Le fait que les descendants des immigrants de pays pauvres ont les mêmes taux de maladies que les autochtones de leur pays de destination indique que ces maladies ne sont pas liées à des facteurs génétiques mais bien à des facteurs environnementaux[3].
Une étude publiée en 2009 et portant sur le suivi de plus de 23 153 Allemands pendant une durée moyenne de 7,8 ans a mis en évidence les effets d'un mode de vie sain sur les maladies chroniques. Celui-ci est défini dans l'étude par 4 facteurs: ne pas fumer, avoir un IMC inférieur à 30, effectuer 3,5 h d'activité physique par semaine et avoir une alimentation saine (riche en fruits, légumes et pain complet et pauvre en viande). Les participants ayant suivi ce mode de vie dans son entièreté (9% du total) avaient un risque 78% plus faible de développer une maladie chronique que ceux ne l'ayant pas du tout suivi (moins de 4%). Dont 93% plus faible pour le diabète de type 2, 81% pour l'infarctus du myocarde, 50% pour l'accident vasculaire cérébral et 36% pour le cancer[16].
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La majorité de ces maladies courantes en occident sont relativement rares dans les pays qui n'ont pas adopté l'alimentation de type occidental des pays développés, tout comme elles étaient rares dans les pays occidentaux avant le premier quart du 20e siècle[3].
Les principales différences de l'alimentation des pays développés par rapport aux pays pauvres concernent[3]:
Protéines: elles proviennent principalement de sources animales plutôt que végétales.
Glucides: l'énergie totale fournie par les glucides est deux fois moindre et la moitié de celle-ci vient des sucres.
Matières grasses: elles fournissent trois fois plus d'énergie, principalement de sources animales plutôt que végétales.
Fibres: leur apport est de trois à cinq fois plus faible, la majorité provenant des fruits et légumes plutôt que d'aliments de base riches en amidon.
Sel: sa consommation est de 10 à 15 g par jour, contre un peu plus d'1 g pour les chasseurs-cueilleurs - chez qui la pression artérielle n'augmente pas avec l'âge.
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Preetha Anand, Ajaikumar B. Kunnumakara, Chitra Sundaram et Kuzhuvelil B. Harikumar, «Cancer is a Preventable Disease that Requires Major Lifestyle Changes», Pharmaceutical Research, vol.25, no9, , p.2097–2116 (ISSN0724-8741, PMID18626751, PMCID2515569, DOI10.1007/s11095-008-9661-9, lire en ligne, consulté le )
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(en) Samuel Milham, «Historical evidence that electrification caused the 20th century epidemic of “diseases of civilization”», Medical Hypotheses, vol.74, no2, , p.337–345 (DOI10.1016/j.mehy.2009.08.032, lire en ligne, consulté le )