Madonne-et-Lamerey
commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Madonne-et-Lamerey est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Madonne-et-Lamerey | |
La mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes de Mirecourt Dompaire |
Maire Mandat |
Alain Mourot 2020-2026 |
Code postal | 88270 |
Code commune | 88281 |
Démographie | |
Gentilé | Lamadoniens, Lamadoniennes |
Population municipale |
407 hab. (2021 ) |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 22″ nord, 6° 14′ 15″ est |
Altitude | 305 m Min. 294 m Max. 433 m |
Superficie | 7,02 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Lamadoniens.
La commune est traversée par la Gitte, affluent du Madon. Elle est formée de hameaux jouxtant Dompaire à l'est.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Gitte et le ruisseau de Fays[1],[Carte 1].
La Gitte, d'une longueur totale de 22,2 km, prend sa source dans la commune de Harol et se jette dans le Madon à Velotte-et-Tatignécourt, après avoir traversé neuf communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dommartin-aux-Bois_sapc », sur la commune de Dommartin-aux-Bois à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 908,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Madonne-et-Lamerey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,1 %), forêts (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), terres arables (15,1 %), zones urbanisées (6,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Madonne était autrefois le chef-lieu d’un ban composé de Madonne, Lamerey, Naglaincourt, Craincourt et Chenimont. Ce ban appartenait au bailliage de Dompaire. L’abbesse de Remiremont y exerçait la haute, moyenne et basse justice qu’elle partageait avec la dame sonrière et le chancelier de son église. Au spirituel, la commune dépendait de Laviéville - et aujourd’hui de Dompaire - car elle n’a pas d’église.
La commune s'est constituée peu après la Révolution, sous sa dénomination actuelle.
Avec la commune voisine de Dompaire, Lamerey est le lieu d'une bataille de blindés opposant, en , la 2e division blindée française (2e DB) à la 112e Panzerbrigade allemande.
Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Neufchâteau[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Charles Guérard | ||||
1971 | 1977 | François Bazard (1931-2015) | Chef d'entreprise | |
mars 2001 | Réjane Grosselin | |||
mars 2001 | En cours (au 18 février 2015) |
François Martin | DVG |
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 407 habitants[Note 4], en évolution de +6,82 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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