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lanceuse de disque française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mélina Robert-Michon (parfois surnommée MRM[1]), née le à Voiron (Isère), est une athlète française spécialiste du lancer du disque.
Mélina Robert-Michon | |||||||||||||||||||||||||
Mélina Robert-Michon en 2014. | |||||||||||||||||||||||||
Informations | |||||||||||||||||||||||||
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Disciplines | Lancer du disque | ||||||||||||||||||||||||
Période d'activité | depuis 1998 | ||||||||||||||||||||||||
Nationalité | Française | ||||||||||||||||||||||||
Naissance | Voiron (Isère), France |
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Taille | 1,80 m | ||||||||||||||||||||||||
Masse | 85 kg | ||||||||||||||||||||||||
Surnom | MRM Mel |
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Club | Lyon Athlétisme | ||||||||||||||||||||||||
Entraîneur | Jérôme Simian et Serge Debié | ||||||||||||||||||||||||
Records | |||||||||||||||||||||||||
Record de France du lancer du disque (66,73 m, 2016) | |||||||||||||||||||||||||
Distinctions | |||||||||||||||||||||||||
Athlète française de l'année 2013, 2016 et 2017 | |||||||||||||||||||||||||
Palmarès | |||||||||||||||||||||||||
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Vice-championne aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et aux Championnats du monde de Moscou en 2013, elle est également médaillée de bronze aux mondiaux de 2017 à Londres, et vice-championne d'Europe en 2014 à Zurich. Elle remporte par ailleurs 23 titres de championne de France du lancer du disque, entre 2000 et 2024.
Elle est l'actuelle détentrice du record de France de la spécialité depuis (de 62,08 m à 66,73 m en ).
Sept fois sélectionnée aux Jeux olympiques, elle est, avec Florent Manaudou, porte-drapeau de l'équipe de France lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris 2024.
Elle s'entraîne actuellement au Lyon Athlétisme.
Championne de France junior du lancer du disque en 1998, elle se classe deuxième des championnats du monde juniors de 1998. Elle participe également à ses premiers championnats d'Europe, à Budapest, mais s'incline dès les qualifications.
En 2000, elle établit un nouveau Record de France du lancer du disque en atteignant la marque de 62,08 m à Arles, améliorant de 6 centimètres le précédent record d'Isabelle Devaluez. cette même année, elle décroche son premier titre de championne de France, à Nice, avec la marque de 61,23 m. Elle participe aux Jeux olympiques de Sydney mais échoue en qualifications.
Le , la veille de ses 23 ans, Mélina Robert-Michon bat le record de France du lancer du disque avec un jet à 65,78 m. Lors des années suivantes, elle décroche plusieurs places de finaliste lors des grands championnats : septième aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, huitième aux championnats du monde de Berlin en 2009 et sixième aux championnats d'Europe de Helsinki en 2012.
Aux Jeux olympiques de 2012, elle réalise 63,98 m en finale et se classe sixième du lancer du disque avant d'être reclassée cinquième à la suite de la disqualification pour dopage de la Russe Darya Pishchalnikova[2],[3].
Le , à Moscou, elle remporte la médaille d'argent lors des championnats du monde avec un jet à 66,28 m, améliorant son record de France d'un demi-mètre[4], puis décroche une médaille du même métal aux championnats d'Europe à Zurich en [5].
Le , elle remporte son 16e titre de championne de France en lançant 63,40 m devant Pauline Pousse (62,68 m)[6] puis se classe cinquième des Championnats d'Europe d'Amsterdam avec 62,47 m, peu après avoir réalisé 63,99 m en qualifications (marque qui aurait été suffisante pour la médaille de bronze)[7].
Le , ses cinquièmes Jeux auront été les bons : seize ans après sa première participation à Sydney, elle décroche à 37 ans une médaille olympique d'argent aux jeux de Rio, en battant au passage son record de France (66,73 m), derrière la Croate Sandra Perković, qui conserve son titre[8],[9]. Le , elle prend la deuxième place du Meeting de Paris avec 64,36 m puis à nouveau deuxième le lors du Weltklasse Zurich (63,91 m), les deux concours derrière Sandra Perković[10].
Le , aux championnats de France de lancers longs, elle s'impose avec un jet à 63,14 m[11]. Cette performance est sa meilleure rentrée de sa carrière et est également synonyme de minima pour les championnats du monde de Londres[11].
Le , elle réalise en qualifications des championnats du monde de Londres son meilleur jet de la saison avec 63,97 m, se qualifiant pour la finale[12]. Au cours de celle-ci, elle termine troisième de la compétition derrière la Croate Sandra Perković et l'Australienne Dani Stevens, tout en améliorant son meilleur lancer de la saison avec un jet à 66,21 m[13].
Le , Mélina Robert-Michon révèle sa grossesse et annonce faire l'impasse sur la saison 2018, mais qu'elle reviendra pour tenter de se qualifier aux Jeux olympiques de 2020[14]. En , trois mois après la naissance de son deuxième enfant, elle reprend l’entraînement[15].
Le , à Sotteville-lès-Rouen, elle réalise les minimas pour les championnats du monde 2019 à Doha avec 62,41 m[16]. Le , elle remporte son 18e titre de championne de France à Saint-Étienne avec 60,55 m[17]. Auteure de 64,02 m en qualifications, elle ne peut réitérer cette performance lors de la finale des championnats du monde de Doha et termine 10e, avec un jet à 59,99 m[18].
Aux championnats de France d'hiver des lancers longs organisés à Salon-de-Provence le , Mélina Robert-Michon remporte le concours du disque avec un jet à 64,14 m, signant à la fois la meilleure performance mondiale de l'année, les minima pour les Jeux olympiques de Tokyo et sa meilleure performance individuelle depuis les championnats du monde 2017 de Londres où elle avait décroché la médaille de bronze[19]. Les Jeux olympiques étant reportés à 2021 en raison de la pandémie de Covid-19, elle remporte néanmoins à Albi le son 19e titre national en plein air avec un lancer à 60,06 m, égalant ainsi le record de Lucienne Velu dans les années 1920 et 1930[20].
En , la Lyonnaise réalise deux premières sorties jugées décevantes à Montreuil (61,39 m) et Hengelo aux Pays-Bas (58,88 m). Elle participe ensuite aux championnats régionaux d'Auvergne-Rhône-Alpes à Vénissieux où elle réalise 65,30 m dès son premier lancer, soit sa meilleure performance depuis les mondiaux de Londres en 2017. Il s'agit également du septième jet le plus long de sa carrière[21]. Le , à Angers, elle remporte son 20e titre de championne de France, avec un jet à 60,88 m[22]. À Tokyo, Mélina dispute ses sixièmes Jeux olympiques mais ne parvient pas à dépasser le stade des qualifications, terminant seulement quinzième (sur douze qualifiées) avec 60,88 m[23]. Pour la première fois depuis 2006, la Française n'atteint pas la finale en grand championnat, mais dit tout de même vouloir continuer jusqu'aux Jeux de Paris de 2024, ne souhaitant pas conclure sa carrière sur cette mauvaise note.
Le 11 juillet 2024, elle est nommée porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques d'été de 2024 en compagnie du nageur Florent Manaudou[24].
Le , Mélina Robert-Michon est élue pour la première fois athlète française de l'année, devant Stella Akakpo et Sophie Duarte. Elle succède à Myriam Soumaré[25]. Elle est élue par un collectif de 2 500 fans sur le site de la fédération française[26].
Le , elle devient une nouvelle fois lauréate du prix d'athlète française de l'année à la quasi-unanimité (64,15%), devant Caroline Chaverot et Rénelle Lamote et succède à Alexandra Tavernier[27].
Le , elle inaugure dans le quartier Gerland à Lyon le premier stade d'athlétisme portant son nom, « Piste d'athlétisme Mélina Robert-Michon »[28],[29]. Elle aimerait faire du stade un grand pole de l'athlétisme[30].
Le , pour la seconde fois consécutive, elle est désignée athlète française de l'année 2017, devant Adeline Roche et Floria Gueï[31]. C'est la première athlète à remporter trois fois cette distinction[31].
En 2024, elle est désignée, au côté de Florent Manaudou, commeporte-drapeau de l'équipe de France pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.
Mélina Robert-Michon vit avec son compagnon Loïc Fournet, lui-même discobole avec un record de 59,00m. Elle est devenue maman d'une fille, Elyssa, le [32]. En , elle annonce être enceinte de son second enfant[33]. Le , elle donne naissance à une seconde fille, Enora[34].
Épreuve | Performance | Lieu | Date | Statut |
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Lancer du disque | 66,73 m | Rio de Janeiro | Record de France |
Distance | Date | Lieu | Record |
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59,27 m | Dreux | Record de France Espoir | |
59,57 m | Miramas | Record de France Espoir | |
60,17 m | Bondoufle | Record de France Espoir | |
61,90 m | Boulouris | Record de France Espoir | |
62,72 m | Boulouris | Record de France Espoir | |
63,08 m | Arles | Record de France, Record de France Espoir | |
63,19 m | Luminy | Record de France, Record de France Espoir | |
63,87 m | Miramas | Record de France, Record de France Espoir | |
65,78 m | Salon-de-Provence | Record de France | |
66,28 m | Moscou | Record de France | |
66,73 m | 16 août 2016 | Rio de Janeiro | Record de France |
Année | Distance | Date | Lieu |
---|---|---|---|
1998 | 59,27 m | Dreux | |
1999 | 59,67 m | Miramas | |
2000 | 63,19 m | Luminy | |
2001 | 63,87 m | Miramas | |
2002 | 65,78 m | ||
2003 | 64,27 m | Bron | |
2004 | 64,54 m | ||
2005 | 58,01 m | Les Abymes | |
2006 | 59,89 m | Salon-de-Provence | |
2007 | 63,48 m | Yalta | |
2008 | 62,21 m | Pékin | |
2009 | 63,04 m | Paris | |
2010 | 56,52 m | Vénissieux | |
2011 | 61,07 m | Bondoufle | |
2012 | 63,98 m | Londres | |
2013 | 66,28 m | Moscou | |
2014 | 65,51 m | Brunswick | |
2015 | 65,04 m | Montreuil-sous-Bois | |
2016 | 66,73 m | Rio de Janeiro | |
2017 | 66,31 m | Londres | |
2018 | — | — | — |
2019 | 64,02 m | Doha | |
2020 | 64,14 m | Salon-de-Provence | |
2021 | 65,30 m | Vénissieux | |
2022 | 62,61 m | Vénissieux | |
2023 | 65,49 m | Montreuil |
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