Lucien-Léopold Lobin
peintre verrier français (1837-1892) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lucien-Léopold Lobin, né le à Tours, et mort dans la même ville le , est un peintre et vitrailliste français.
Lucien-Léopold Lobin
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Biographie

Fils du vitrailliste Julien-Léopold Lobin, il prend sa succession en 1864 à la tête de l'atelier Lobin établi à Tours, rue des Ursulines.
Si son atelier équipe en majorité des monuments religieux, il fournit également des vitraux pour des édifices civils, comme le phare de Cordouan[1].
Entre 1859 et 1873, l'atelier crée 38 des 42 vitraux visibles de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Montargis, formant un des ensembles les plus complets d'œuvres des maîtres-verriers français du XIXe siècle[2], cité comme égal avec celui de la chapelle Saint-Louis du château de Dreux[3],[4].
L'atelier a été repris après sa mort par son beau-frère, Jean-Prosper Florence[5].
Galerie
- Vitraux de Lucien-Léopold Lobin
- Saint Solenne et Saint Louis (vers 1860), nef de la cathédrale Saint-Louis de Blois.
- Le Jugement de sainte Eulalie (1871), Genillé, église Sainte-Eulalie.
- Saint Michel terrassant le Dragon (1872), église de Villeloin-Coulangé.
- Sainte Eustelle (1881), cathédrale Saint-Louis de La Rochelle, chapelle Sainte-Eustelle.
- Passion du Christ (1886), Marmande, église Notre-Dame de Marmande.
- Canonisation de sainte Élisabeth (1891), Paris, église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie.
Références
Voir aussi
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