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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marius (Jean Baptiste) Jouveau (, Avignon- , Aix-en-Provence) est un poète français qui a été capoulié (ou président) du Félibrige de 1922 à 1941.
Capoulié du Félibrige | |
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Frédéric Mistral (en) | |
Majoral du Félibrige | |
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Naissance | |
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Décès | |
Pseudonymes |
L'Armanacaire, Anatòli Fifroulet, Lou Barralié, Bibemus, Cigaloun, La Cigalo de Seloun, Lou Devino-Vènt, Entremount, Lou Felibre di Poutoun, Gustin d'Avignoun, Maurice Helcar, Tistet Vedeno, Lou Felibre dóu Ventour, Lou Vedenen, Le Vieux Coq |
Nationalité | |
Activités |
Poète, félibre, professeur d'italien, écrivain, dramaturge |
Père |
Elzéar Jouveau (d) |
Enfant |
Membre de |
Escolo mistralenco (d) (- Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix |
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Distinctions |
Le père de Marius était Elzéar Jouveau (1847-1917), facteur de profession, musicien et chansonnier, collaborateur à l'Armana prouvençau et au Brusc. Elzéar est devenu Majoral du Félibrige en 1897.
Marius Jouveau est licencié es-lettres en langue et littérature italienne. En 1910 il a été élève de l'Institut français de Florence, où il a gardé des contacts toute sa vie.
Il a été mobilisé le au 145e RII. Il est allé au front du au au 26e R.I.. Il est cité à l'ordre régiment et reçoit la Croix de guerre. Il publiera ses noto de guerro.
Il a commencé sa carrière d'enseignant en étant répétiteur successivement au collège de Manosque de 1808 à 1900, au collège d'Arles de 1900 à 1913, au lycée de Digne en 1913, au lycée d'Aix en 1913. En 1920, il a été nommé professeur adjoint au lycée d'Aix[1].
Il est entré dans le monde du Félibrige en 1907 et a publié Éléments de grammaire provençale et petit manuel de l’instituteur provençal pour la correction des provençalisme. Il est devenu Majoral du Félibrige en 1913.
Il a été le fondateur de la revue Fe, le créateur du mensuel En terro d'Arle (1907-1912), le directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), le fondateur de l'Escolo mistralenco d'Arles et le directeur de l'Armana prouvençau.
Le , Jouveau écrit une lettre au maréchal Philippe Pétain dans laquelle il soutient que la Révolution nationale et le Félibrige partagent les mêmes valeurs[2]. Il propose au Maréchal de consulter les félibres sur l'organisation des provinces. Il écrit au ministre de l’Éducation nationale pour qu'il entreprenne la révision des programmes scolaires afin d'y introduire l'histoire locale et les langues provinciales.
« En restaurant la discipline patriotique des pays, de la région, uni par ses traditions, par sa foi historique, on doit restaurer la France. »
— Revue Fe
Le fils de Marius est le félibre René Jouveau (1906-1997). La bibliothèque de René rassemblée par plusieurs générations, a été donnée au CIRDOC à Béziers en 2006[3].
Pendant la première guerre, il a été cité à l'ordre régiment le et a reçu la Croix de guerre avec étoile de bronze.
« Excellent gradé du front depuis juillet 1915. N'a cessé de faire preuve du plus beau dévouement et au cours des attaques de l'Argonne, de Champagne, de Flercy, de Thiaumont. A été pour la section un bel exemple de bravoure et d'abnégation »[4].
Il a été nommé Officier d'académie le et Officier de l'Instruction publique le . Il a reçu des Lettres de félicitation pour des œuvres post-scolaires.
Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le [1],[5].
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