Loading AI tools
actrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie-Anne-Armande Carton Dancourt, dite Manon Dancourt, est une actrice française née à Paris en 1684 et morte dans cette même ville, le .
Sociétaire de la Comédie-Française | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité | |
Père | |
Mère | |
Fratrie | |
Enfants |
Louise Marie Madeleine Guillaume de Fontaine Marie Anne Louise Fontaine Françoise-Thérèse Guillaume de Fontaine (d) |
Propriétaire de |
---|
Manon Dancourt est la fille aînée des comédiens Florent Carton Dancourt et de Marie-Thérèse Le Noir de La Thorillière. Elle monte sur scène dès l'âge de onze ans en 1695 et elle tient des rôles d'enfants. Elle est reçue à la Comédie-Française le à quinze ans[1],[2].
Actrice peu douée mais au physique avenant, elle abandonne le théâtre en 1702[3]. Sa sœur cadette, Mimi Dancourt, eut plus de chance et de talent sur les planches.
Armande Dancourt épouse le à Paris[4], paroisse de Saint-Sulpice, Jean-Louis-Guillaume de Fontaine (1666-1714), commissaire et contrôleur de la Marine et des Guerres au département des Flandres et de Picardie. Le couple est d'abord fixé à Dunkerque de par les fonctions de l'époux, mais la jeune mariée revient bientôt à Paris[5] puis elle crée un salon. Manon Dancourt est en réalité la maîtresse du financier Samuel Bernard.
Cette liaison a peut-être débuté avant le mariage d'Armande. Il n'existe aucune certitude sur le commencement de leur relation. Le mari d'Armande était plus souvent dans les ports à inspecter la marine, qu'à Paris. Samuel Bernard usa de son influence pour promouvoir Jean-Louis Guillaume de Fontaine dans les affaires de la marine et peut-être se le concilier ainsi[6].
De son union, sont nés deux enfants légitimes, l'aînée Jeanne-Marie-Thérèse en 1703[note 1] et Jules-Armand le , paroisse Saint-Roch à Paris[7],[note 2].
De la relation avec Samuel Bernard, sont nées à Paris, paroisse Saint-Roch, trois filles naturelles que Guillaume de Fontaine reconnaît avec complaisance. La première, Louise-Marie-Madeleine, le [note 3]. La seconde, Marie-Anne-Louise, le [note 4]. Enfin la troisième, Françoise-Thérèse, le [note 5]. Elles seront évoquées par Jean-Jacques Rousseau dans son œuvre autobiographique, Les Confessions : « elles étaient trois sœurs qu'on pourrait appeler les trois grâces »[8].
Armande Dancourt devient Dame de la seigneurie de Passy le par l'acquisition du château de Passy auprès de Jacques-Daniel de Gueutteville, seigneur d'Orsigny[note 6] et grâce aux générosités de Samuel Bernard qui lui donne les fonds nécessaires[9]. Après le décès de ce dernier, elle vend le château le à Gabriel Bernard, comte de Rieux, le fils cadet de Samuel Bernard. L'acte de vente stipule qu'elle demeurait rue du Luxembourg, paroisse Saint-Roch à Paris.
Le , elle renonce à la succession de ses parents dont les décès sont survenus l'année précédente, en 1725[10].
L'état de santé d'Armande Dancourt se détériore et elle met par écrit ses dernières volontés, le [11]. L'année suivante, elle meurt dans son domicile parisien le 13 février 1740, d'un cancer au sein[12],[note 7].
Marie Anne Armande Carton-Dancourt (Madame Guillaume de Fontaine) rédige son testament le et son codicille, le . Elle évoque sa fille aînée (Madame de Barbançois) morte en couches et de l'absence de son autre fille — Madame Vallet de la Touche — qui demeure en Angleterre chez son amant, le duc de Kingston.
Louise Dupin reçoit quant à elle, la somme de 50 000 livres. Armande Carton-Dancourt nomme son gendre, Claude Dupin, pour exécuter le présent testament et « que je prie de me donner cette dernière marque d'amitié ». En remerciement, elle lui lègue une bague sertie d'un diamant estimée à 4 500 livres.
Elle donne à sa nièce, Thérèse Boutinon des Hayes, « une bague d'un brillant moulé en losange, l'anneau garni de carats » et à son neveu par alliance, M. de La Popelinière, « deux tableaux de M. de Troy »[note 8].
|
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Classement en ordre décroissant pour l'année de parution des ouvrages.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.