Louis-Auguste d'Albert d'Ailly, 4e duc de Chaulnes, né à Saint Germain en Laye le , mort à Paris, paroisse Saint-Sulpice, le , est un militaire français, maréchal de France, des XVIIe et XVIIIe siècles.
Louis-Auguste d'Albert d'Ailly Duc de Chaulnes | ||
Portrait par Hyacinthe Rigaud, 1707 | ||
Naissance | à Saint-Germain-en-Laye |
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Décès | (à 67 ans) à Paris, paroisse Saint Sulpice |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Dignité d'État | Maréchal de France | |
Conflits | Guerre de Succession d'Espagne Guerre de Succession de Pologne |
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Distinctions | Ordre du Saint-Esprit | |
Autres fonctions | Pair de France | |
Famille | Famille d'Albert | |
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Biographie
Louis-Auguste d'Albert d'Ailly était le cinquième fils de Charles Honoré d'Albert, duc de Luynes, duc de Chevreuse, pair de France, et de Jeanne-Marie Colbert.
Étant devenu, par la mort de ses frères, le second fils, il est « substitué », en vertu du contrat de mariage de ses parents, au duc de Chevreuse, son père, dans la succession de Charles d'Albert d'Ailly, 3e duc de Chaulnes, cousin-germain de son aïeul, avec la condition, pour lui et ses descendants, de porter les nom, armes et cri de cette ancienne maison. Il prend le titre de vidame d'Amiens, attaché à la possession de la baronnie de Picquigny.
Le régiment d'infanterie du Vidame d'Amiens (1622-1649) dont il était colonel, ayant été réformé, il obtient celui de dragons, qu'avait son frère le chevalier d'Albert, tué au combat de Carpi le .
Lieutenant général en Picardie (), et aide de camp du duc de Bourgogne en 1701, il devient brigadier de cavalerie le . Il est pourvu, le suivant, de la charge de lieutenant de la compagnie des deux cents chevau-légers de la garde ordinaire du Roi (1704-), vacante par la mort de son frère aîné le duc de Montfort, tué près de Bellikem. Il se distingue par ses exploits militaires, à la bataille de Ramillies, le , comme aussi à Oudenarde et à Malplaquet, après avoir reçu le titre de maréchal de camp ().
En 1707, son portrait est peint par Hyacinthe Rigaud[1].
Le , Louis XIV rétablit en sa faveur le duché-pairie de Chaulnes, et lui accorde successivement plusieurs grades. Il est nommé lieutenant-général de l'armée d'Allemagne (il était lieutenant-général des armées du Roi depuis le ), au siège de Philippsbourg (1734) et pendant la campagne de 1735.
Il est reçu au Parlement en qualité de pair de France, le , et fait chevalier des Ordres du roi le .
Le , il est élevé à la dignité de maréchal de France
Il meurt à Paris, paroisse Saint-Sulpice, le [2].
Mariage et descendance
Louis Auguste d'Albert d'Ailly épouse le , en l'église Notre-Dame de Versailles, Marie-Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin, fille de Henri-Charles, sire de Beaumanoir,(1644-1701) marquis de Lavardin, gouverneur de Bretagne, ambassadeur extraordinaire à la cour de Rome, chevalier des Ordres du Roi, et d'Anne-Louise-Marie de Noailles, (1662-1693) sa seconde épouse. Elle est la petite-fille d'Anne de Noailles, 1er duc de Noailles.
Née à Rome le , elle meurt le . Tous deux eurent sept enfants et quatre petits-enfants, qui, tous, moururent sans postérité :
- Louis-Marie d'Albert d'Ailly (° † - Chaulnes), vidame d'Amiens, lieutenant de la compagnie des chevaux-légers de la garde ordinaire du Roi, en survivance de son père () ;
- Charles-François d'Albert d'Ailly (° † ), comte, puis duc de Picquigny, colonel du régiment d'infanterie de Picquigny (), sur la démission du comte de Montfort, depuis cardinal de Luynes, et lieutenant de la compagnie des chevaux-légers de la garde ordinaire du Roi, en survivance de son père (). Il n'eut qu'une fille, Marie-Thérèse d'Albert d'Ailly (1730-1736), de Marie-Sophie de Courcillon (1713-1756) (fille unique de Philippe-Egon de Courcillon, marquis de Dangeau, et de Françoise, héritière de Pompadour, dame du duché de La Valette), qu'il avait épousée le . Sa veuve, se remaria avec Hercule Mériadec de Rohan, duc de Rohan-Rohan, et mourut le ;
- Louis-Joseph d'Albert d'Ailly (° 1713 † 1714),
- Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly (1714-1769), 5e duc de Chaulnes ;
- Marie-Thérèse d'Albert d'Ailly (° † ), mariée, le , avec Louis de Rougé (1705-1732), marquis du Plessis-Bellière, dont deux garçons, morts en bas âge ;
- Marie-Françoise-de-Sales d'Albert d'Ailly (° † ), religieuse bénédictine à Montargis ;
- Marie-Thérèse d'Albert d'Ailly (° 1711 † 1714).
Titres et distinctions
- Vidame d'Amiens (avant ) ;
- Baron de Picquigny et comte de Vignacourt ;
- Duc de Chaulnes et pair de France (lettres patentes d') ;
- Chevalier des Ordres du roi () ;
- Maréchal de France (1741) ;
Armoiries
Figure | Blasonnement |
De gueules diapré de deux branches d'alisier d'argent recourbées et passées en sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent de trois tires (qui est d'Ailly moderne), avec en cœur, entre les branches d'alisier, un écusson d'or, au lion de gueules armé et couronné du champ (qui est d'Albert)[3]. |
Pour approfondir
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