Marcel Batilliat
romancier français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marcel Batilliat est un romancier français né le à Lyon[1] et mort le à Versailles[2].
Biographie
Nourri de symbolisme, Jean Marcel Batilliat commence par écrire des romans dans la veine décadente, revisitant notamment le mythe de Tristan et Iseut dans Chair mystique, où se mêlent érotisme et mystique.
Membre puis vice-président de la Société des gens de lettres.
En 1940, il est élu président de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts Versailles et d'Ile-de-France[3].
Il fut l'un des proches amis d’Émile Zola et demeura à l'origine de l'effort de mémoire que l'on entretint à Versailles et en France après sa disparition.
Le 6 novembre 1903, il épouse à Cholet, Marie Joséphine Jeanne Eloïse Martin[1].
Œuvres
- Chair mystique, 1897 ; réédition Séguier, « Bibliothèque Décadente », 1995 (ISBN 2-84049-045-5), présentation de Jean de Palacio
- La Beauté, 1900
- Versailles-aux-Fantômes, 1902
- Paul Adam : biographie illustrée de portraits, caricatures, autographes ; suivie de divers fragments de critique et d'un essai de bibliographie..., 1903
- Éloge d'Emile Zola, discours prononcé le au nom de la jeune littérature française à la cérémonie commémorative de Médan, 1905
- La Joie, 1905
- La Vendée aux genêts, 1908
- La Liberté, 1912
- L'Interprétation de Versailles dans la littérature contemporaine, 1921
- La Loi d'amour, 1921
- Survivre, 1926
- Deux séjours de Renan à Versailles, 1927 (avec F. Boulé)
- Le Sortilège du printemps, 1928
- La Flamme de l'automne, 1930
- Émile Zola. Avec 40 planches hors texte en héliogravure, 1931
Distinction
- prix Emile Zola par la Société des Gens de Lettres en 1920[4]
Notes et références
Liens externes
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