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femme politique tunisienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mabrouka Mbarek (arabe : مبروكة مبارك), née le à Strasbourg[1], est une femme politique tunisienne.
Mabrouka Mbarek مبروكة مبارك | |
Mabrouka Mbarek à une conférence sur la transparence | |
Fonctions | |
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Constituante de la circonscription des Amériques et du reste de l'Europe | |
– (3 ans et 10 jours) |
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Élection | 23 octobre 2011 |
Groupe politique | Congrès pour la République |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Strasbourg, France |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Congrès pour la République |
Profession | Chercheuse |
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Elle fréquente la faculté de droit et d'économie de l'université de Strasbourg[1] puis l'École supérieure de commerce de Reims[2], et obtient un master en administration économique et sociale et un autre en management[1]. Elle part au Yémen où elle s'engage dans l’action sociale et humanitaire[1] puis entame une carrière d'auditrice à Berkeley aux États-Unis, où elle se spécialise dans le contrôle financier, la sécurité informatique, la gestion des risques et la prévention de la fraude[2].
Par la suite, elle se consacre à nouveau à des ONG qui l'affectent au Yémen, en Inde, en Afghanistan, en Irak et au Liban[1].
Séduite par le Congrès pour la République dans la foulée de la révolution de 2011[1], responsable des relations du parti avec les médias, elle fait du gouvernement ouvert son combat principal[2].
Lors de l'élection de l'assemblée constituante, le , elle est élue dans la circonscription couvrant les Amériques et l'Europe à l'exception de la France, de l'Italie et de l'Allemagne. Elle y siège à la commission spécialisée du règlement intérieur et de l'immunité, à la commission des finances, de la planification et du développement et à la commission du préambule, des principes fondamentaux et de révision de la Constitution[2]. En parallèle, elle conseille le président Moncef Marzouki sur les questions de la dette et de la transparence[3].
En juillet 2012, elle dépose un projet de loi pour remettre en cause la « dette odieuse » tunisienne définie, en matière de droit international, comme la dette contractée par une dictature et qui doit être remboursée par la transition démocratique[4].
Après la fin de son mandat de constituante, elle devient chercheuse à l'Institut du Moyen-Orient (en)[3] ; ses recherches se focalisent sur le potentiel des politiques monétaires et fiscales dans un contexte post-révolutionnaire.
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