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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Maurice de La Fargue, né le à Chantilly et mort le à Garchizy, est un journaliste et diplomate français.
Maire de Pougues-les-Eaux | |
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Comte |
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Louis-Maurice de Lafargue est le fils de Marie-Louise-Hortense Bellet et de Maurice-Gabriel de Lafargue (1807-1899), propriétaire à Chantilly[1]. Les chefs de la famille Lafargue portent le titre de « comte de la Fargue » depuis l'acquisition, en 1770, du comté de Blénac (Saintonge) par le trisaïeul de Maurice, Jean-Baptiste de la Fargue (1690-1782), lieutenant-général des armées du roi[2].
Attaché à la Caisse des dépôts et consignations, Maurice de La Fargue donne sa démission en 1879 et se lance dans le journalisme[3]. Catholique et royaliste, il devient en [4] le rédacteur en chef du Moniteur de la Nièvre, un journal monarchiste de Nevers.
Lors des élections municipales de 1888, Maurice de La Fargue est élu à Pougues-les-Eaux sur la liste « conservatrice » (royaliste) du maire sortant Maurice Bert, dont il devient l'adjoint. Bert ayant été suspendu par le préfet, De La Fargue est élu maire par ses quinze colistiers le de la même année[5]. Il assure ce mandat pendant un an, jusqu'à la réélection de Bert.
En mai-, Maurice de La Fargue quitte le Moniteur de la Nièvre pour prendre la direction de la Presse, journal parisien récemment acquis par le député de la Nièvre Jules Jaluzot. L'année suivante, il dirige provisoirement la Patrie, un autre titre appartenant à Jaluzot, avant de céder cette place à Albert Dauriat afin de pouvoir se consacrer exclusivement à la Presse[6].
À l'occasion des élections municipales parisiennes de 1893, Maurice de La Fargue présente sa « candidature libérale indépendante » dans le quartier des Ternes. Le conseiller municipal sortant de ce quartier est le radical Paul-Louis Viguier, dont le directeur de la Patrie n'hésite pas à attaquer l'appartenance à la franc-maçonnerie. Dans sa profession de foi, De La Fargue réclame notamment la réintégration des sœurs dans les hôpitaux de la capitale et l'instauration du référendum municipal[7]. Concurrencé auprès de l'électorat catholique et conservateur par le riche marchand de bois A. Gillet, candidat des « ralliés », De La Fargue n'obtient que 446 voix au premier tour. Il termine ainsi en quatrième position, derrière le révisionniste Louis Gazon (805 voix), et très loin derrière Gillet (1 231) et Viguier (2 407). De La Fargue puis Gazon se désistent alors en faveur de Gillet[8], qui est cependant battu au second tour par Viguier[9].
En 1894, le comte de la Fargue est l'un des fondateurs et des secrétaires du « Denier des veuves et des vieillards », œuvre philanthropique financée par son ami le comte de Laubespin. Placée sous le patronage de l'Association des journalistes parisiens, elle est présidée par Alfred Mézières[3].
Congédié par la société propriétaire de la Presse en 1896, Maurice de La Fargue crée l'année suivante une agence de presse, la Correspondance politique, parlementaire et diplomatique, dont il prend la direction[3]. Il est également le correspondant du journal montréalais La Patrie[1] et devient un spécialiste des questions relatives au Canada et à la Bulgarie[10].
Conseiller commercial puis secrétaire honoraire de l'Agence diplomatique de Bulgarie en France, le comte de la Fargue a été consul de Bulgarie jusqu'en 1915. En 1898[11], il a accepté les fonctions de commissaire général adjoint de la section bulgare à l'Exposition universelle de 1900[1]. Il a également été nommé conseiller du commerce extérieur de la France[10].
Il meurt le dans sa propriété des Révériens, à Garchizy. Il est inhumé au cimetière cette dernière commune[12].
Récipiendaire de nombreuses distinctions honorifiques, Maurice de La Fargue était notamment :
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