film français d'Éric Besnard et sorti en 2024 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louise Violet est un drame historique français réalisé par Éric Besnard et sorti en 2024[3],[4].
Réalisation | Éric Besnard |
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Scénario | Éric Besnard |
Musique | Christophe Julien |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Nord-Ouest Films |
Pays de production | France[1],[2] |
Genre | drame historique |
Durée | 108 minutes |
Sortie | 2024 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il est présenté en avant-première mondiale au Festival du film français d'Helvétie, en [1].
En 1889, à la suite des Lois Jules Ferry, Louise Violet, ancienne communarde, est nommée institutrice dans un village de la campagne française, ce qui déplaît aux enfants et surtout aux parents[5].
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Éric Besnard obtient un montant maximal de 67 500 euros en , versé par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), pour développer son projet de longue date, ayant, à l'origine, pour titre L'École[6], avec le soutien de Christophe Rossignon et Philip Boëffard pour la société Nord-Ouest Films[10]. L'histoire raconte la création de l’école gratuite pour tous en 1880[11].
« Mes trois premiers films rendaient hommage à mes gouts de cinéphile, et les trois suivants à mes proches (ma mère, ma femme et mon père). Je me suis dit que j’allais laisser mes enfants tranquilles et j’ai décidé de travailler sur mon pays, sur l’identité française et ses spécificités. J’ai commencé à plancher sur le siècle des Lumières, j’ai découvert la création du premier restaurant et ça a donné Délicieux. J’ai alors dit à mon producteur, Christophe Rossignon, que j’avais envie de poursuivre dans cette voie en abordant le concept de République. Qui dit République dit troisième République et qui dit troisième république dit éducation, un thème qui m’est cher depuis longtemps. L’idée de faire un film sur l’école de Jules Ferry, puis sur les premières institutrices envoyées dans les campagnes et projetées dans un monde d’hommes à la fin du 19e siècle est née ainsi. Cette opposition, la rencontre entre deux mouvements, l’un progressiste, et l’autre conservateur, était intéressante[12]. »
Fin , le lieu du tournage, désormais intitulé Louise Violet, est annoncé à Chalencon[11] et devrait y débuter fin , puis mai-juin[13].
Début , Orange Studio et Apollo Films co-produisent le film[10].
Début , Alexandra Lamy et Grégory Gadebois, ce dernier retrouvant le réalisateur pour la troisième fois après Délicieux (2021) et Les Choses simples (2023), pour interpréter les rôles principaux, l'institutrice et le maire du village[14].
« Pour Louise, je voulais quelqu’un qui symbolise l’institutrice : sympathique, empathique et issue de la société civile. Alexandra Lamy cochait toutes les cases[15]. (…) Je ne savais pas au départ que le rôle de Louise serait tenu par Alexandra Lamy mais j’ai écrit pour Grégory Gadebois et pour Jérémy Lopez. Deux acteurs avec qui j’avais déjà travaillé deux fois[16]. »
Le tournage débute fin au Puy de Sancy, dans le Puy-de-Dôme, puis au hameau de Chalencon dans la Haute-Loire[17], où se trouve non loin le pont du Diable[18]. Il a également lieu à Tiranges pour une ancienne ferme de « Cerces »[18], dans les monts de Cézallier[19] et à Saint-Pierre-du-Champ[20]. Le tournage s'arrête en mars pour revenir en mai aux mêmes endroits. Les prises de vues prennent fin le à Saint-André-de-Chalencon[21].
Louise Violet est sélectionné dans la section « Grande première » du Festival du film français d'Helvétie, où il est projeté en avant-première mondiale au début de l'après-midi du [1]. Il est présenté, quatre jours après celui-ci, en compétition officielle au Waterloo Historical Film Festival[22],[23], où il obtient le prix du public[2].
Apollo Films et Orange Studio révèlent la date de sortie, le [24].
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