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cavalier allemand De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ludger Beerbaum, né le à Detmold, est un cavalier de saut d'obstacles allemand.
Naissance | |
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Nationalité | |
Activité | |
Fratrie | |
Parentèle |
Ottokar Pohlmann (en) (beau-père) |
Taille |
1,9 m |
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Poids |
85 kg |
Sport | |
Montures | |
Site web | |
Distinctions |
Sparkassenpreis für Vorbilder im Sport (d) () Silbernes Lorbeerblatt |
Quadruple champion olympique en individuel et par équipes, Il fut plusieurs fois n°1 mondial au cours de sa carrière, et il occupe la 8e place de la FEI Longines Ranking List[1] en . Son important palmarès fait de Ludger l'un des meilleurs cavaliers allemands de l'histoire.
Son frère Markus Beerbaum et sa belle-sœur Meredith Michaels Beerbaum sont également cavaliers de saut d'obstacles.
Ludger est né le à Detmold. A huit ans, ses parents lui achète un poney Highland et il débute l'équitation. À 15 ans, on lui confie son premier cheval, Wetteifernde. Avec cette jument, Ludger participe aux Championnats d'Allemagne Junior en 1981, et aux Championnats( et ouais) d’Allemagne Jeunes Cavaliers l'année suivante, où il obtient deux médailles d’argent. Il décide d'arrêter ses études de commerce à l'université de Göttingen pour se consacrer à sa carrière de cavalier et part s'entraîner avec Hermann Schridde. En 1984, il obtient la médaille de bronze par équipe et en individuel aux Championnats d'Europe Jeunes Cavaliers[2].
En 1985, il rejoint les écuries de Paul Schockemöhle. Trois ans plus tard, alors âgé de 25 ans, il participe à son premier Championnat Senior lors des Jeux olympiques de Séoul. Son cheval Landford s'étant blessé, son coéquipier Dirk Hafemeister lui prête The Freak. Ces Jeux sont une réussite puisque l'équipe allemande est sacrée Championne olympique. Deux ans plus tard, il quitte les écuries de Paul Schockemöhle pour un différend privé et intègre celles d'Alexander Moksel à Munich. Un propriétaire voisin décide de lui une jument nommée Classic Touch, qu'il trouve trop jeune pour être montée par son fils. En 1992, ils remportent la médaille d'or aux Championnats d'Allemagne à Balve et sont sélectionnés pour les Jeux olympiques de Barcelone. La compétition commence mal puisque Ludger doit mettre le pied à terre lors de la première épreuve à la suite de la rupture du bridon de sa jument. Mais en effectuant le seul double sans-faute de la Finale individuelle, il remporte une deuxième médaille d'or olympique. Il honore son contrat en rendant Classis Touch à son propriétaire, et Alexander Moksel décide de lui acheter Ratina Z, qui avait permis à son cavalier hollandais Piet Raymakers de gagner l'or par équipe et l'argent en individuel lors de ces Jeux.
Les résultats s'enchaînent pour le couple : l'année suivante, Ludger et Ratina Z remportent la Finale Coupe du monde à Göteborg, puis l'or par équipe lors des Championnats du Monde de La Haye en 1994. A Atlanta, il participe à ses troisièmes Jeux olympiques consécutifs, et l'équipe allemande remporte une nouvelle médaille d'or. En 1997, il est double Champion d'Europe devant son public à Mannheim. Malheureusement, Ratina Z se blesse peu de temps après et ne peut pas participer aux Jeux olympiques de Sydney. Ludger est donc sélectionné avec un autre cheval, Gold Fever III, et l'équipe allemande est encore sacrée Championne olympique.
En 2004, il participe une nouvelle fois aux Jeux olympiques avec Gold Fever III. Alors que l'équipe allemande remporte la médaille d'or, son étalon est contrôlé positif à la bétaméthasone, un anti-inflammatoire. La FEI décide de disqualifier Gold Fever III, et les trois autres cavaliers allemands récupèrent la médaille de bronze[3]. Même si Ludger affirme qu'il ignorait l'utilisation de cette crème sur son cheval, il ne fait pas appel de la décision. Malgré la polémique causée par ce cas de dopage, il continue de remporter des nombreux Grands Prix, et cumule plus de 2,3 millions d'euros de gains avec Gold Fever[4].
En 2008, il participe à ses sixièmes Jeux olympiques consécutifs à Pékin avec All Inclusive. Il termine 7e en individuel, et l'équipe allemande est disqualifiée à la suite du test de dopage positif sur Cöster, le cheval de Christian Ahlmann[5].
Ludger continue de briller au plus haut niveau depuis plusieurs dizaines d'années, et s'illustre fréquemment sur les circuits Coupe du monde, Global Champions Tour ou Coupe des nations. Il a par ailleurs remporté 5 fois le titre de "Rider of the Year" (cavalier de l'année). En 2011, il remporte les Championnats d'Allemagne pour la 9e fois et l'équipe allemande est sacrée Championne d'Europe à Madrid. En 2012, alors qu'il avait gagné le Grand Prix de Rome en mai avec Gotha FRH, il décide de ne pas participer aux Jeux olympiques de Londres à la suite d'une baisse de forme de la jument, fille de Gold Fever III[6]. Fin 2012, il confie Gotha FRH à Henrik von Eckermann, l'un des 3 cavaliers des Ecuries Beerbaum.
En , Ludger et Chaman remportent le Grand Prix Hermès au Grand Palais. En juin, c'est avec sa jument Holsteiner Chiara 222 qu'il remporte la Coupe des nations de Rotterdam. Le couple se qualifie ainsi pour les Championnats d'Europe de Herning en . L'équipe allemande y obtient la médaille d'argent et Beerbaum termine 6e en individuel.
En 1996, Ludger décide de s'installer à son compte, dans sa propre structure à Riesenbeck. Marco Kutscher rejoint ses écuries en 2000, suivi de Philipp Weishaupt trois ans plus tard, et enfin du suédois Henrik von Eckermann, qui récupère Coupe de Cœur. Les Ecuries Ludger Beerbaum, qui abritent une centaine de chevaux, sont l'une des plus grandes écuries de concours du monde. Markus Beerbaum, le frère de Ludger, et sa belle-sœur Meredith Michaels-Beerbaum montent également sous les couleurs de la Team DZ Bank, formée de Ludger et de ses trois cavaliers.
Le , la chaîne allemande RTL Television diffuse un reportage le mettant en cause dans des scènes de barrage et d'utilisation de barres d'obstacles hérissées de pointes, constituant de la maltraitance animale[7].
Ses principaux résultats en compétitions et championnats[8] :
DVD : La méthode Ludger Beerbaum, édition Tag Films Distribution.
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