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politicien belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Hymans, connu aussi comme Louis Salomon et Salomon Louis Hymans ( à Rotterdam - à Ixelles[1]) était un historien, parlementaire, romancier et journaliste belge.
Député de la Chambre des représentants de Belgique |
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Louis Hymans nait à Rotterdam, de père médecin, et s'établit dans sa jeunesse en Belgique, à Bruxelles puis à Anvers. Il commence sa carrière littéraire en rédigeant de la poésie en 1842 puis des pièces de théâtre, dont Robert le Frison, en 1847[2].
Hymans a été professeur d'histoire au Musée royal de l'industrie, journaliste au quotidien bruxellois L'Étoile belge. Il se souvient des "visites occasionnelles" de Paul Julius Reuters, à L'Indépendance belge l'autre quotidien belge et du fait qu'il "pouvait parler sans fin des pigeons voyageurs et du télégraphe"[3]. Louis Hymans a également été rédacteur en chef à L'Écho du Parlement, après avoir pendant longtemps rédigé le "feuilleton d'art" du journal. Il était également correspondant bruxellois de La Meuse.
De 1859 jusqu'en 1870 Hymans sera député au Parlement, en tant que membre du parti libéral[2].
Il est l'auteur d'une Histoire de Bruxelles publiée d'abord en feuillets séparés expédiés à des abonnés que ceux-ci pouvaient faire relier à leur gré. Cet ouvrage est illustré de nombreux dessins et gravures du XIXe siècle et de gravures anciennes redécouvertes par l'auteur à l'époque où les chercheurs, comme Théodore Juste, redécouvraient l'histoire de la Belgique. À travers les pages écrites par Louis Hymans, ressuscitent des sites bruxellois et des événements déjà disparus à l'époque, mais aussi des aspects de la ville qui allaient disparaître au XXe siècle. Inachevée à la mort soudaine de l'auteur, l'Histoire de Bruxelles est achevée par son fils, Paul Hymans (plus tard ministre des affaires étrangères du gouvernement belge en exil durant la guerre de 1914-1918, négociateur et signataire pour la Belgique du traité de Versailles en 1919).
En 1852, une seconde version de La Brabançonne voit le jour sous sa plume, faisant suite à celle, beaucoup trop poétique et anti-hollandaise, de Jenneval[2]. Celle-ci servira d'inspiration à celle de Charles Rogier publiée en 1860. Sont hymne apporte un message d'unité et de paix. Il est rendu public le 20 août 1852[2]:
Flamands, Wallons, race de braves,
Serrons nos rangs, marchons unis ;
Ne crions plus mort aux Bataves !
Les peuples libres sont amis.
Le canon, bronze tutélaire
Peut reposer, à l'ombre du succès.
Nous avons fondé par la guerre,
Nous conservons par le progrès.
Chantons, enfants, l'honneur antique,
La fierté qui sauva nos droits,
L'amour qui garde à la Belgique
Le plus légitime des rois.
Le dernier courroux populaire.
S'est apaisé devant l'hymne de la paix.
Nous avons fondé par la guerre,
Nous conservons par le progrès.
Au sein de la tempête sombre,
Le Dieu des faibles nous défend.
Peuple sans force par le nombre,
Mais que la liberté fait grand.
La liberté, gloire si chère,
Que nous gardons pure de tout excès.
Nous avons fondé par la guerre,
Nous conservons par le progrès.
Enfants de la jeune patrie,
Enfants égaux devant ses lois,
Qu'elle demande notre vie
Nous saurons mourir à sa voix.
Mais le sang d'un Belge, d'un frère,
Sous notre main ne doit couler jamais
Nous avons fondé par la guerre,
Nous conservons par la progrès.
Sur le respect l'honneur repose,
Saluons les droits éternels.
Saluons toute grande chose
Et que tout culte ait ses autels,
l'avenir est dans la lumière,
Tels sont les biens que les siècles ont faits.
Nous avons fondé par la guerre,
Nous conservons par le progrès.
Flamands, Wallons, sainte phalange,
Qu'un même cri soit notre foi.
Ce cri n'est plus : « A bas l'Orange ! »
Il est plus grand : « Belgique à toi ! »
C'est le cri d'une race fière
De ses lauriers, vierges de tous regrets,
Ce qu'elle a fondé par la guerre,
Conservons le par le progrès.
Juif assimilé, Hymans éduquera ses enfants dans le rite protestant[4].
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