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actrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Caroline-Eugénie Weber, dite Mme Segond-Weber, née le à Paris dans le 11e arrondissement [1], et morte le dans le 17e arrondissement[2], est une actrice française.
Sociétaire de la Comédie-Française | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Caroline Eugénie Weber |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Enfant |
Pierre Segond-Weber (en) |
Distinction | |
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Archives conservées par |
Bibliothèque nationale de France (COL-63) |
Caroline-Eugénie Weber est la fille de Charles Weber, facteur de pianos et de Rosalie Eugénie Cheneau. Elle a un frère, Charles, né en qui meurt 16 mois plus tard. Sa famille est protestante, et engagée politiquement dans la Troisième République. Son père Charles Weber fut secrétaire et trésorier d'Edouard Lockroy en 1870, en remplacement d'Avrial alors démissionnaire. Il meurt lors de la Commune de Paris en [3].
Caroline-Eugénie Weber prend le nom de son mari, l'acteur Léon Segond, en 1886. Elle divorce en 1907 (jugement prononcé à Paris le )[4], mais garde pour nom de scène "Mme Segond-Weber"[5]. De leur union naissent un fils, Pierre, qui sera connu comme le peintre Pierre Segond-Weber. Mme Segond-Weber aura aussi une fille Marianne, avec l'artiste René-Joseph Gilbert : celle-ci meurt jeune adolescente de la grippe espagnole en 1918 [3]. Jusqu'à sa mort en 1945, Mme Segond-Weber entretient une relation avec l'écrivaine Jeanne Galzy[6],[7].
Mme Segond-Weber est engagée comme pensionnaire à la Comédie-Française en 1887, elle accède au sociétariat en 1902[8]. Elle est admise à la retraite en 1926. Elle fut, pour Cocteau et sa génération, l'un des « monstres sacrés » du théâtre et inaugura, en 1920, des « Matinées poétiques » à la Comédie-Française. Elle interpréta une grande partie du répertoire tragique[3],[9].
Mme Segond-Weber est intervenue lors de plusieurs inaugurations de monuments littéraires. En 1896, elle lit des vers d'Henri Potez[10] lors de l'inauguration d'une statue de Marceline Desbordes-Valmore à Douai[11]. En 1910, c'est pour le monument à François Coppée sur la place André-Tardieu qu'elle dit un poème de Georges Druilhet[12]. En 1925, elle dit quelques sonnets d'Armand Godoy pour l'inauguration du monument à Heredia dans le jardin du Luxembourg[13].
Domiciliée au 83 rue de la Pompe (16e arrondissement de Paris) jusqu'à sa mort, une plaque lui rend aujourd'hui hommage. Elle meurt le dans un hôpital du 17e arrondissement, et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 24)[14].
Deux portraits de l'actrice sont conservés au musée Carnavalet, l'un dans le rôle de Danielo (La Reine Fiammette de Catulle Mendès) par Marie Villedieu en 1899[16], l'autre dans celui de Camille (Horace de Pierre Corneille) par Louis Édouard Fournier en 1909[17]. Plusieurs portraits ont été exécutés par l'artiste René-Joseph Gilbert[3].
Bien d'autres œuvres d'art la représentent. Auguste Leroux fait son portrait en 1905 et l'expose au Salon des artistes français. Très populaire, la tragédienne apparaît également sur l'une des 89 cartes à collectionner de « contemporains célèbres » éditées par Louis Lefevre-Utile entre 1901 et 1912.
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