Les marchés d'intérêt national sont des services publics. Ils peuvent être installés sur le domaine public de l'État ou d'une collectivité territoriale, mais également, depuis une réforme de 2006[2],[alpha 1], sur leur domaine privé, voire dans un immeuble appartenant à une personne privée. Les collectivités à l'origine du MIN peuvent soit le gérer elles-mêmes (gestion en régie), soit en déléguer la gestion à une personne morale privée ou publique.
L'ensemble des MIN adhère à la Fédération des marchés de gros de France (FMGF), anciennement appelée Fédération française des marchés d'intérêt national (FFMIN).
Cette fédération compte également plusieurs marchés qui ne sont pas classés d'intérêt national: Caen, Hyères, Perpignan, Tours, et Lyon-Corbas (remplaçant l'ancien MIN de Lyon-Perrache). Le Marché matinal de Bruxelles (MABRU) a également rejoint la FMGF en .
Michel Distel, «La réforme des marchés d'intérêt national», Actualité juridique. Droit administratif, Éditions du Moniteur, vol.62, no41, , p.2263–2270 (ISSN0001-7728).
Les Marchés d'intérêt national, œuvre accomplie et perspectives, Commissariat général du Plan, Comité permanent d'études des marchés d'intérêt national et de la distribution des produits agricoles et alimentaires, 1964, 43p.
Paul Didier, «Les marchés d'intérêt national», dans Dix ans de conférences d'agrégation: Études de droit commercial offertes à Joseph Hamel, Dalloz, 1961, 557p., p.409 ss.
Michel Morel de Villiers (préf. Louis Pradel, avant-propos Paul-Marie Gaudemet), Les marchés d'intérêt national, FFMIN, 1967, 408p. (thèse à la faculté de droit de Paris).
Amand Bar, Les marchés d'intérêt national: Leur rôle dans le commerce de la viande, 1961, 61p. (thèse méd. vét. à l'École nationale vétérinaire d'Alfort).
Jean-François Bellegarde (sous la dir. de Jean Mérigot), Les Marchés d'intérêt national: Espoirs, vicissitudes et devenir d'un grand dessein, 1978, 495p. (thèse sci. éco. à l'université Bordeaux I).