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ligne du métro de Montréal De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La ligne orange (ou ligne 2) est une des quatre lignes du métro de Montréal dans la province de Québec. Elle est la ligne la plus importante du réseau quant à sa longueur, son achalandage et son nombre de stations. Faisant partie du réseau initial de 1966, la ligne orange est prolongée en 1980, 1986 et 2007. Avec la ligne jaune, elle est la seconde ligne à se rendre au-delà du territoire de l'île de Montréal, permettant ainsi la desserte de la ville de Laval. La ligne orange dessert les quartiers montréalais d'Ahuntsic, de Villeray, de la Petite Italie, La Petite-Patrie, du Plateau Mont-Royal, Centre-Sud, Latin, du Vieux-Montréal, Chinois, du Centre-ville, de la Petite-Bourgogne, Saint-Henri, de Notre-Dame-de-Grâce, de Côte-des-Neiges et de Saint-Laurent. La ligne dessert également les quartiers lavallois de Pont-Viau et Laval-des-Rapides.
Ligne orange | |
Station Place-Saint-Henri. | |
Réseau | Métro de Montréal |
---|---|
Terminus | Côte-Vertu Montmorency Henri-Bourassa (aux heures de pointe) |
Histoire | |
Mise en service | 14 octobre 1966 |
Dernière extension | 28 avril 2007 |
Exploitant | Société de transport de Montréal (STM) |
Exploitation | |
Matériel utilisé | 45 trains MPM-10 (405 voitures) |
Dépôt d’attache | Saint-Charles, Montmorency |
Points d’arrêt | 31 |
Longueur | 30,0 km |
Temps de parcours | 47 min |
Distance moyenne entre points d’arrêt | 968 m |
Jours de fonctionnement | L, Ma, Me, J, V, S, D |
Lignes connexes | |
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La ligne devait à l'origine aller de Crémazie à Place-d'Armes. Les travaux débutent le sur la rue Berri, au sud de la rue Jarry. En novembre de la même année, Montréal apprend qu'elle sera l'hôte de l'exposition universelle de 1967. Afin de répondre à la demande anticipée de déplacement pour l'exposition, la décision est prise le d'ajouter les stations Sauvé et Henri-Bourassa au nord et les stations Square-Victoria–OACI et Bonaventure au sud.
Le , la ligne ouvre entre Henri-Bourassa et Place-d'Armes. L’achèvement des autres sections est retardé de plusieurs mois. La section de Place-d'Armes à Square-Victoria–OACI ouvre le , suivie par la station Bonaventure le .
Avant même l'inauguration du réseau initial, des prolongements sont proposés un peu partout, dont dans l'ouest de Montréal. Dans son plan d’urbanisme de 1967, intitulé "Horizon 2000"[1], la ville de Montréal prévoyait achever, d'ici la fin du siècle, un réseau de près de 160 kilomètres (99 mi). Le , le conseil de la Communauté urbaine de Montréal autorisait un montant d'emprunt de 430 millions de dollars pour effectuer les prolongements du métro. Ce montant est porté à 665 millions en 1973, puis à 1,6 milliard en 1975. Ce plan de prolongement incluait les coûts du prolongement de la ligne orange vers l'ouest sur une longueur de 20,5 km, pour un total de 16 nouvelles stations, ainsi que la construction d'un nouveau garage[2]. La station terminus, de Salaberry, devait être en correspondance avec la gare Bois-Franc.
À la suite de cette explosion des coûts, le gouvernement, en plein scandale de dépassement des coûts des installations des Jeux olympiques de Montréal, va imposer un moratoire sur les prolongements de métro en 1976. En 1979, le ministre des Transports, Denis de Belleval, propose de terminer le métro à la station Du Collège et prolonger le reste de la ligne en surface. Ce plan de transport sera refusé par les maires de la communauté urbaine de Montréal. Le moratoire sera levé en , lors d'une nouvelle entente qui approuve la construction d'une seule station supplémentaire, Côte-Vertu, la station Du Collège étant inappropriée pour jouer le rôle d'un terminus.
La construction des stations Poirier, de Salaberry et du garage du même nom sont abandonnés. Cependant, le panneau déjà construit de poste du poste de commande centralisé (PCC) du métro de Montréal afficha, jusqu’à son remplacement en 2012, l'emplacement de ces deux stations non construites[3].
Le prolongement du métro de Montréal vers Laval est un projet d'extension de la ligne orange du métro de Montréal vers l'Île Jésus. Le projet consistait à creuser un tunnel sous la rivière des Prairies et à construire trois stations de métro à Laval[4].
Inauguré le , le projet a été financé intégralement par le gouvernement du Québec, qui a mandaté l'Agence métropolitaine de transport (AMT) pour sa réalisation. La Société de transport de Montréal (STM) agit à titre de sous-traitant désigné pour l'AMT en étant responsable de l'implantation des équipements fixes.
Le projet consiste à ajouter trois stations au métro de Montréal, prolongeant la ligne orange au-delà de la station de métro Henri-Bourassa. Ces trois stations sont, dans l'ordre:
L’Agence métropolitaine de transport présente le projet définitif de prolongement du métro à Laval en [5]. En , le gouvernement du Québec confirme la mise en oeuvre du prolongement du métro à Laval[6], puis lance le processus d'appel d'offres en [7]. L’Agence métropolitaine de transport annonce dans un communiqué du que c'est le consortium SGTM qui prendra en charge les travaux. La société Keolis fait partie du consortium[8]. Les premiers appels d'offres de construction sont lancés en . Le , les dignitaires ont procédé au coup d’envoi des travaux de prolongement du métro à Laval.
L'inauguration du métro a eu lieu le [9], après la fin des travaux et une période d'essai. Il a été ouvert le samedi .
Le projet d'une longueur de 4,9 km (5,2 km incluant l'arrière-gare à la station Montmorency), atteint un coût d'environ 143,27 millions de dollars par kilomètre, ce qui est très légèrement en dessous de la moyenne des travaux de métro dans les autres grandes villes [réf. nécessaire]. La somme totale des coûts à ce jour est de 757,4 millions de dollars, incluant 12,4 millions de dollars qui ont servi en 2008 à la construction d'un édicule à la station Cartier ouvert au début de 2009 [réf. nécessaire].
En 1998, le gouvernement du Parti québécois (PQ) décidait de prolonger le métro vers Laval. Le gouvernement libéral qui lui a succédé a accusé le gouvernement péquiste d'avoir englouti une grosse part des fonds publics dans la construction du métro. Peu de temps après, le Parti québécois répliqua que tous les dépassements de coûts du projet sont survenus depuis la venue au pouvoir du Parti libéral du Québec. Ce dernier répliqua enfin que les contrats furent signés par le PQ et que celui-ci avait malmené la population en lui faisant croire que le futur métro n'allait coûter que 179 millions de dollars pour la totalité du projet, soit une somme irréaliste pour un tel prolongement. Le projet annoncé en 2001 par le gouvernement de Bernard Landry était bien différent du projet de la STCUM de 1998 qui ne comptait qu'une seule station lavalloise. Le second projet, celui de 2001, comptait trois stations, dont une intermodale. Les sommes annoncés étaient alors de l'ordre de 350 millions de dollars, mais ne comportait pas tous les ajouts autorisés par le gouvernement libéral à la suite de son élection en . Le métro est encore l'argument de bien des débats sur la gestion des gouvernements du Québec.
Les données démontrent que les coûts totaux, tels que cités plus haut, n'ont pas dépassé la moyenne des coûts de projets similaires dans d'autres métropole du monde. Toutefois, la version finale du projet, telle que réalisée, ne correspond pas à la première estimation du projet.
Certains éléments ont été rajoutés pour toutes sortes de raisons opérationnelles :
Tandis que d'autres éléments ont été enlevés ou réduits pour contrôler les coûts :
Ligne 2 - orange
|
La ligne orange mesure 30,0 kilomètres de long et comprend 31 stations. Comme tout le réseau montréalais elle est entièrement souterraine, ce qui en fait l'un des plus longs tunnels du monde.
La ligne part de la station-terminus Côte-Vertu, au nord-ouest de la ville de Montréal. Elle descend vers le sud presque en ligne droite vers Lionel-Groulx, où elle se dirige vers l'est, au sud du centre-ville. Après Champ-de-Mars, la ligne se dirige à nouveau vers le nord, jusqu'à Henri-Bourassa. Après une faible pente pour éviter la voie d'accès du garage Saint-Charles, la ligne passe sous la rivière des Prairies pour rejoindre la ville de Laval. Finalement, après la station Cartier, la ligne se dirige vers le nord-ouest jusqu'à la station terminus, Montmorency.
Considérant sa longueur, cette ligne du Métro de Montréal est la seule dont certains trains ne parcourent pas l’entièreté de celle-ci. La station Henri-Bourassa est le terminus alternatif de ces trains en question.
En effet, certains trains au départ de la station Côte-Vertu ont comme terminus d’arrivée la station Henri-Bourassa[réf. souhaitée] et les autres trains ont comme terminus d’arrivée la station Montmorency. Ainsi, seuls les trains ayant comme terminus d’arrivée la station Montmorency desservent les stations Cartier, De La Concorde et Montmorency, en Direction Montmorency.[réf. souhaitée]
À direction inverse, certains trains ayant la station Côte-Vertu comme terminus d'arrivée ont la station Montmorency[réf. souhaitée] comme station d'origine et les autres trains ont la station Henri-Bourassa comme station d'origine.[réf. souhaitée] Ainsi, seuls les trains ayant comme station d'origine Montmorency desservent les stations Montmorency, De La Concorde et Cartier, en Direction Côte-Vertu.[réf. souhaitée]
De plus, le matin, deux trains au départ de la station Henri-Bourassa ont comme terminus d’arrivée la station Montmorency, et ne proviennent donc pas de la station Côte-Vertu. Ces trains effectuent donc un départ spécial de la station Henri-Bourassa.[réf. souhaitée]
Station (correspondances) | Inauguration | Odonyme | Origine du nom |
---|---|---|---|
Côte-Vertu | Boulevard de la Côte-Vertu | Notre-Dame-de-la-Vertu, nom du quartier au XVIIIe siècle | |
Du Collège | Rue du Collège | Cégep de Saint-Laurent | |
De la Savane | Rue de la Savane | Savane, mot local | |
Namur | Rue Namur | Namur, Belgique | |
Plamondon | Avenue Plamondon | Antoine Plamondon, artiste Rodolphe Plamondon, poète | |
Côte-Sainte-Catherine | Chemin de la Côte-Sainte-Catherine | Côte Sainte-Catherine, nom utilisé au XVIIIe siècle pour Outremont | |
Snowdon ligne 5 - bleue | (ligne orange) (ligne bleue) | Quartier Snowdon, Rue du même nom | Nom d'un propriétaire terrien |
Villa-Maria | École secondaire Villa Maria | Forme latine de Ville-Marie, ancien nom de Montréal | |
Vendôme trains de banlieue d'Exo | Avenue de Vendôme | Les ducs de Vendôme | |
Place-Saint-Henri | Place Saint-Henri | Église paroissiale au nom de Henri II, pour commémorer le père Henri-Auguste Roux | |
Lionel-Groulx ligne 1 - verte | (ligne orange) (ligne verte) | Avenue Lionel-Groulx | Lionel Groulx, historien québécois |
Georges-Vanier | Boulevard Georges-Vanier | Georges Vanier, 19e Gouverneur général du Canada | |
Lucien-L'Allier trains de banlieue d'Exo | Rue Lucien-L'Allier | Lucien L'Allier, ingénieur et concepteur du métro | |
Bonaventure trains de banlieue d'Exo |
Place Bonaventure | Gare Bonaventure Ancienne rue Bonaventure Bonaventure de Bagnorea, Franciscain | |
Square-Victoria–OACI | Square Victoria | Reine Victoria, OACI | |
Place-d'Armes | Place d'Armes | Lieu historique | |
Champ-de-Mars | Parc Champ-de-Mars | Terrain d'exercices militaires | |
Berri-UQAM ligne 1 - verte ligne 4 - jaune | (lignes orange et verte) (ligne jaune) | Rue Berri Université du Québec à Montréal | Nom donné par Migeon de Branssat en 1669, origine inconnue |
Sherbrooke | Rue Sherbrooke | John Sherbrooke, Gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique | |
Mont-Royal | Avenue du Mont-Royal | Le mont Royal | |
Laurier | Avenue Laurier | Sir Wilfrid Laurier, 7e premier ministre du Canada | |
Rosemont | Boulevard Rosemont Quartier Rosemont | Nom donné par Ucal-Henri Dandurand pour sa mère, née Rose Phillips | |
Beaubien | Rue Beaubien | Famille importante | |
Jean-Talon ligne 5 - bleue | (ligne orange) (ligne bleue) | Rue Jean-Talon | Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France |
Jarry | Rue Jarry | Stanislas Blénier dit Jarry père, propriétaire terrien | |
Crémazie | Boulevard Crémazie | Octave Crémazie, poète | |
Sauvé | Rue Sauvé | Nom d'un propriétaire terrien | |
Henri-Bourassa | (quais originaux) (quai dir. Montmorency) | Boulevard Henri-Bourassa | Henri Bourassa, journaliste et homme politique |
Cartier | Boulevard Cartier | Sir George-Étienne Cartier, homme politique et père de la confédération | |
De la Concorde trains de banlieue d'Exo | Boulevard de la Concorde | Place de la Concorde à Paris | |
Montmorency | Collège Montmorency | François de Montmorency-Laval, premier évêque de Québec et propriétaire de l'île Jésus (Laval) | |
Les premières stations du métro à être accessibles ont été celles construites lors du prolongement de la ligne orange vers Laval. En 2020, quatorze stations de la ligne orange sont équipées d'ascenseurs, soit les stations Montmorency, De la Concorde, Cartier, Lionel-Groulx, Berri-UQAM, Henri-Bourassa, Côte-Vertu, Champ-de-Mars, Jean-Talon, Snowdon, Bonaventure, Rosemont, Place-d'Armes et Du Collège[10]. D'ici 2022, 7 stations supplémentaires de la ligne 2 devraient posséder des ascenseurs[11].
Les rames sont entreposées aux garages souterrains Saint-Charles, au nord de la station Henri-Bourassa, et Montmorency, au sud de la station du même nom. Elles sont entretenues au plateau d'Youville, raccordé à la ligne entre les stations Crémazie et Sauvé.
Un troisième garage, au sud-ouest de la station Côte-Vertu est en cours de réalisation. Il permettra d'accueillir des rames supplémentaires sur la ligne 2 pour augmenter la fréquence de passage de ces dernières.
Il n'existe pas de projet d'extension approuvé, mais plusieurs sont proposés.
Le prolongement de la ligne orange à partir de la station Côte-Vertu jusqu'à la gare Bois-Franc est envisagé depuis les années 1970. Le tunnel est par ailleurs foré sur 900 mètres après la station Côte-Vertu lors du prolongement de la ligne dans les années 1980. En 2016, le projet de Réseau électrique métropolitain (REM) ravive l'idée comme essentielle à l'interconnexion entre les réseaux via une station intermodale à Bois-Franc.
Lors de la présentation du budget 2008 de la ville de Laval, l'ancien maire Gilles Vaillancourt affirme que le métro devrait être allongé à partir de Côte-Vertu pour rejoindre la station Montmorency, afin de former une boucle[12]. Dans la même année, la STM propose au bureau des prolongements sont plan de ligne orange circulaire en rajoutant 8 stations supplémentaires. 3 stations à Montréal et 5 stations à Laval[Quoi ?].
Stations proposées | Intersections | Correspondance | Ville desservie |
---|---|---|---|
Poirier | Rue Poirier et rue Grenet | Bus STM | Montréal |
Bois-Franc | Rue Dudemaine et rue Grenet | Bus STM et Gare Bois-Franc | Montréal |
Gouin | Rue Gouin et rue Grenet | Bus STM | Montréal |
Chomedey | Rue Cartier et rue Chomedey | Bus STL | Laval |
Notre-Dame | Rue Notre-Dame et route 117 | Bus STL | Laval |
Saint-Martin (Terminus) | Rue Chomedey et rue Saint-Martin | Bus STL | Laval |
Souvenir | Boulevard Du Souvenir et autoroute Transcanadienne (15) | Bus STL | Laval |
Le Carrefour (Terminus secondaire) | Boulevard Le Carrefour et autoroute Transcanadienne (15) | Bus STL | Laval |
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