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poète, romancière et critique québécoise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Madeleine Gagnon, née le 27 juillet 1938 à Amqui, est une poétesse, romancière et critique québécoise[1].
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Critique littéraire, nouvelliste, écrivaine, professeur d’université, poétesse, romancière, essayiste, enseignant ou enseignante de littérature |
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Après des études littéraires et des études musicales jusqu'à 21 ans[2], elle obtient le baccalauréat ès arts (lettres) en Acadie en 1959, une maîtrise en philosophie à l'Université de Montréal en 1961 et, finalement, un doctorat ès lettres à Aix-en-Provence en 1968[2].
En 1969, elle obtient le poste d'enseignante au département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal à la suite duquel elle est invitée à enseigner dans quelques universités dont l’Université de Paris XIII en 1976, l’Université de Sherbrooke en 1984. De 1985 à 1987, elle est écrivaine en résidence à l’Université du Québec à Montréal et, de 1987 à 1989, au département de littérature comparée à l’Université de Montréal. De 1990 à 1994, elle est invité à titre d'écrivaine en résidence au département de lettres de l’Université du Québec à Rimouski[3].
Son activité d'enseignante s’accompagne d’une action syndicale engagée au sein du réseau des Universités du Québec. Elle s'investit également au niveau de la création de comités femmes sectoriels et intersyndicaux. D’ailleurs, l’engagement de Madeleine Gagnon pour la cause féministe trouve sa résonance tant au niveau de son engagement militant qu'à travers ses écrits. En collaboration avec Denise Boucher, Annie Leclerc, Hélène Cixous et Annie Cohen, elle co-publie des textes qui marquent le féminisme de l'époque[3]. Madeleine Gagnon explore dans ses œuvres les souffrances des femmes d’ici et d’ailleurs, la psychanalyse, le structuralisme ainsi que l'indépendantisme[4],[5].
En plus de collaborer avec plusieurs autrices pour des essais ainsi qu'avec des artistes visuels pour des livres d'artistes, Madeleine Gagnon collabore, entre autres, aux revues Chroniques (revue qu'elle a fondée avec Patrick Straram le Bison ravi), Liberté, La Nouvelle Barre du jour, Possibles, Osiris, Dérives, Estuaire, la Chambre blanche, Résistance, Urgences, Passages, In'hui (France) et Actuels[2],[6].
Active sur la scène littéraire québécoise et internationale, elle participe à plusieurs lectures publiques, écrit des textes radiophoniques et donne plusieurs conférences au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses textes paraissent notamment dans des anthologies canadiennes, françaises, italiennes et américaines et ses œuvres ont été traduites en anglais et en espagnol[2].
En 1986, Madeleine Gagnon reçoit le Grand Prix de poésie du Journal de Montréal pour son livre Les Fleurs du Catalpa à la suite duquel elle reçoit le Prix Arthur-Buies du Salon du livre de Rimouski en 1990. En 1991, elle reçoit le Prix Artquimédia de la ville d'Amqui et le Prix du Gouverneur général du Canada, catégorie poésie, pour Chant pour un Québec lointain. En 2001, est lauréate du Prix Marcel-Couture pour l'essai Les femmes et la guerre et en 2002, du Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre. Finalement, en 2008, Madeleine Gagnon remporte le Prix spécial de poésie du Concours international Ronald-Gasparic[2].
Depuis 1987, elle est membre de l'Académie des lettres du Québec. Elle est aussi membre de l'Association des auteurs et compositeurs canadiens depuis 1978 et de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois depuis 1977[2].
Le fonds d'archives de Madeleine Gagnon est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[21].
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