Loading AI tools
infirmière et résistante française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie Elisabeth Caroline Berthe Roserot de Melin est une résistante et infirmière française. Elle est née le à Grenoble dans le département de l'Isère. Son nom de jeune fille est de Lamothe. Mariée, elle deviendra Marie Elisabeth Caroline Berthe Roserot de Melin. Elle décède le à l'hôpital Saint-Joseph à Paris[1].
Naissance | Grenoble |
---|---|
Décès |
(à 71 ans) Paris |
Nom de naissance |
Lamothe |
Nationalité |
Française |
Domicile |
109 rue de Vaugirard, Paris 6e |
Formation | Hôpital complémentaire n°46, Cluny (Saône-et-Loire) Hôpital du château de Polisy (Aube) Hôpital complémentaire n°7, Mâcon (Saône-et-Loire) |
Activité | Infirmière Résistante |
Membre de | |
---|---|
Conflits | |
Lieu de détention |
Montahausen |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 167659) Service historique de la Défense (AC 21 P 666205) |
Marie Elisabeth Roserot de Melin fait partie des 2 047 femmes titulaires de la légion d'honneur de 1802 à 1977[1].
Marie Elisabeth Caroline Berthe Roserot de Melin est née le 25 janvier 1891 à Grenoble. Elle est la fille de Marie Clément Maurice de Lamothe et Marie Antoinette de Paillot. Son père Marie Clément de Lamothe est né en Isère. Militaire, il est élevé au grade de la dignité de Grand Croix de la légion d'honneur et titulaire de celle-ci. Plus tard, il est nommé commandant de la Division d'infanterie d'Oran et Général de la Division ; la dignité la plus élevée au sein de la légion d'honneur[1].
Marie Roserot de Melin est engagée durant la première Guerre Mondiale au titre de bénévole des Secours aux Blessés Militaires ; l'ancienne Croix Rouge Française. Elle est formée de septembre 1915 à septembre 1916 à l'hôpital complémentaire n°46 de Cluny en Saône-et-Loire. Sa formation continue de septembre 1916 à février 1917 à l'hôpital du Château de Polisy dans l'Aube. Elle travaille ensuite au sein de l'hôpital complémentaire n°7 de Mâcon en Saône-et-Loire de février 1917 à mai 1919. Elle décide en septembre 1918 d'être affilée au Service des Contagieux. Ce choix personnel lui permet d'obtenir la Médaille d'Honneur en Bronze des épidémies de la part du Ministre de la Guerre ; André Lefevre.
Elle étend son service d'infirmière de la Croix Rouge en temps de paix de 1925 à 1933. Elle travaille alors dans le service de chirurgie de l'hôpital militaire du Val de Grâce.
Son dévouement au travail fait l'objet de plusieurs éloges du personnel de santé : médecins traitants et chirurgiens pour la plupart. Elle est reconnue comme une excellente collaboratrice à l'habilité remarquable notamment dans le pansage des blessés[1].
Elle s'engage dans la résistance le 1er septembre 1942 parmi le réseau Cohors-Asturies[2]. Mouvement de Résistance fondé en avril 1942 par Christian Pineau et Jean Cavaillès. Elle signe un contrat d'engagement en application du Décret 366 afin de servir en tant que Chargée de Mission de 3e classe ; le grade de sous lieutenant. Roserot de Melin gère la boîte aux lettres du réseau et le secrétariat.
Elle est ensuite mise à la disposition du chef de l'Armée Secrète, et sert pour le mouvement de résistance Libération Nord. Celle-ci administre l'arrivée et le départ des courriers, les liaisons avec les autres réseaux ainsi que le camouflage des documents importants[1].
Marie Roserot de Melin est arrêtée le 18 décembre 1943 par la Gestapo avant d'être internée et déportée à Angers et à Romainville pour acte de résistance. En février 1944, elle est déportée comme prisonnière de catégorie N.N condamnée à mourir d’épuisement par le travail et les mauvais traitements à Ravensbrück.
En février 1945, elle est transférée par les allemands dans le camp de Mauthausen.
Le 30 avril 1945, elle est rapatriée par la Croix-Rouge internationale[1].
Elle est reconnue « déporté résistant »[3].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.