Marc Eigeldinger est le fils d'André-Charles un horloger et de Louise Rieckel[1]. Il a fait des études de lettres à Neuchâtel où il a obtenu un doctorat en 1943[1].
Pour ce poete gnostique, la poésie "est... premice de la Parole et, dans sa trajectoire difficile, elle approche de l'impossible, ce porche du Surnaturel". Il a publie plusieurs recueils: Le Pèlerinage du silence (1941), Le Tombeau d'Icare (1943), Premices de la parole (1953), et plusieurs essais sur la poésie: Le Dynamisme de l'image dans la poésie française (1943), Poésie et tendances (1945), Le Platonisme de Baudelaire (1951).
Entre 1943 et 1946 il a été professeur à l'école supérieure de commerce de La Chaux-de-Fonds puis professeur de littérature française au gymnase de 1946 à 1963[1]. Enfin il a été professeur à l'université de Neuchâtel de 1963 à 1983 (suppléance jusqu'en 1985)[1].
Le dynamisme de l'image dans la poésie française, Éditions À La Baconnière, coll. Être et penser, Cahiers de philosophie, Neuchâtel, 298 p., 1943.
Le tombeau d'Icare (1940-1943), Éditions À La Baconnière, coll. Les Poètes des Cahiers du Rhône, noVII, Neuchâtel, 48 p., 1943.
Poésie et tendances, De l'angélisme poétique, Éditions À La Baconnière et Oreste Zeluck, coll. La Presse française et étrangère, Neuchâtel et Paris, 124 p., 1945.
Paul Valéry: Essais et témoignages inédits (recueillis par Marc Eigeldinger), Éditions Oreste Zeluck, coll. La Presse française et étrangère, Paris, 238 p., 1945.
Julien Green et la tentation de l'irréel, Éditions Aux portes de France, Porrentruy, 101 p., 1947.
Prémices de la parole, Éditions Imprimerie des Poètes, coll. Caractères, no9, Paris, 54 p., 1953.
La philosophie de l'art chez Balzac, Éditions Pierre Cailler, coll. d'études et de documents littéraires, Genève, 182 p., 1957. Réédition: Éditions Slatkine, 2010.
Mémoire de l'Atlantide, Éditions À La Baconnière, coll. La mandragore qui chante, Neuchâtel, 64 p., 1961.
Jean-Jacques Rousseau et la réalité de l'imaginaire, Éditons À La Baconnière, Neuchâtel, 209 p., 1962.
Les voix de la forêt, Éditions À La Baconnière, coll. La mandragore qui chante, Neuchâtel, 27 p., 1964. Réédition 2013. (Cantate composée par Samuel Ducommun pour les 150 ans de l'entrée du canton de Neuchâtel dans la Confédération).
«Baudelaire et la conscience de la mort», Études littéraires, vol.1, , p.51-65 (ISSN1708-9069, lire en ligne)
La mythologie solaire dans l'œuvre de Racine, Éditions Faculté des lettres, Université de de Neuchâtel et Librairie Droz, Neuchâtel et Genève, 156 p., 1969.
Les chemins du soleil, Éditions À La Baconnière, coll. La mandragore qui chante, Neuchâtel, 78 p., 1971.
La voyance avant Rimbaud dans Lettres du voyant (13 et 15 mai 1871) d'Arthur Rimbaud commentées par Gérald Schaeffer, Éditions Librairie Droz, coll. Textes littéraires français, Genève, 1975.
Mythologie et intertextualité, Éditions Slatkine, Genève, 278 p., 1987.
Études sur les «poésies» de Rimbaud (avec André Bandelier, Yves Bonnefoy, Louis Forestier et Gérald Schaeffer), Éditions À La Baconnière, coll. Langages, Neuchâtel, 160 p., 1989.