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écrivain belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Léon Pirsoul, né en 1873 à Haltinne et mort le à Bruxelles[1], est un écrivain, poète et dramaturge wallon.
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Léon Pirsoul fut membre de huit sociétés wallonnes, dont la Société liégeoise de littérature wallonne, et président du cercle royal « Nameur po tot » à Bruxelles[2].
Connu surtout pour son dictionnaire wallon-français (dialecte de Namur), il a écrit plus de 300 poèmes et chansons en wallon repris dans les deux volumes intitulés Fauves èt Tchansons da payis d’Nameur, des textes évoquant beaucoup ce qui touche à Namur et à la vie de caserne[1]. En plus d'un recueil de contes et de nouvelles « Po lire à l'chîje au culo do feù » (« Pour raconter au coin du feu »), il a écrit de nombreuses pièces de théâtre à partir de 1894, principalement des comédies (dont des vaudevilles). Dans ses écrits, il incorpore de nombreux éléments du folklore wallon[2].
Lors de son séjour dans le Congo belge de 1906 à 1922, il emporte deux partitions de l'hymne namurois Li Bia Bouquet, la musique est jouée dans les rues de Boma un soir de mars 1907 et à plusieurs reprises l’hiver suivant. Fin avril, début , à bord du Léopoldville en route vers la Belgique, Léon Pirsoul offre une seconde partition du Bia Bouquet à l'officier J. Brooks en route vers l'Exposition coloniale de Londres (en) et le morceau est joué chaque matin sur le pont du paquebot[1].
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