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botaniste, géologue et bibliothécaire française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie Bartoszewski, épouse Veillet de 1936 à 1953, est une botaniste et bibliothécaire française née le à Reims et morte le à Paris 16e[1]. Elle signait ses travaux Bartoszewska, Veillet-Bartoszewska ou Bartoszewska-Veillet.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Marie Emma Augustine Bartoszewski |
Nationalité | |
Formation |
École normale supérieure (à partir de ) |
Activités |
Assistant de recherche (- |
Père |
Stanislas Bartoszewski (d) |
Conjoint |
André Veillet (d) (de à ) |
Fille de l'ingénieur[2] et enseignant de physique Stanislas Bartoszewski, Marie Bartoszewski suit un cursus scientifique au lycée de Lorient puis entre en CPGE scientifique au lycée Chaptal à Paris où elle prépare l'entrée à l'École normale supérieure, que son père avait intégrée en 1907[3]. En 1932, elle devient l'une des 41 femmes à réussir le concours avant son interdiction aux femmes après la session 1939[4]. Elle choisit d'y étudier les sciences naturelles, réalisant notamment un diplôme d'études supérieures en géologie en , année de son mariage avec son camarade de promotion André Veillet[5]. Après avoir échoué à l'agrégation Marie Veillet devient femme au foyer, suivant son mari en fonction de ses affectations tout en élevant quatre enfants[5].
Fin 1953, le couple se sépare et Marie retourne à Paris[5]. Elle entre fin 1954 au Muséum national d'histoire naturelle comme stagiaire dans un laboratoire du CNRS mais l'année suivante le directeur décide de renvoyer toutes les femmes ; elle reprouve cependant rapidement un poste comme attachée de recherche en botanique à la faculté de pharmacie[5]. Elle publie deux articles dans le Bulletin de la Société géologique de France[6] et quatre dans le Bulletin de la Société botanique de France[7] puis soutient en 1963 une thèse sur l'embryogénèse des éricales[5][8]. Faute de débouchés dans la recherche en botanique, elle se réoriente une nouvelle fois, acceptant un poste de bibliothécaire à l'école des Mines, où elle travaille jusqu'à sa retraite en 1977[5]. Issue d'une ancienne famille protestante, elle contribue régulièrement au bulletin de la Société d'histoire du protestantisme français et s'implique dans la société des anciens élèves de l'ENS[5]. Atteint par une maladie neurodégénérative à partir de 1998, elle meurt début 2002.
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