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Mathieu Péalardy dit Pélardy, né le à Vadans (Jura), mort le à Versailles (Seine-et-Oise), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Gouverneur de la Guadeloupe (intérim) | |
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dit Pélardy |
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Service historique de la Défense (GR 7 YD 205)[1] |
Il entre en service le , comme soldat au Régiment de Grenoble artillerie, et il passe sergent le . Le , il est incorporé comme sergent-major au régiment d’artillerie des colonies, et il sert aux Antilles de 1786 à 1791. Il est nommé lieutenant en troisième le , et il est de retour en France en 1791.
Il devient lieutenant en second le , et lieutenant en premier le . Capitaine le , il est employé à l’armée du Nord en 1792 et 1793, puis à l’armée de l’Ouest en septembre de cette dernière année. Directeur provisoire de l’artillerie de Port-Louis, il est désigné le pour commander l’artillerie des Îles du Vent dans les Petites Antilles. Arrivé le , il se distingue dans la défense de Pointe-à-Pitre, où les Anglais perdent 800 hommes, et le commissaire de la République Victor Hugues déclare « qu'il a bien mérité de la patrie »[2] et qu'il est promu directement au grade général de division provisoire le [3]. Il surprend les anglais en débarquant à Goyave et en utilisant les canons prêts à tirer contre eux[4].Il est confirmé dans son grade de général de division le suivant.
De retour en France le , à bord de la frégate « l’Enfant-de-la-Patrie », il est de nouveau envoyé sur les Îles du Vent le , comme commandant des troupes de la garnison française où il arrive le .
Le 11 vendémiaire an VIII (), l'Agent particulier du Directoire exécutif de la Guadeloupe Desfourneaux est arrêté par 46 conjurés qui ont convaincu Pélardy et le général Pâris[5],[6]. Il sera provisoirement agent particulier du Directoire exécutif de la Guadeloupe du 12 () au 14 vendémiaire (), le temps d'un vote[7]. Le 9 germinal an VIII (), le général Pâris et lui ont l'ordre d'embarquer sur le Dragon afin de répondre de leur acte lors du renvoi du général Desfourneaux en France[8]. Il se défendra le 4 messidor an IX () d'avoir participé à l'embarquement de Desfourneaux pour prendre sa place[9].
Le , démis de ses fonctions et renvoyé en France à bord de la frégate « la Vengeance », il est attaqué par la frégate américaine « la Constellation » et forcé de relâcher à Caracas au Venezuela, où il reste pendant sept mois.
De retour en Guadeloupe, il embarque le , à bord de la corvette « le Général Brune », et il est fait prisonnier par les Anglais le suivant, et conduit en Angleterre. Relâché sur parole, il est échangé après le traité de Paix d'Amiens en . Il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à Versailles.
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