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poétesse américaine, lauréate du prix Nobel de littérature De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louise Glück (prononciation : /ɡlɪk/), née le à New York et morte le à Cambridge (Massachusetts)[2], est une poétesse américaine. Primée à plusieurs reprises, elle est lauréate du prix Nobel de littérature en 2020.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Louise Elisabeth Glück |
Nationalité | |
Formation |
Université Columbia (- Sarah Lawrence College George W. Hewlett High School (en) |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Conjoint |
John Dranow (d) (de à ) |
Enfant |
Noah Dranow (d) |
Parentèle |
Abigail Savage (en) (nièce) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Influencée par | |
Distinctions |
Prix Nobel de littérature () Liste détaillée National Endowment for the Arts Fellowship (, - Bourse Guggenheim () Prix Pulitzer de la poésie () Lannan Literary Awards (en) () Prix Bollingen () Poète lauréat de la Bibliothèque du Congrès () Prix Laurence L. & Thomas Winship/PEN New England (en) () National Book Award () National Humanities Medal () Prix Tomas Tranströmer () Prix Nobel de littérature () Prix William Carlos Williams Eunice Tietjens Memorial Prize (d) National Book Critics Circle Award for Poetry (en) Wallace Stevens Award |
Archives conservées par |
Louise Glück est née à New York d’une famille juive hongroise ; elle passe son enfance à Long Island[3],[4] Elle en a raconté plus tard, en 2016 : « J'étais une enfant solitaire. Mes interactions avec le monde étaient peu naturelles, forcées, des représentations ; j'étais heureuse quand je lisais. Bon, ce n'était pas aussi idéal que cela, je regardais la télévision et mangeais beaucoup aussi[5]. » Son adolescence est difficile, car elle souffre d'anorexie. La perte de sa sœur aînée est l'un de ses traumatismes majeurs[5].
En 1961, à l'âge de dix-huit ans, elle est diplômée de la George W. Hewlett High School, à Hewlett (New York). Elle suit également les cours du Sarah Lawrence College puis de l'université Columbia, mais n'est cependant diplômée ni de l’un ni de l’autre.
Louise Glück remporte le prix Pulitzer de poésie en 1993 pour son recueil The Wild Iris. Elle se voit décerner le National Book Critics Circle Award, pour The Triumph of Achilles, et le prix de l'Academy of American Poets, dont elle est membre. En 2003, elle est désignée Poet Laureate Consultant in Poetry (en) de la bibliothèque du Congrès[6].
En 1984, elle rejoint le Williams College de Williamstown en tant que Senior Lecturer in English[7]. Elle participe au Creative Writing Program de l’université de Boston[8], puis, en 2004, elle est nommée écrivain en résidence de la chaire Rosenkranz à Yale[9], où elle enseigne.
Louise Glück réside à Cambridge dans le Massachusetts. Le , Louise Glück est désignée lauréate du prix Nobel de littérature « pour sa voix poétique caractéristique, qui avec sa beauté austère rend l’existence individuelle universelle »[10]. C'est la seizième femme à recevoir le Nobel[11].
Lorsque Louise Glück reçoit le prix Nobel de littérature en 2020, aucune de ses œuvres n'est encore traduite en français. En 2021, Marie Olivier propose une traduction, dans une édition bilingue, de L’Iris sauvage (The Wild Iris) aux éditions Gallimard. Romain Benini traduit Nuit de foi et de vertu (Faithful and Virtuous Night) pour les éditions Gallimard[12].
Selon une traductrice française du prix Nobel, Marie Olivier, l'œuvre de Louise Glück « offre une poétique de l’intimité et de la réserve lyrique. Elle invite à une réflexion sur l’importance de l’omission et de l’oscillation, de l'hésitation comme modes d’écriture[13] ». Elle souligne le traitement original de l'intimité et de l'écriture à la première personne dans l'œuvre de Louise Glück : « La poétique de Glück explore l’intimité d’un sujet tout en éludant le personnel. […] Le “je” lyrique y est kaléidoscopique, singulier et pluriel à la fois, sans cesse changeant et résolument ambigu dans sa référentialité[12]. »
Claude Mouchard et Linda Orr déclarent, dans la revue Po&sie, que Louise Glück a en commun avec Sylvia Plath « le vœu d’une féroce perfection, et la mise à nu sans merci des rapports entre homme et femme, entre père et fille »[12].
Louise Glück est souvent classée parmi les poètes objectivistes, parmi lesquels figurent Louis Zukofsky[14], Charles Reznikoff, George Oppen et Carl Rakosi[15],[16], mais elle-même ne s'y reconnaît pas malgré l'influence que certains poètes de ce mouvement ont pu avoir sur elle[17],[18].
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