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physicienne, enseignante et militante française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Langevin et Dubus (homonymie).
Luce Langevin, née Dubus, née le à Marissel dans l'Oise et morte le à Paris[1], est une physicienne française, agrégée de sciences physiques et naturelles, professeur au lycée Fénelon à Paris et militante communiste[2].
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Andrée Luce Dubus |
| Nationalité | |
| Formation |
Agrégée en sciences physiques et naturelles |
| Activités | |
| Père | |
| Conjoint | |
| Enfant |
Michel Langevin, Aline Dajoz |
| Parentèle |
Paul Langevin (beau-père) |
| A travaillé pour |
lycée Fénelon |
|---|---|
| Domaine | |
| Parti politique |
Luce Dubus est élève à l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres[3] (promotion S1920)[4]. Elle suit les cours de Paul Langevin, ainsi que ceux de Jean Perrin et d'Aimé Cotton. Elle obtient ensuite l'agrégation féminine[5] de sciences physiques, chimiques et naturelles.
De 1930 à 1960, Luce Langevin enseigne la physique et la chimie au lycée Fénelon à Paris. Elle milite activement, participant à des réunions du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, où elle s’oppose aux « pacifistes intégraux » comme Michel Alexandre.
À partir de 1934, elle milite dans le Rassemblement mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, aux côtés de Gabrielle Duchêne. Elle prend ensuite position contre la non-intervention lors de la Guerre d'Espagne[6].
En 1935, elle adhère au Parti communiste et participe aux grèves de 1936. Elle participe ensuite à la création de l'Université libre. Après la Libération, elle continue une vie active d'enseignante, de scientifique et de militante communiste.
En 1938, elle est membre du secrétariat du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, et travaille avec Maria Rabaté et Bernadette Cattanéo[7].
Elle adhère également à l’Internationale des travailleurs de l’enseignement, où elle fait la connaissance de Georges Cogniot, dont elle devient une proche collaboratrice.
Elle est par ailleurs l'auteur de nombreux articles scientifiques et politiques parus dans la revue La Pensée, ainsi que d'une biographie consacrée au polymathe russe des Lumières Mikhaïl Lomonossov (1711-1765)[8].
Elle meurt à Paris le à l'âge de cent deux ans[9].
Luce Dubus est la troisieme enfant d'Hermin Dubus (1875-1973), instituteur et auteur de livres pour enfants[10], elle a un frère et une sœur.
Le , elle épouse André Langevin, le fils du physicien Paul Langevin. Elle sera très influencée par son beau-père pour lequel elle nourrit une grande admiration.
André et Luce auront deux enfants, Michel Langevin, physicien nucléaire[11] et époux d'Hélène Joliot-Curie, et Aline Dajoz, professeur d'anglais et épouse du biologiste Roger Dajoz.
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