Marcel Girault
résistant français né en 1901 à Rebréchien dans le Loiret, mort en déportation en 1945, était membre du Corps Franc Turma-Vengeance De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marcel Girault est un résistant français appartenant aux Corps francs Turma-Vengeance, né à Rebréchien (Loiret) le , mort en déportation au camp de Watenstedt (Allemagne) le .
Marcel Girault
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Marcel André Maxime Girault |
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Service historique de la Défense (GR 16 P 258367, AC 21 P 455 842)[1],[2] |
Biographie
Résumé
Contexte
Fils de cultivateurs, Marcel Girault est né le à la ferme de La Borde aux Prêtres à Rebréchien (Loiret). Lui-même cultivateur à Gidy (ferme de Malvoviers) puis à Artenay (Loiret), il épouse Georgette Thénot le et sera père de trois enfants (Ginette, Mauricette, Roger).
Dès 1940[3], refusant la soumission à l'Allemagne nazie et l'occupation du territoire, il cherche à rejoindre une filière organisée et intègre rapidement le réseau Turma-Vengeance[4] (pseudo "Maxime"). Avec un groupe de résistants d'Artenay, qu'il commandera avec le grade de sous-lieutenant à partir de janvier 1944 [5], il participe à des opérations de sabotage, de récupération d'armes et de munitions parachutées, ainsi qu'à la libération de six maquisards en cours de transfert vers la prison de Fresnes[6]. À trois reprises, durant l'hiver 1943-1944, puis en , il récupère, héberge dans sa ferme de la rue Neuve, puis évacue (Forêt de Fréteval, réseau Bourgogne) des équipages de bombardiers B24 américains touchés par la DCA ou la chasse allemandes tombés sur des terrains de parachutage situés sur son exploitation ou conduits à sa ferme par des membres du réseau d'évasion[7].
Le , alors qu'il allait prendre des ordres auprès de son chef le capitaine Pagnon-Colonna à Olivet, il tombe entre les mains de la Gestapo. Arrêté, torturé par la Gestapo (boulevard Alexandre Martin à Orléans), interné à la prison militaire d'Orléans, transféré au camp de Compiègne-Royallieu (Frontstalag 122), il est déporté en Allemagne par le convoi du . Après l'immatriculation au camp de Neuengamme (matricule 39740), il est transféré au camp de Brunswick où il est affecté à divers Kommandos (usine Büssing Nag, aciérie Göring en particulier). Il meurt le au camp de concentration de Watenstedt à l'âge de 43 ans.
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur (à titre posthume, article 9 de la loi n°48-1251 du 6 août 1948)
Croix de guerre –
Médaille de la Résistance française (décret du 15 juin 1946)[8]
Médaille de la Liberté (à titre posthume, remise à Tours, Indre-et-Loire, le 2 février 1947)
Hommages
- Inscription sur la plaque commémorative de l'église Saint-Victor d'Artenay[9]
- Inscription au Monument aux morts d'Artenay (Loiret)[10]
- Plaque commémorative sur la ferme de la rue Neuve à Artenay
- Liste des Helpers aux aviateurs alliés (n°17534)[11]
- L'ancienne rue Neuve à Artenay (Loiret), où se trouvait sa ferme, est devenue rue Marcel-Girault le .
Notes et références
Voir aussi
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