Matanzas
ville portuaire et municipalité de Cuba De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Matanzas est une ville portuaire et municipalité de Cuba, capitale de la province de Matanzas. Elle est appelée la « ville des ponts » et parfois « la Venise » de Cuba.
Matanzas | ||
Héraldique |
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Ville de Matanzas | ||
Administration | ||
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Pays | Cuba | |
Province | Matanzas | |
Municipalité | Matanzas | |
Code postal | 40100 | |
Indicatif téléphonique | +53 52 | |
Démographie | ||
Gentilé | Matancero/a | |
Population | 163 631 hab. (2022) | |
Densité | 441 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 23° 03′ nord, 81° 33′ ouest | |
Altitude | 20 m |
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Superficie | 37 090 ha = 370,9 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Cuba
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Grande ville industrielle, elle est aussi le quatrième port mondial pour l'exportation de sucre de canne.
Matanzas est située sur la côte nord au bord de la vaste baie de Matanzas (es), au nord-ouest de la province de Matanzas[1], à 102 km à l'est de La Havane et à 40 km à l'ouest de la péninsule de Hicacos où se trouve la station balnéaire de Varadero[2].
Elle doit son surnom de « ville des ponts » ou « la Venise » de Cuba aux dix-sept ponts enjambant les trois rivières qui traversent la ville : Rio Yumuri (en), San Juan, et Canímar.
L'aéroport Juan-Gualberto-Gómez est à l'est de la ville.
(océan Atlantique) (détroit de Floride) |
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Santa Cruz del Norte (Mayabeque) |
N | Cárdenas | ||
O Matanzas[1] E | ||||
S | ||||
Madruga (Mayabeque) |
Limonar |
La municipalité inclut 10 consejos populares[3] :
En 2022 la population de la municipalité est estimée à 163 631 habitants. Pour une surface de 370,9 km2, la densité est de 441,2 habitants/km²[4].
Sa population s'élevait à 143 706 habitants en 2004.[réf. nécessaire]
Matanzas est fondée en 1693 sous le nom de San Carlos y San Severino Matanzas à la suite d'un décret royal (real cédula) publié le , qui stipule que la baie et le port de Matanzas seraient colonisés par trente familles venant des îles Canaries. Le but des espagnols est de renforcer la ligne de défense de l'île et de l'espace marin au nord de Cuba — un projet commencé en 1681. Ils suivent alors les ordonnances de Philippe II émises en 1573 et c'est à cela que la ville doit son agencement, unique à Cuba, selon de strictes lignes droites autour des grands éléments naturels[5] (en particulier les trois fleuves qui s'y déversent dans la baie[1]).
Le nom de Matanzas ferait référence à une rivière homonyme où un combat entre Espagnols et Amérindiens aurait eu lieu en 1510, le mot matanzas signifiant littéralement en espagnol « massacres », selon une légende locale[6].
La région de Matanzas connaît un développement rapide des plantations de canne à sucre durant la période coloniale. En conséquence, de nombreux esclaves africains sont importés pour fournir la main-d'œuvre nécessaire à cette activité, notamment pendant la première moitié du XIXe siècle. On compte ainsi 1 900 esclaves à Matanzas en 1792, soit environ 30 % de la population. En 1817 leur nombre est passé à 10 773, soit près de la moitié de la population totale. En 1841, Matanzas compte 53 331 esclaves (62,7 %) et 104 519 selon les chiffres du recensement de 1859. Matanzas connaît plusieurs insurrections d'esclaves, dont le complot d'Escalera (es) en 1843. En raison du nombre élevé à la fois d'esclaves et d'Afro-Cubains libres à Matanzas[7], le maintien des traditions africaines y est demeuré particulièrement fort.
En 1898, Matanzas est le théâtre de la première action de la guerre hispano-américaine : la ville fut bombardée par la Marine américaine le , au commencement de la guerre.
Du 5 au , un incendie ravage ce qui est alors le plus grand dépôt de pétrole de Cuba. Quatre réservoirs pouvant contenir jusqu’à 52 millions de litres de pétrole brut ou de mazout, ont brûlé, sur les huit principaux que comptait le dépôt - celui-ci ayant également 6 autres petits réservoirs - ; le bilan humain est de 16 pompiers tués[8] et 132 blessés[9].
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