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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François, Jules, Louis Loyzeau de Grandmaison est un militaire français, né le au Mans et mort au combat, près de Soissons, le .
Louis de Grandmaison | ||
Naissance | Le Mans |
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Décès | (à 54 ans) Soissons |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1881 – 1915 | |
Commandement | 53e division d'infanterie | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Bataille de Morhange | |
Distinctions | Légion d'honneur (Commandeur) Palmes académiques (Officier) Croix de la Valeur militaire[réf. nécessaire] Prix Alfred-Née (1916) |
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Famille | Famille Loyzeau de Grandmaison | |
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C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
Il est le fils de François (dit Alfred) Loyseau de Grandmaison (qui eut sept enfants), et frère du théologien jésuite Léonce de Grandmaison (1868-1927).
Louis de Grandmaison est admis à l’école de Saint-Cyr en 1881, affecté en 1883, comme sous-lieutenant au 20e bataillon de chasseurs à pied basé à Rouen.
Il est promu lieutenant en 1886, au 24e bataillon de chasseurs à pied basé à Nice.
Capitaine le , il passe au 1er régiment étranger basé à Sidi-Bel-Abbès ; mis hors cadre et détaché au Tonkin, il commande, de 1894 à 1895, le secteur de Đồng Đăng, sur la frontière de la Chine, qu’il organise entièrement.
Nommé en 1896 au 131e régiment d'infanterie de ligne à Orléans, il est fait la même année chevalier de la Légion d'honneur. Il épouse à Paris, en mai de la même année Marie-Virginie-Julie Gillet. Admis à l’école supérieure de guerre, en 1898, il passe au 25e puis au 110e régiment d’infanterie.
Promu en 1900, chef de bataillon et maintenu dans ses fonctions, il est ensuite transféré à Annecy au 30e régiment en 1902, puis nommé, en 1905, à l’état-major de l’armée, sous-chef, puis, avec le grade de lieutenant-colonel (1908), chef du 3e bureau du ministère de la Guerre où s’organisaient la défense de la frontière de l’est et les grandes manœuvres annuelles. C'est dans ce poste qu'il fait connaître le concept d'offensive à tout prix[1] qui sera celui de l'armée française en 1914.
Nommé officier de la Légion d’honneur en et la même année colonel du 153e régiment d'infanterie de ligne à Toul, un des régiments de la « division d'acier » destinée à protéger la frontière. Il se remarie, en avec Germaine Delambre, fille du général Delambre.
Six fois blessé alors qu'à la tête de son régiment à Morhange, durant la bataille de Lorraine ( et ), il reçoit ensuite le commandement de la 53e division d'infanterie et est promu, le , commandeur de la Légion d’honneur.
Promu général pendant la guerre, il meurt au combat, à un kilomètre au nord de Soissons, d’un éclat d’obus dans la tête, le et inhumé à Paris le 22 février suivant. Il ne laisse aucune postérité.
Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[2].
Il reçoit le prix Alfred-Née de l’Académie française en 1916 pour l'ensemble de son œuvre
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