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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Maurice Schmitt, né le à Marseille, est un général d'armée français. Il est chef d'état-major de l'Armée de terre du au , puis chef d'état-major des armées du au et gouverneur des Invalides jusqu'au .
Gouverneur des Invalides | |
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Chef d'état-major des armées | |
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Chef d'état-major de l'armée de terre | |
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Naissance | |
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Fils du général Gaston Schmitt, Maurice Schmitt entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en . Après son stage à l'École d'application de l'artillerie, il est affecté au 1er régiment d'artillerie coloniale de Melun.
Désigné pour servir en Extrême-Orient en , il est affecté au 4e régiment d'artillerie coloniale puis à l'artillerie du groupement opérationnel du Nord-Ouest (GONO), nom de la garnison de Diên Biên Phu. Fait prisonnier le , il est libéré le suivant.
Chevalier de la Légion d'honneur à l'âge de 25 ans, instructeur à l’École d'application de l'infanterie jusqu'en , il est ensuite affecté au 3e régiment de parachutistes coloniaux en Afrique du Nord où il commande la compagnie d'appui de à . Une de ses citations honore un « chef de section de parachutistes particulièrement dynamique et courageux » s’étant « brillamment distingué au cours des opérations de maintien de l’ordre » conduisant à « l'arrestation d’éléments terroristes importants »[réf. souhaitée]. En 1959, il est fait officier de la Légion d'honneur à l'âge de 29 ans.
Promu colonel en 1974, puis général de brigade en 1979, il devient chef d'état-major de l’Armée de terre en 1985 puis chef d'État-Major des armées en 1987 et responsable à ce titre des opérations des forces françaises pendant la guerre du Golfe en 1990 et 1991. Il est remplacé par l'amiral Jacques Lanxade le .
En 1990, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur[1] et devient gouverneur des Invalides en 1991, poste qu'il quitte en 1996. Il vit ensuite retiré à Marseille.
Après 2001, son nom est cité à plusieurs reprises[2],[3],[4] lorsqu'est évoquée la pratique de la torture pendant la guerre d'Algérie : plusieurs victimes l'accusent d'avoir lorsqu'il était lieutenant dirigé l’école Sarouy, utilisée en 1957 comme centre d’interrogatoires et de tortures, qu'il aurait orchestrées[5]. Il réfute ces accusations qu'il qualifie de « pure affabulation ».
Ses accusateurs l'assignent en diffamation[6], dans deux procès qui se terminent pour l'un (contre Henri Pouillot) par la condamnation du général en 2005 et pour l'autre (contre Louisette Ighilahriz) par la relaxe du général en 2007[7]. Le général gagne à son tour un procès en diffamation contre Henri Pouillot en 2007, ce dernier l'ayant accusé de défendre la torture.[réf. souhaitée]
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