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philosophe française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lucy Prenant (née Soto), née le à Paris et morte le dans la même ville, est une philosophe et enseignante française. Elle est directrice de l'École normale supérieure de jeunes filles de 1944 à 1956.
Directrice École normale supérieure de jeunes filles | |
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- | |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Lucy Rachel Soto |
Nationalité | |
Formation |
Faculté des lettres de Paris (diplôme d'études supérieures) (jusqu'en ) Faculté des sciences de Paris (licence ès sciences (d)) (jusqu'en ) |
Activité | |
Conjoint |
Marcel Prenant (à partir de ) |
Enfants |
A travaillé pour |
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Lucy Soto naît à Paris en 1891, dans une famille aux origines séfarades[1]. Elle fait ses études à la Sorbonne, où elle obtient en 1910 une licence de philosophie et, en 1912, un diplôme d’études supérieures, avec un mémoire intitulé « Rapport des théories biologiques de M. René Quinton avec la théorie de l’évolution » et une licence ès sciences[1]. Elle est infirmière durant la Première Guerre mondiale, rattachée à une ambulance parisienne puis dans des hôpitaux, dans les Vosges et à la Salpêtrière. Elle enseigne d' à dans un collège de garçons d'Étampes, dans des classes de première et de terminale. Elle épouse en mai 1917 Marcel Prenant, dont elle a fait connaissance pendant ses études, le couple a deux enfants, la philosophe et résistante Jeannette Colombel née en 1919[2] et le géographe André Prenant né en 1926[1].
Elle est reçue deuxième à l'agrégation de philosophie en 1920[3]. Elle enseigne dans plusieurs établissements, puis est nommée professeure de khâgne au lycée Fénelon à Paris en [1]. En , elle enseigne en hypokhâgne et khâgne au lycée de jeunes filles de Bordeaux où son poste a été transféré, tandis que son mari est mobilisé dans l'Aisne. Elle retrouve son poste au lycée Fénelon en , cependant, elle est mise à la retraite le après la publication du statut des juifs[1].
À la Libération, elle est « chargée des fonctions de directrice de l’ENS de Sèvres » par un arrêté du , confirmé le [1]. Elle est une candidate idéale pour cette fonction, à la fois sur le plan scientifique, mais également sur le plan politique[4]. Elle gère l'installation de l'école dans des bâtiments pérennes[5], notamment au 48 boulevard Jourdan à Paris à partir d'. Elle est mise à la retraite en 1956, année de ses 65 ans, malgré sa demande de prolonger son mandat au-delà, en raison de son éviction par le gouvernement de Vichy, mais cela lui est refusé car elle n'a pas eu trois enfants[1]. Par ailleurs, elle n'a jamais été nommée directrice en tant que telle, et ne peut prétendre qu'à une retraite de professeure. Une partie de ses ennuis administratifs peut être imputée à ses sympathies communistes, bien qu'elle n'ait jamais été membre au Parti communiste[1].
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