Ancien élève du Lycée Gerôme à Vesoul, Il fait ensuite des études à l'École normale de Vesoul, puis à l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Après une agrégation d'histoire et un doctorat d'histoire de l'art, il est nommé professeur, en 1945, au lycée François-Arago de Perpignan. Il s'intéresse alors à la sculpture romane en Roussillon et commence à publier sur ce sujet à partir de 1948. Peu à peu, il devient le spécialiste incontesté de l'art médiéval du Sud de la France et de l'Espagne. En 1958, il est professeur à la Faculté des lettres, puis à l'Université de Toulouse-Le Mirail. Il y exerce jusqu'en 1979[2]. Doté d'une grande éloquence et d'une passion communicative, ses cours sont suivis par des auditoires conquis, non seulement dans les amphithéâtres mais aussi dans des voyages d'études.
Art catalan, Paris, Arthaud, 1963
L’Art dans le royaume de Majorque, Toulouse, Privat, 1962
L’Art roman en Espagne, Paris, Braun, 1962
L’Art roman en France (sous la direction de Marcel Aubert), Paris, Flammarion, 1961
Marcel Durliat, Des barbares à l'an mil, Paris, Editions Citadelles, (ISBN978-2-85088-020-9)
Marcel Durliat, La sculpture romane de la route de Saint-Jacques: de Conques à Compostelle, Mont-de-Marsan, Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne, , 508p. (ISBN978-2-9501584-1-3)
Henri Pradalier, «Marcel Durliat (1917-2006)», Persée, , Bulletin Monumental Année 2007 165-2 pp. 139-141 (lire en ligne)
Bibliographie
Le Dictionnaire de Toulouse, dir. Gérard Santier, Toulouse, Loubatières, 2004
Quitterie Cazes et Nelly Pousthomis, «Marcel Durliat (1917-2006), le professeur, l'historien de l'art», dans Jean-François Courouau et Hélène Débax (dir.), Cent ans de recherches méridionales à Toulouse: l’Institut d’études méridionales (1914-2014), Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll.«Méridiennes», , 420p. (ISBN978-2-8107-0550-4), p.205-217