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série d'animation télévisée, 1991 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lucky Luke est une série télévisée d'animation française en 26 épisodes de 25 minutes, créée d'après la bande dessinée éponyme de Morris, produite par les studios IDDH et diffusée à partir du sur FR3.
La série adapte certaines aventures issues de la série d'albums belges Lucky Luke.
Huit ans après la première série Lucky Luke, sa seconde série télévisée arrive sur les écrans français. Elle ne bénéficie pas d'une diffusion en accès prime-time (19 h 55) et obtient un créneau de diffusion le dimanche après-midi. L'horaire de diffusion et le peu de couverture médiatique (contrairement à la première série) peuvent en partie expliquer son relatif anonymat. De son côté, à la suite de l'échec de la première série sur les chaînes de télévision américaines, Hanna-Barbera refuse de produire la deuxième série. Dargaud confie alors le projet à IDDH, une société audiovisuelle située à Angoulême[1],[2]. Morris fait les model sheets, Philippe Landrot réalise le générique de fin (lui qui est déjà l'auteur du générique du début depuis la première série). Ce dernier ainsi que les scénaristes de la série en albums (Xavier Fauche, Jean Léturgie, Lo Hartog van Banda) assurent l'adaptation validée par Morris et Gilberte Goscinny.
Cette série se compose d'épisodes issus d'albums non adaptés dans la première série, (Le Juge, Tortillas pour les Dalton, La Ville fantôme, etc.) et de courtes histoires auxquelles on a ajouté de la matière scénaristique inédite (L'Alibi, Passage dangereux et La Bataille du riz). Un épisode fait même converger deux courts récits différents (Défi à Lucky Luke et L'Égal de Wyatt Earp). Côté distribution vocale, Jacques Thébault retrouve le rôle de Lucky Luke comme dans la série précédente[2], tandis que Pierre Tornade assure une dernière fois le rôle d'Averell Dalton qu'il avait jusqu'alors assuré pour chaque adaptation animée. Le reste du casting a toutefois été entièrement renouvelé et de nombreux personnages récurrents changent de voix tout au long de la série (même Pierre Tornade se verra remplacé par un autre comédien imitant sa voix pour la courte réplique d'Averell dans Fingers), parfois au sein d'un même épisode[3]. Claude Bolling assure le générique instrumental du début et réalise quelques virgules musicales. Il réutilise également ses propres musiques issues des deux premiers longs métrages du cinéma.
Du fait du départ de Hanna-Barbera de la production, Lucky Luke se retrouve, dans cette série, libéré de toutes les contraintes imposées par la télévision américaine pour la première série. Les minorités ethniques sont de retour, replacées dans leur contexte historique[3]. Du même coup, on retrouve entre les personnages le même équilibre que dans les albums : Jolly Jumper et Rantanplan interviennent beaucoup plus rarement. Cependant, Lucky Luke ne refume toujours pas (seule une allusion à son passé de fumeur est présente dans l'épisode L'Alibi).
L'ordre officiel des épisodes présente certaines incohérences notamment concernant les personnages censés être rencontrés pour la première fois par Lucky Luke lors de l'épisode Canyon Apache, alors qu'il les connaît déjà dans Le Colporteur. En France, la série est diffusée pur la première fois le sur FR3, puis rediffusée sur cette même chaîne le [3]. Au Québec, elle a été diffusée à partir du sur la chaîne Super Écran.
Dix ans après la création de cette deuxième série, une troisième apparaît sous le titre Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke produite par la société Xilam en 2001[1]. La voix de Lucky Luke sera alors attribuée à Antoine de Caunes.
La série sort sous format cassette vidéo dans les années 1990 et est distribuée par Citel Vidéo[3]. L'intégrale de la série sorti aussi sous format DVD 5 volumes en toujours chez Citel. Les épisodes sont dans le désordre : Fingers (épisodes 24, 26, 1, 2, 4), L'Héritage de Rantanplan (épisodes 15, 17, 9, 11, 6, 3), Western Circus (épisodes 23, 25, 5, 16, 18), Le Bandit manchot (épisodes 22, 21, 13, 7, 14), et La Fiancée de Lucky Luke (épisodes 10, 12, 8, 19, 20).
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