboration d'Yvonne Artaud nous montrent une grande variété d'images égyptiennes et par le biais de commentaires larges mais précis et d'interprétations, nous aident à atteindre une perception plus profonde des différents aspects de notre être, et de nos nombreux mouvements et états de conscience.
Les symboles n'étant aucunement limités dans leur vaste sens multidimensionnel, chacun d'eux nous encourage à l'explorer (et donc à nous explorer nous-même) plus profondément dans la recherche de la connaissance de soi. Les livres se veulent être un stimulus et un guide pour de telles explorations intérieures.
Ce livre est actuellement en cours de traduction en Français.
Une version allemande du Chemin d'Horus fut publié en 1991 par Bonz Verlag GmbH, sous le titre : Der Weg des Horus, Bilder des inneren Weges im alten Aegypten, en tant que Volume 8 de « Therapeutische Konzepte der Analytischen Psychologie C.G. Jungs (Concepts thérapeutiques de la psychologie analytique de C.G. Jung). Elle est actuellement épuisée mais sera rééditée.
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