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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Luc Rosenzweig, né le à Bonneville et mort le à Lyon[1],[2],[3], est un essayiste et journaliste français, qui a collaboré à Libération et au Monde entre 1982 et 2002, puis au mensuel Causeur.
Secrétaire général Mutuelle nationale des étudiants de France | |
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Luc Léon Rosenzweig |
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Son père Rolf est un Juif communiste d'origine polonaise, qui a fui l'Allemagne en 1933, puis s'est installé à Lyon où il a épousé une haut-savoyarde qui lui donne deux enfants.
De 1965 à 1967, il est secrétaire général de la Mutuelle nationale des étudiants de France[4] sous la présidence de Christian Blanc. Diplômé d'un CAPES de lettres classiques après avoir été élève en khâgne, il enseigne l'allemand au lycée[4].
Journaliste aux Nouvelles d’Orléans, il couvre la rumeur d'Orléans, selon laquelle des commerçants juifs enlèveraient des jeunes femmes dans les cabines d’essayage, pour des réseaux internationaux de prostitution, lui consacrant en 1977, avec Pierre Müller, le documentaire Fait divers.
En 1982[2], il entre à Libération, puis devient dès 1985 correspondant du journal Le Monde à Bonn, capitale de l'Allemagne de l'Ouest, où il revendique un brillant réseau, digne de celui de l'ambassade française. Nommé chef-adjoint du service étranger, puis correspondant à Bruxelles, il couvre les affaires européennes et l'OTAN, prenant position en faveur des Serbes dans les guerres de Yougoslavie et dénonçant en 1999 le « populisme alpin[5] », de Jörg Haider en Autriche, Christoph Blocher en Suisse, Umberto Bossi en Italie ou Patrice Abeille en France[6], puis obtient du Monde, en 2000, une chronique quotidienne sur la télévision, où il égratigne Gérard Miller, qui « deviendrait alors à la télévision du XXIe siècle ce que Lichtenberg, l’inventeur du couteau sans lame auquel il manque le manche, fut à la philosophie allemande du XIXe siècle »[2].
Quittant Le Monde en 2002, il devient contributeur régulier du mensuel polémiste Causeur et ses billets sont publiés par le média israélien francophone militant Mena.
En avril 1979, militant à l'extrême gauche, il contribue au numéro très contesté de la revue Recherches, du CERFI, intitulé « Fous d’enfance. Qui a peur des pédophiles », consacré au « continent noir de l’érotique puérile », qui sera retiré de la circulation[7], et dont il est le coordinateur et le réalisateur[8], dans lequel des philosophes et écrivains, parmi lesquels Gabriel Matzneff et Guy Hocquenghem, réclament la dépénalisation des relations consenties entre adultes et mineurs de moins de 15 ans[9].
Dans l'affaire Mohammed al-Durah, selon lui montée de toutes pièces, il fustige le journaliste Charles Enderlin de « négligence criminelle » l'accusant de « ne pas avoir recoupé ses sources[10] ».
Le , il dénonce[11]Bruno Guigue, sous-préfet de Saintes, pour avoir rédigé sans la signer, sur le site internet oumma.com, une tribune intitulée « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU[12] ». Il lui reproche de considérer « frappante (...) la ressemblance entre le Reich qui s’assied sur la SDN en 1933 et l’État hébreu qui bafoue le droit international depuis 1967 ». Dévoilant la fonction officielle de Bruno Guigue, il en appelle à une réaction de sa hiérarchie, obtenant, le 20 mars, un communiqué officiel du ministère de l'Intérieur annonçant la mise à pied de Bruno Guigue. Michèle Alliot-Marie précisant avoir réagi après avoir été « mise au courant » la veille, selon les termes du communiqué officiel[13].
Il prend fait et cause, dans Causeur pour le documentaire et le livre paru en 2006, contestant l'acquittement de Pierre Goldman en justice trente ans plus tôt[14].
En avril 2013, il fustige une « chasse aux sorcières[15] du Syndicat de la magistrature contre le journaliste de France2 Clément Weill-Raynal, dénonciateur de l'« affaire du « Mur des cons » »[16], attitude du syndicat que Luc Rosenzweig dénonce.
En novembre 2013, il signe le « Manifeste des 343 salauds » publié par la revue Causeur, qui défend les hommes faisant appel aux services de prostituées[17].
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