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groupe de hip hop québécois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Loco Locass est un groupe de hip-hop québécois, formé de Biz, Batlam et Chafiik. Il est surtout connu pour la défense du français et ses prises de position politiques, particulièrement pour son engagement en faveur de la souveraineté du Québec.
Pays d'origine | Canada |
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Genre musical | Rap québécois |
Années actives | Depuis 1995 |
Labels | Audiogram |
Site officiel | www.locolocass.net lien mort |
Membres |
Batlam (Sébastien Ricard) Biz (Sébastien Fréchette) Chafiik (Mathieu Farhoud-Dionne) |
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D'abord nommé Locos Locass et fondé à Québec par Biz et Batlam (alors nommé Snou) en 1995, le groupe s'associe à Chaffik et devient Loco Locass en 1999[1]. Désormais basé à Montréal, Loco Locass se produit pour la première fois au FrancoFolies de Montréal à l'été 1999. En 2000, ils participent et remportent la 5e édition des Francouvertes[2] et publient de façon indépendante leur premier disque, Manifestif. La même année, l'album est republié sous l'étiquette Audiogram avec qui ils produiront leurs albums suivants.
Après le premier recueil de paroles pour leur premier disque, Manifestif, un deuxième livre paraît pour Loco Locass : Poids plume. Tous les textes d'Amour oral et de In Vivo sont réunis dans cet ouvrage de 128 pages, disponible depuis le début aux Éditions Fides. Ce recueil permet aux amoureux de la langue, des mots, de la poésie, d'apprécier l'écriture poétique et engagée de Loco Locass; de voir d'un tout autre œil leurs textes, ainsi que les rendre plus visibles et accessibles.
Le livre comprend également des photos provenant de Marie-Lyne Baril et des illustrations d’Alain Reno.
Le , à Rivière-du-Loup, Loco Locass interprète cinq chansons de son répertoire accompagné de l'orchestre symphonique de l'école secondaire Joseph-François-Perrault. Cet orchestre inclut violonistes, altistes, violoncellistes et contrebassistes de 12 à 17 ans. Ce projet, Loco Locass symphonique, est une initiative du Camp Musical Saint-Alexandre et de son directeur et chef d'orchestre Mathieu Rivest.
Le spectacle comprend La censure pour l'échafaud, La bataille des murailles, L'empire du pire en pire, Antiaméricanisme primaire et Libérez-nous des libéraux de Loco Locass, ainsi que des pièces de Prokofiev, Berlioz et Stravinsky.
Une captation vidéo de ce concert et faite pour un documentaire de l'Office national du film du Canada, d’une heure, sur cette fusion magique de Loco Locass et d'un orchestre symphonique[3], avec la participation de Télé-Québec, Vidéo-femmes, Audiogram, Le Camp Musical Saint-Alexandre.
Les membres du groupe sont trois passionnés de la langue française qui intègrent à leur musique rythmée des textes poétiques et engagés sur une base de rap, tout en raffinant l'art du « koubraüss »[4]. Leurs textes font avant tout la promotion de l'indépendance du Québec, mais ils traitent aussi de politique en général, de la situation du français en Amérique du Nord, de la frustration d'une certaine partie du peuple québécois devant l'immobilisme de la fédération canadienne, d'altermondialisme, de lutte à l'exclusion et, dans une certaine mesure, d'ouverture à l'autre, jusqu'à des textes plus personnels. Ne manquant pas une occasion de passer leurs messages à la population, les Loco Locass affirment tout haut ce que la rectitude politique tend à passer sous silence. Leur amour du français et leur connaissance de cette langue leur permettent de faire des jeux de voix, de sons et de mots.
Ils défrayent la manchette en 2004 en mettant en ligne Libérez-nous des libéraux, une chanson dénonçant l'attitude des gouvernements de Jean Charest et de Paul Martin. La chanson est rapidement devenue populaire.
En 2005, ils appuient le mouvement étudiant lors d'une grève des étudiants du Québec pour protester contre la conversion en prêts de 103 millions de dollars de bourses, laquelle a été effectuée par le Parti libéral du Québec. Le , ils font partie du spectacle résolument politique de la Fête nationale du Québec qu'ont organisé Les Cowboys Fringants au parc Jean-Drapeau, à Montréal. Ce spectacle suscite la controverse dans l'opinion publique. Les attaques virulentes à l'encontre de cet événement souverainiste eurent donc en réalité des motifs politiques[Information douteuse], les véritables critiques exprimées n'étant que des prétextes, s'en prenant principalement au caractère payant [citation nécessaire] (25 $ pour un spectacle de 10 heures). Les spectateurs devaient payer leur billet, car l'événement n'était financé par nul organisme, ni gouvernement, et les techniciens, les installations, etc. devaient être payés. De plus, l'association du spectacle à de gros noms des sociétés telles Coca-Cola et le groupe Gillett est aussi critiquée, comme dénotant une contradiction avec l'allure de gauche qu'ont les Cowboys fringants et les Loco Locass.
D'autres arguments insistaient sur l'importance de maintenir la gratuité des spectacles de la fête nationale, même si les spectacles payants de cette fête ne datent pas d'hier. Ainsi, pour les uns, l'organisation d'un premier grand spectacle faisant concurrence à celui du parc Maisonneuve représentait un dangereux précédent « élitiste »; pour les autres, l'organisation par des jeunes d'un spectacle politique réunissant bon nombre d'artistes au prix d'un seul spectacle rendait celui-ci incontournable. Malgré le grand succès populaire de l'événement, les organisateurs n'ont à ce jour jamais récidivé.
Le , Chafiik signe, avec 500 artistes, l'appel pour appuyer la campagne internationale de Boycottage, de Désinvestissement et de Sanctions contre l'apartheid israélien[5]. Le groupe appuie également le mouvement étudiant lors du printemps québécois en 2012.
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