Il était fils d'un contrôleur général des Postes. Il fut reçu maître en la Communauté des maîtres écrivains jurés le [1] et enseigna l'écriture au prince de Condé[2]. Il est membre du Bureau académique d'écriture depuis sa création en 1779[3], ayant alors son bureau rue Thibotodé, et jusqu'en 1789 au moins[4]; il publia en 1781 une contribution dans les mémoires de cette société.
Il mourut à Paris, le 7 ventose an VII ().
D'après Paillasson, il aurait publié quelques pièces, gravées par Oger.
Lettres à M. de *** sur l'art d'écrire, où l'on fait voir les divers inconvéniens d'une écriture trop négligée et où il est traité de plusieurs objets relatifs à cet art... Paris: A.-M.Lottin, 1760. 12°, 168 p. (Paris BNF). Un compte rendu de cet ouvrage par C. Mercier se trouve dans les Mémoires de la Société libre d'institution de Paris 2 (An VII), p. 17-24 (Paris BNF: 8-R-13676)
Traité sur la preuve par comparaison d'écritures, pour servir de réponse au Traité de M. le Vayer sur le même sujet. Paris: Durand, Vve Brunet, Despilly, Lottin, 1761. 12°, xii-226 p. (Paris BNF, Chicago NL). Cat. Jammes n° 62.
L'ouvrage de Roland Le Vayer de Boutigny dont il est question au titre datait de 1666 et fut réédité en 1704. Vallain y discute les implications juridiques des vérifications d'écritures.
Christine Métayer. "Au tombeau des secrets": les écrivains publics du Paris populaire, Cimetière des Saints-Innocents, XVIe – XVIIIesiècles. Paris: Albin Michel, 2000.
Belles écritures, [Catalogue de vente à prix marqués]. Paris, Librairie Paul Jammes, 1992.