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archéologue germano-péruvienne, mathématicienne et traductrice technique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Maria Reiche, née le à Dresde (Royaume de Saxe) et morte le à Lima (Pérou), est une archéologue allemande, qui a consacré la majeure partie de sa vie à l'étude archéologique et à la préservation des géoglyphes nazcas du Pérou.
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Museo Maria Reiche (d) |
Nom dans la langue maternelle |
María Reiche |
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Sa théorie est que les géoglyphes avaient une fonction astronomique liée à l'agriculture.
Maria Reiche est née à Dresde le . Elle étudie l'astronomie, les mathématiques, la géographie et les langues étrangères à l'université technique de Dresde[1]. Elle est l'aînée des trois enfants du juge Felix Reiche-Grosse et de sa femme Elisabeth.
Elle perd son père durant la Première Guerre mondiale, et souhaite fuir les horreurs européennes. Elle ne s’entend pas avec sa mère, qui veut la voir mener une vie classique de femme au foyer germanique. Mais Maria est jeune et rêve d’aventure. Un premier voyage au Pérou la convainc : elle n’est pas faite pour l’Allemagne. Elle retourne dans les Andes en 1934, mais n’obtient que de menus boulots qui ne comblent pas sa curiosité intellectuelle. Elle change donc régulièrement de travail et, les années passant, elle atterrit au prestigieux musée National de Lima, où elle travaille comme traductrice dans le bureau de Julio Tello, le fondateur de l’archéologie péruvienne[2].
En 1981, Maria Reiche est encore à Nazca, ville qui l'héberge dans son principal hôtel. Elle savait transmettre ses convictions avec force mais peu de voix.
En 1938, Maria Reiche devient l'assistante de Paul Kosok, un historien américain de l'université de Long Island à Brooklyn (New York) qui étudie les anciens systèmes d'irrigation au Pérou. Kosok ne parle pas espagnol et cherche un traducteur pour faciliter ses recherches. Il trouve en Maria Reiche, une polyglotte qui parle cinq langues et apprend le quechua, la candidate idéale.
En juin 1941, Kosok avait remarqué que des lignes dans le désert convergeaient vers le point correspondant au solstice d'hiver dans l'hémisphère sud. Kosok et Reiche commencèrent à étudier et cartographier les lignes, en les reliant à des événements astronomiques. Ensuite, Reiche trouva des lignes convergeant vers le solstice d'été et développa une théorie selon laquelle les lignes formaient une sorte de calendrier céleste. En 1946 environ, Reiche commença à cartographier les figures représentées par les lignes de Nazca et détermina qu'elles représentaient 18 sortes différentes d'animaux et de végétaux.
Après que Kosok partit en 1948, lors de son deuxième voyage d'études au Pérou, Reiche continua à cartographier le site. Elle eut recours à son expertise en tant que mathématicienne pour analyser comment les Nazca avaient pu créer des figures à une telle échelle : la précision mathématique était en effet très rigoureuse. Reiche a élaboré une théorie selon laquelle les populations qui construisirent ces lignes les utilisaient comme un calendrier solaire ou en tant qu'observatoire des cycles astronomiques[3].
On surnomma Maria Reiche « la Dame aux lignes »[4] ou « la Dame de Nazca »[5].
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