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imprimeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Perrin (Louis-Benoît Perrin), né le (23 floréal an VII) à Lyon et mort le dans la même ville, est un imprimeur, lithographe, graveur et libraire français.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Louis Benoît Perrin |
Nationalité | |
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Période d'activité |
- |
Père |
Jean Baptiste Robert Perrin (d) |
Fratrie |
Membre de |
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Le père de Louis Perrin est un marchand commissionnaire[1]. Son frère aîné, Théodore, sera médecin[2] et sa sœur Louise Adélaïde fondera un hospice pour jeunes filles incurables rue Saint-Georges à Lyon.
Louis suit les cours de l'École de dessin et il est formé, à partir de 1818, chez l'imprimeur lyonnais Ballanche, imprimerie rachetée par Mathieu-Placide Rusand. En 1822 il s'associe avec Zacharie Durand, gendre de son ancien patron[3] et qui possède le brevet d'imprimeur, pour racheter l'imprimerie typographique de Siméon Darnaud, qui vient de mourir. Louis Perrin obtient lui-même le brevet d'imprimeur le , puis celui de libraire, le . L'association de Durand et Perrin dure seulement deux ans et Louis Perrin poursuit l'entreprise sous son propre nom. Il obtient, en 1833[4], le brevet de lithographe et, le , le brevet pour la taille-douce, qu'il pratique depuis déjà longtemps.
Louis Perrin, tout en imprimant livres et publications courants, se consacre progressivement à l'édition des beaux livres. En 1846, il doit imprimer le livre Inscriptions antiques de Lyon d'Alphonse de Boissieu. Il estime que les caractères existants, principalement le Firmin Didot, ne conviennent pas à l'ouvrage. Il crée et fait réaliser par le fondeur Francisque Rey un alphabet complet en capitales qu'il appelle « les caractères Augustaux »[5], il crée ensuite les minuscules, ciselées par Jean-Marie Fugère et fondues par Rey[6]. L'imprimerie emploie, dans les années 1850, une dizaine de personnes dont le graveur et lithographe Jean-Marie Fugère, entré à son service vers 1845, qui dessine nombre d'ornements typographiques et de planches.
Louis-Benoit Perrin se marie le avec Marie-Josephine Fayolle, ils ont une fille, Marie-Cécile. Veuf, Louis contracte un second mariage le avec Catherine-Baptistine-Cécile Grand, qui poursuivra l'entreprise après la mort de son mari. Ils ont un fils Alexandre-Louis-Alfred, qui secondera puis succédera à sa mère. L'imprimerie Perrin est liquidée en 1883.
S'il ne s'engage jamais dans l'action politique, Louis Perrin fait partie des notables de la ville et occupe diverses fonctions : juge au tribunal de commerce de Lyon de 1851 à 1856, président de la Société des imprimeurs lyonnais, membre, en 1859, de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[7], membre de la Commission exécutive des Amis des Arts, membre des sociétés de secours mutuel typographique et lithographique...
Louis-Benoît Perrin meurt le 7 avril 1865 ; il enterré le 9 avril au cimetière de Loyasse après le service funèbre célébré dans l'église d'Ainay [8].
Le catalogue des impressions de Perrin, publié en 1880, en fait apparaître 286, mais Marius Audin estime que la liste est incomplète.
Quelques-uns des travaux les plus remarquables :
En qualité de lithographe ;
En qualité d'imprimeur[10] :
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