Mathieu Péalardy

De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Mathieu Péalardy

Mathieu Péalardy dit Pélardy, né le à Vadans (Jura), mort le à Versailles (Seine-et-Oise), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Faits en bref Gouverneur de la Guadeloupe (intérim), 4 - 6 octobre 1799 ...
Mathieu Péalardy
Thumb
Fonction
Gouverneur de la Guadeloupe (intérim)
4 -
Biographie
Naissance
Décès
Autres noms
dit Pélardy
Nationalité
Activité
Période d'activité
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinction
Archives conservées par
Fermer

États de service

Résumé
Contexte

Il entre en service le , comme soldat au Régiment de Grenoble artillerie, et il passe sergent le . Le , il est incorporé comme sergent-major au régiment d’artillerie des colonies, et il sert aux Antilles de 1786 à 1791. Il est nommé lieutenant en troisième le , et il est de retour en France en 1791.

Il devient lieutenant en second le , et lieutenant en premier le . Capitaine le , il est employé à l’armée du Nord en 1792 et 1793, puis à l’armée de l’Ouest en septembre de cette dernière année. Directeur provisoire de l’artillerie de Port-Louis, il est désigné le pour commander l’artillerie des Îles du Vent dans les Petites Antilles. Arrivé le , il se distingue dans la défense de Pointe-à-Pitre, où les Anglais perdent 800 hommes, et le commissaire de la République Victor Hugues déclare « qu'il a bien mérité de la patrie »[2] et qu'il est promu directement au grade général de division provisoire le [3]. Il surprend les anglais en débarquant à Goyave et en utilisant les canons prêts à tirer contre eux[4].Il est confirmé dans son grade de général de division le suivant.

De retour en France le , à bord de la frégate « l’Enfant-de-la-Patrie », il est de nouveau envoyé sur les Îles du Vent le , comme commandant des troupes de la garnison française où il arrive le .

Le 11 vendémiaire an VIII (), l'Agent particulier du Directoire exécutif de la Guadeloupe Desfourneaux est arrêté par 46 conjurés qui ont convaincu Pélardy et le général Pâris[5],[6]. Il sera provisoirement agent particulier du Directoire exécutif de la Guadeloupe du 12 () au 14 vendémiaire (), le temps d'un vote[7]. Le 9 germinal an VIII (), le général Pâris et lui ont l'ordre d'embarquer sur le Dragon afin de répondre de leur acte lors du renvoi du général Desfourneaux en France[8]. Il se défendra le 4 messidor an IX () d'avoir participé à l'embarquement de Desfourneaux pour prendre sa place[9].

Le , démis de ses fonctions et renvoyé en France à bord de la frégate « la Vengeance », il est attaqué par la frégate américaine « la Constellation » et forcé de relâcher à Caracas au Venezuela, où il reste pendant sept mois.

De retour en Guadeloupe, il embarque le , à bord de la corvette « le Général Brune », et il est fait prisonnier par les Anglais le suivant, et conduit en Angleterre. Relâché sur parole, il est échangé après le traité de Paix d'Amiens en . Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Versailles.

Notes et références

Sources

Annexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.