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Révolutionnaire russe et femme politique soviétique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Maria Ilinitchna Oulianova (russe : Мари́я Ильи́нична Улья́нова), née en à Simbirsk, aujourd'hui Oulianovsk, et morte en à Moscou, est une révolutionnaire et femme politique russe et soviétique, journaliste et sœur cadette de Vladimir Lénine.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Nécropole du mur du Kremlin, Donskoy crematorium (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Мария Ильинична Ульянова |
Nationalité | |
Domiciles |
Oulianovsk (à partir de ), Samara (- |
Formation | |
Activités |
Femme politique, éditrice associée, enseignante, révolutionnaire, journaliste |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
Anna Ielizarova-Oulianova Alexandre Oulianov Lénine Olga Oulianova (en) Dmitri Ilitch Oulianov (en) |
A travaillé pour | |
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Partis politiques |
Parti ouvrier social-démocrate de Russie (à partir de ) Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (à partir de ) Control Commission of the Communist Party of the Soviet Union (en) (- Parti communiste de l'Union soviétique |
Membre de |
Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique Rabkrin (en) Comité central de l'Union soviétique (en) All-Union Society of Old Bolsheviks (d) |
Lieux de détention | |
Distinction |
Maria Ilinitchna Oulianova est née le 6 février 1878 ( dans le calendrier grégorien) à Simbirsk. Elle est le dernier enfant d'Ilia Nicolaïevitch Oulianov, directeur des écoles de Simbirsk, et de Maria Alexandrovna Oulianova. Elle étudie d'abord au lycée de Simbirsk, puis à Moscou, où elle termine son cycle secondaire en 1893. En 1895 elle postule au département de physique-chimie de la faculté de mathématique des cours Bestoujev à Saint-Pétersbourg, mais elle n'est retenue et elle doit s'inscrire en 1896 aux cours féminins supérieurs de Moscou (ru). Elle en sort deux ans plus tard avec le diplôme de préceptrice. Elle suit ensuite des cours à la faculté de physique-chimie de la nouvelle université de Bruxelles[1],[2].
En 1908 et 1909, elle reprendra des études à la Sorbonne à Paris, où elle obtient un diplôme de professeur de français[3].
Elle rejoint le parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) en 1898. Revenue en Russie, elle assure la propagande auprès des cellules d'ouvriers, diffuse des documents illégaux et est agent de liaison. Elle est arrêtée plusieurs fois. En 1899, après l'arrestation de membres du POSDR de Moscou, elle est envoyée et placée sous surveillance policière à Nijni Novgorod[4].
Elle est à nouveau arrêtée le et envoyée après une détention de sept mois en exil à Samara, puis en et libérée sous caution en juin. Elle part alors en Suisse, à Genève[4],[2].
Elle revient en 1905 à Saint-Pétersbourg, où elle est secrétaire du comité du parti pour le raïon de l'île Vassilievski. Elle est arrêtée le , et déménage après sa libération à Moscou, où elle continue à travailler pour les organisations du PSDOR. En 1908 et 1909, elle est Paris et assiste Lenine[4].
En 1910, elle revient clandestinement en Finlande, dans le village de Leppenino, près de Terijoki, non loin de Saint-Pétersbourg. Elle y travaille comme préceptrice, et est à nouveau arrêtée et emprisonnée en , puis exilée à Vologda. Revenue à Moscou, elle suit des cours d'infirmière de février à , puis, pendant l'été 1915, est affectée sur le front de l'Ouest, dans un régiment sanitaire[réf. nécessaire]. Elle revient ensuite dans les organisations du parti à Moscou, et fait le lien avec son comité central à l'étranger[4].
Elle s'est impliquée dans le développement de la presse sociale-démocrate, puis communiste, en tant qu'agent de l'Iskra, à partir de 1900, puis au comité de rédaction de la Pravda de 1917 à 1929. Elle est un des organisateurs du mouvements des correspondants ouvriers et des correspondants paysans ((ru) рабкор et селькор), auxquels il était donné la parole dans la presse soviétique pour exprimer les sentiments populaires[5]. Elle est également à partir de 1924 rédactrice dans la revue Le correspondant ouvrier-paysan ((ru) Рабоче-крестьянский корреспондент)[4].
Elle a été membre du secrétariat du comité central du Parti ouvrier social-démocrate de Russie à partir de 1903, du bureau du comité central du Parti ouvrier social-démocrate (bolchevik) de Russie à partir de 1917, de la commission centrale de contrôle du Parti communiste de Russie (bolchévik) de 1925 à 1934 et de son praesidium de 1932 à 1934, et de la commission du contrôle soviétique et du comité exécutif central d'URSS à partir de 1935[1],[6].
Méprisée par Staline, elle était proche de Nicolas Boukharine lorsque celui-ci dirigeait la Pravda[7].
Elle est morte le . Ses funérailles ont eu lieu sur la Place Rouge à Moscou[2].
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